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« Je l'appelle Apothéose parce qu'il n'y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Je la klaxonnerai avec ma tête jusqu'à ce qu'elle se retourne. Un jour elle me dira son vrai prénom, à l'oreille, elle le prononcera avec le souffle. Son souffle réveillerait un mort.
En attendant, de là où je me trouve, je kiffe à fond dès que je pense à elle. » Tous les matins, Wilkco regarde Apothéose passer sous sa fenêtre. Jusqu'à ce qu'un jour, il se penche tellement qu'il tombe.
Aujourd’hui je viens vous parler du roman « Proxima du Centaure » de Claire Castillon publié chez Flammarion jeunesse.
Je tiens tout d’abord à remercier Aloïse et les éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman.
Ce roman me tentait depuis sa sortie, le résumé assez intriguant m’a donné envie d’en savoir plus, et franchement je suis bien contente d’avoir pu découvrir cette histoire.
On découvre un jeune garçon, amoureux d’une jeune fille, il la regarde tous les jours par la fenêtre de sa chambre et un jour il est tellement plongé dans la contemplation qu’il tombe.
On va donc suivre les pensées de ce jeune garçon dans son lit d’hôpital aux soins intensifs, entre la vie et la mort.
En lisant le résumé, c’est vrai que ça parait un peu ridicule mais en fait, pas du tout.
J’ai trouvé ce livre tellement touchant !
Suivre ce jeune garçon m’a vraiment bouleversée et je me rends compte que je n’arrive même pas à mettre les mots sur ça.
On se retrouve dans sa tête, il est incapable de bouger, de parler, les seules choses qu’il peut faire c’est écouter et penser. Du coup, on suit tout ce qu’il se passe autour de lui, avec sa famille, ses amis qui sont autours de lui.
Et comme il ne peut pas être présent dans la « vraie » vie, il ne peut pas aller à l’école, ni participer à certaines fêtes etc, et bien il invente ce qu’il se passe, il invente des choses qu’il aimerait qui se passe ou justement qui ne se passe pas.. il repense aussi à certaines choses qui se sont passées, ou des choses qui auraient pu se passer autrement.
J’ai été totalement happée par les pensée de ce jeune garçon, il fallait absolument que je sache comment tout cela allait terminer, et en fait j’ai été tellement... laissée sur ma faim, je suis juste perturbée et je voulais pluuuus!
En résumé, un petit livre qu’il fait absolument lire ! Je suis désolée pour cette chronique totalement brouillonne mais je remarque que je n’arrive vraiment pas à mettre les mots sur ce que j’ai ressenti durant cette lecture.
A LIRE !!
Comment dit-on déjà ? Tomber d'amour pour quelqu'un ? Et bien cette expression ne pouvait pas être plus évocatrice !
Mais lorsque l'on a quinze ans et encore toute la vie devant soi, comment résister à l'irrépressible envie d'apercevoir celle qui crée les premiers émois amoureux de cet adolescent ? Wilco la nomme " Apothéose" car il n'y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Et tous les matins, Wilco regarde Apothéose passer sous sa fenêtre. Alors, pour ce faire, il va se pencher à la fenêtre de sa chambre...encore...fatalement.
Entouré de ses parents et de sa sœur aînée Andréa, le diagnostic tombe. Irréversible. Tétraplégie.
p. 27 : " Et puis elle a marché vers la fenêtre, elle a regardé dehors, et j'ai perdu son regard parce que je ne peux pas tourner la tête. Je sais qu'elle a cherché la saison, qu'elle a peut-être été étonnée de voir un début de feuille sur les arbres. Déjà le printemps ? Ma chute s'est produite le 8 janvier. On est le 8 mars. Dans ses yeux, de toute façon, il n'y aura plus que des flocons. "
Vadim, son meilleur ami depuis l'âge de cinq ans, va alors se donner la mission de réunir les deux amoureux, coûte que coûte. Mais lorsqu'on est cloué dans une chambre d'hôpital, prisonnier d'une coquille et privé de tout moyen de communication, il ne reste que les rêves pour se sentir encore vivant. La tête dans les étoiles...
p. 116 : " Je voudrais vivre sur Proxima du Centaure, c'est l'étoile la plus proche de la Terre, elle est à quatre années-lumière. (Mon corps sera en apesanteur là-bas ?)"
Wilco est d'une bienveillance attendrissante envers ses parents. Malgré son impuissance face à leur douleur, ses pensées sont emplies d'amour et d'admiration pour le couple solide qu'ils forment.
p. 51 : " C'est la magie des parents qui s'entendent bien. C'est musical. En fait, il a fallu que je sois un légume pour que je comprenne l'amour qui lie mes parents. "
Et réciproquement, l'amour de ses parents pour lui est incontestablement inconditionnel, nonobstant l'issue dramatique, c'est l'espoir qui prédomine.
p.52 : " Docteur, je vais être clair. Notre fils a perdu l'usage de tous ses membres, ainsi que celui de la parole. Il mange, boit, respire et avale grâce à des machines. Nous ignorons s'il a toute sa tête, alors au lieu de venir embrumer notre passé, essayez d'embellir son avenir en trouvant une solution pour qu'on puisse un jour l'asseoir et le ramener chez nous. Pour qu'il se marie. Et devienne père. "
Publié aux Editions Flammarion jeunesse, Proxima du Centaure s'adresse plus particulièrement à un public de jeunes adolescents. Bien que le sujet de fond soit plutôt tragique, l'auteure ne l'a alourdit ni de pathos, ni de complaisance. Certains passages sont mêmes drôles, car c'est la spontanéité de l'adolescent qui prime.
Wilco est un adolescent qui est en classe de seconde. Lors de son cours d'anglais, il tombe amoureux d'une jeune fille qu'il prénomme Apothéose. Le matin, il aime la regarder par la fenêtre de sa chambre, quand elle passe pour aller au lycée. Jusqu'au jour, où il se penche tellement, qu'il tombe.
Wilco est hospitalisé sur le champ. Il va se réveille tétraplégique et ne pourra plus parler, ce qui ne l'empêche pas de penser et de s’envoler de son corps. Le lecteur devient le confident des réflexions de Wilco. Il nous parle de sa famille : ses parents, sa sœur aînée et sa grand-mère, de son meilleur ami Vadim, de la façon dont ils réagissent à cet accident, et bien sûr d'Apothéose.
Mais surtout le lecteur va avoir accès à l'imaginaire de Wilco, car de son lit il a besoin de s'évader, de faire ce qu'il ne peut pas faire dans la réalité (s'inviter à la fête d'anniversaire de Vadim, séduire Apothéose), s'imaginer la vie des personnes qui l'entourent. Il se raconte des histoires qui lui permettent de continuer à vivre parmi les siens, de se projeter.
La quatrième de couverture laisse deviner un sujet plutôt léger : les amours adolescentes plutôt drôles. Le protagniste serait un genre de « Gaston Lagaff » qui tombe de sa fenêtre en essayant de séduire. Mais il n'en est rien !
Cependant, le thème du handicap est traité sans apitoiement. Wilco reste un adolescent plein de vie à travers ses pensées et ses préoccupations. L'auteure fait confiance à ses jeunes lecteurs car elle n'a pas écrit dans un style simple et très accessible. Le livre est publié dans la collection jeunesse mais aurait très bien pu l'être dans une collection adulte.
C'est un roman surprenant et bien écrit sur un sujet qui n'est pas simple à aborder sans en faire une histoire triste. « Proxima du Centaure » m'a fait penser au livre « Dieu, me déteste » d'Hollis Seamon : le personnage est hospitalisé pour une maladie grave mais c'est un adolescent avec les mêmes préoccupations que tous les autres. Et malgré cette épreuve, il est bourré d'humour et ne s'apitoie pas.
Cependant dans le livre de Claire Castillon, il m'a manqué quelque chose pour que cela soit un coup de cœur. J'ai eu du mal à m'attacher aux différents personnages. Peut-être parce que l'histoire est trop centrée sur le personnage d'Apothéose.
J'ai beaucoup apprécié ce livre qui plaira aux ados et adultes qui veulent être surpris et qui apprécient les livres traitants du handicap sans être larmoyant. Wilco est avant tout un jeune homme amoureux avant d'être tétraplégique.
Je remercie les éditions Flammarion Jeunesse.
Voilà un roman très loin d’être mauvais par les sujets et problématiques qu’il met en avant de manières assez peu commune, avec autant de bon sens que d’humour, pour lequel je n’ai malheureusement pas accroché.
D’abord, par le manque d’attachement au protagoniste (Wilco, 15 ans, fou amoureux de la belle Apothéose qui, à force de la regarder par la fenêtre, finit par tomber du 5ème étage et devenir lourdement handicapé) que je n’arrive pas vraiment à expliquer.
Une écriture contemplative, poétique et assez écourtée qui tombe, je trouve, dans l’excès du trop et du trop peu. C’est avec difficulté que j’ai progressé, trouvant le texte trop ampoulé et souvent peu clair. Et c’est sans doute ce qui a fait que j’ai été peu (ou pas) bouleversée par la situation (jusqu’à a toutefois les dernières pages qui n’ont pas manqué de me serrer le cœur). Je n’ai pas véritablement été touchée par l’amour que vit Wilco, et ça m’a clairement contrariée.
Par contre, le décalage atypique entre la narration (que j’ai trouvé joyeuse, sans apitoiement, plaine d’autodérision) et les réactions des uns et des autres (surtout des parents !) avec les faits (graves) m’a bien plu. Et c’est cela qui m’a permis de tenir jusqu’au bout et surtout de revoir mon jugement initial. Car si j’ai peiné à avancer, si malgré le fait que je n’ai pas accroché, je dois bien avouer que Claire Castilon déroule là ingénieusement et de manière tout à fait originale une multitude de thèmes et de questionnements sur l’adolescence, les rapports familiaux, humains, sur le handicap (et le regard des autres), sur la vie et la mort, sur l’amour, la solitude. C’est fait par petites touches, avec quelques mots (sans avoir besoin d’être développé plus que ça) et avec sensibilité................................................
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