Dans le but de suivre la qualité environnementale des eaux de la baie du Lévrier, le phytoplancton est étudié au niveau de quatre stations dont une (témoin) située en dehors de la baie. Parallèlement, la moule Perna perna a été utilisée comme bioindicateur, en quantifiant le cadmium et le plomb dans ces tissus biologiques. Les teneurs des lipides totaux de ces tissus supposées comme biomarqueur déclenché par la présence de contaminants organiques lipophiles ont été également estimées. Les résultats des études ont permis de classer le phytoplancton en deux groupes d'espèces. Ceux produisant des toxines toxiques pour l'Homme via la chaîne alimentaire et ceux capables de causer des nuisances à la faune marine. Les densités cellulaires maximales des espèces n'étaient pas alarmantes. L'approche utilisant les teneurs des lipides totaux comme facteurs de stress ainsi que les teneurs du cadmium et du mercure dans les tissus biologiques de la moule Perna perna ne montrent aucune variation significative entre les stations. Ces résultats suggèrent que la baie du Lévrier ne présente pas dans l'état actuel des connaissances des risques écologiques liés aux micropolluants.
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