Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
Non loin du village de Rivière Brûlée, trois adolescents partent camper dans la forêt. C'est l'été, ils se réjouissent de passer ces trois jours au grand air. Le premier jour est idyllique. Le soir, à la veillée, ils se racontent des histoires de fantômes, jouent à se faire peur. Mais le lendemain, au retour d'une baignade dans la rivière, ils ont la nette impression que leurs affaires ont été déplacées. Ils sentent comme une présence autour d'eux. Leurs peurs vont se concrétiser de la manière la plus effrayante...
Andrée A. Michaud revisite le film Delivrance avec un une intensité et un brio narratif dignes de Bondrée.
Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
D'entrée de roman, on sent qu'il va se passer quelque chose avec ces trois ados, et quelque chose de pas joli.
L'auteure instille un climat tendu qui durera tout le long de la lecture.
J'ai aimé suivre Aby, Alex et Jude chacun dans un destin différent.
J'ai presque crié à chaque personnage : mais suit ton instinct, bon sang de bois !
Un bémol : trop de détails quand j'aurais voulu que le récit aille plus vite.
Entrer dans l’univers de cette auteure canadienne, c’est pénétrer dans un monde fait de forêts profondes, de mystères, de poésie des lieux mais aussi de cauchemars. Car c’est bien connu, la forêt de nos contes d’enfants recèle peut-être des trésors, mais aussi des monstres auxquels il est parfois impossible d’échapper.
Tout avait bien commencé, pourtant, en ce beau matin d’août. Trois adolescents, Jude, Abe et Alex, partent vivre l’aventure de leur jeune vie, à savoir quelques jours dans la nature sauvage qui borde leur village, Rivière-Brûlée, avec une rivière justement, La Brûlée, au-delà de laquelle on entre dans le royaume des contes. Joie des premières vacances sans parents, excitation d’une liberté gagnée, fougue encore enfantine … Ces trois ados respirent la belle vie. Pourtant, le lecteur est prévenu dès la première phrase : « Le mardi 18 août d’une année dont on se souviendrait plus tard comme d’une année de deuil et de stupéfaction ». Voilà, on a une longueur d’avance sur les héros de cette histoire et l’on commence à frissonner avant même qu’il ne se passe quelque chose. Notre imagination va gamberger, et comme à Guignol, on a envie de crier aux trois ados, « Attention ! Fuyez ! ». Et bien sûr, ils n’entendent pas.
L’auteure instille doucement mais sûrement un climat d’angoisse, en alternant les scènes de bonheur simple et joyeux, avec les petits détails qui nous conduisent du côté du monstre des contes, bien réel celui-là, celui qui va transformer les jeunes gens en proies toute désignées de ses pulsions malsaines. Rien de pire que de se sentir observés sans en être sûr … Rien de plus inquiétant que de ne pas voir ses affaires à la place où on les avait laissées … Petit à petit, tout devient matière à se poser des questions, jusqu’à ce que le loup sorte du bois et se jette sur une proie …
Parallèlement à ces heures qui tournent à l’angoisse viscérale, on suit la vie du village, où a lieu la foire annuelle. Autre excitation, celle des adultes cette fois, parenthèse dans la vie rude de ces habitants un peu loin des villes. On découvre alors une sorte de chronique sociale, à travers quelques personnages, tels les parents des trois jeunes, ou Shooter, un peu marginal.
Quand vient le jour du retour, le père de Jude va comme convenu à leur rencontre, pour ramener les trois ados. Ni Jude ni les deux autres ne sont au rendez-vous.
Commence alors un autre volet, celui des recherches. On suit les habitants, les parents, effondrés, le monstre aussi, car on le connaît. Ce choix de l’auteure n’en est que plus fort, et augmente le suspens, la tension.
Ce roman joue avec les nerfs du lecteur de manière tellement puissante qu’on se sent impliqué dans l’histoire comme si l’on était un habitant de Rivière-Brûlée …Il est rare de ressentir cela ! L’écriture d’Andrée A. Michaud, entre tension narrative et descriptions poétiques des lieux, émaillant son texte sans l’alourdir d’expressions québécoises, nous embarque dans un voyage quasi sans retour car on sent bien que « l’après » ne sera pas rose.
À lire, à découvrir !
C est l été au canada , jude abe et alex, 15 ans partent camper en foret. Un moment attendu de lacher prise dont les 3 ados complices revent depuis des mois. rapidement , passé les baigrances dans la riviere , les marshmallows grillées au dessus du feu de bois, les bieres tiedes descendus et les histoires a se faire peu, les 3 copains se sentent observés. pas question toutefois d écourter cette viree liberatrice. Un drame se produit , alors que non loin de la dans le village de riviere bruelee une fete rurale bat son plein. Ce puissant roman marque tant par son écriture ciselee, ponctuee d expréssions et de jurons quebecois, que par l ambiance qu il essaime au fil de ses pages , autour de destins brisées , à l aube d une vie d adultes
Tout en étant un roman noir le suspens est la ,et coup de cœur aussi pour cette histoire dramatique et que l on voudrais vraiment savoir la fin une bonne lecture
Prenez un pitch simple (3 ados insouciants partent camper dans la forêt et l’histoire vire au cauchemar) et écrivez un très très bon livre.
Pour cela il vous faudra le talent d’Andrée A. Michaud et ce n’est pas donné à tout le monde.
Il vous faudra être capable d’installer la tension en quelques pages, de construire une atmosphère qui glace le sang.
Il vous faudra être capable de ne pas vous en contenter pour faire dévier votre récit vers plus d’intériorité, être capable de décortiquer les émotions.
Il vous faudra aussi et surtout savoir écrire. De longues phrases généreuses où se mêlent la nature, la poésie, la souffrance.
Au Canada, près de Rivière-brûlée, trois adolescents décident d’aller faire du camping sauvage dans la forêt. Judith, Abigail et Alexandre sont ravis de passer quelques jours ensemble, en pleine nature, loin de leurs parents. Autour du feu, ils se racontent des histoires et jouent à se faire peur. Après une baignade dans une rivière, les trois amis ont l’impression que leurs affaires ont été déplacées et ressentent comme une présence qui les observe. Très vite, la menace se précise et les jeunes gens se trouvent traqués. Les vacances tournent au cauchemar. Les adolescents se lancent dans une course effrénée afin de lutter pour leur survie dans un paysage magnifique mais hostile. Le lecteur retient son souffle jusqu’au dénouement tragique.
Dans ce roman noir psychologique, la tension et l’angoisse sont omniprésentes et poussées jusqu’à leur paroxysme. L’intrigue est bien menée. L’auteure excelle pour instiller une ambiance étrange et anxiogène. L’atmosphère du récit est dense, étouffante et pesante.
J’ai aimé retrouver la plume et le talent d’Andrée A. Michaud, même si mon plaisir n’a pas égalé celui ressenti à la lecture de Bondrée. La langue est riche et singulière, mélange de français, d’expressions québécoises et d’anglais. Elle met en avant le lieu atypique de l’action qui se déroule à la frontière des États-Unis et du Canada. C’est un vrai régal de découvrir cette culture canadienne. La force de ce roman est d’explorer les sentiments, l’impact et les répercussions durables de ce drame, sur les victimes directes, collatérales mais aussi sur leur entourage et les habitants du village.
Andrée A. Michaud revisite avec brio le film « Délivrance » et nous plonge dans un roman d’atmosphère captivant et envoûtant.
Lorsque l’orage éclata ce 21 août, jour de la foire agricole de Rivière-Brûlée, Abe, Judy et Alex qui campaient au bord de la rivière, étaient déjà les proies d’un redoutable prédateur.
Ce jour-là, les trois adolescents ne le savaient pas encore, mais ils ne quitteraient jamais plus ces bois de la forêt canadienne.
Et quand le vent d’Ouest se mit à souffler, le soir d’Halloween, la petite ville de la province du Québec allait vivre une des journées les plus violentes de son histoire.
Andrée A. Michaud nous entraîne dans une traque effrénée à travers cette forêt profonde au cœur de laquelle coule la rivière Brulée, qui va transformer la semaine de camping de ces jeunes, en une lutte pour leur survie.
Et nous courrons avec Judy, avec Abe, avec Alex, prenant tous les risques pour sauver leur vie, tentant d’échapper nous aussi à « l’homme-oiseau » qui les poursuit, tombant et nous relevant avec eux, jusqu’au bout de nos forces de lecteur.
Chaque bruit émergeant des profondeurs de la forêt nous fait trembler de peur et les images que l’autrice québécoise fait défiler devant nos yeux, sont tellement vivantes et réalistes qu’elles imprègnent nos sens et se gravent dans notre mémoire. Avec une connaissance parfaite de la nature et de tout ce qui la peuple, elle nous plonge dans une intrigue aussi terrifiante que passionnante.
J’ai retrouvé avec un grand plaisir l’écriture très littéraire de l’autrice de Bondrée et de Rivière tremblante, qui joue avec nos nerfs, nous laissant croire à tous les possibles, au gré de son imagination fertile. Un roman noir dans la veine du nature writing que j’ai lu avec des sensations plein la tête et qui m’a tenue en haleine jusqu’à son dénouement.
Un petit conseil : Si vous allez un jour faire du camping sauvage au bord d’une rivière, évitez d’évoquer le film Délivrance, ça porte malheur.
Coup de cœur pour le dernier livre d'Andrée Michaud « Proies », rien qu'en lisant la quatrième de couverture, on comprend qu'on va vivre un événement dramatique. Nous sommes au Canada et on retrouve de nombreuses expressions qui font tout le charme des personnages de ce roman noir, notamment les grossièretés qui ne sont pas les mêmes qu'en France, un vrai plaisir. Trois adolescents obtiennent la permission de partir faire du camping dans la forêt, pendant quelques jours. Si tout se déroule parfaitement la première journée, rapidement, ils comprennent que quelque chose cloche, ils se sentent observés et ils n'ont pas tort. Les heures passant la nature se transforme et de paisible, elle devient hostile. La suite du récit fait apparaître, les parents inquiets, la vie du village, les voisins et le personnage malveillant. Pour ma part, il m'a rappelé en moins violent, le scénario de Délivrance le film de John Boorman. Les personnages sont perdus dans une nature sauvage et se font agresser par des gars tordus du coin.
Avec un style d'écriture qui lui est propre, l'auteure sait créer une atmosphère oppressante et sombre. Il se dégage une certaine poésie dans la description saisissante de la nature sauvage du Québec aussi bien qu'une ambiance qui se dégrade au fil des pages. Il y a de bonnes montées en tension à donner de la tachycardie au lecteur. Les personnages sont complexes et bien développés et le roman explore des thèmes tels que la violence, la culpabilité, la perte et l'amitié. Andrée Michaud y livre une réflexion sur la nature humaine et la violence qui peut surgir de ses recoins les plus sombres. C'est un livre captivant qui ne laisse pas indifférent et qui plaira aux amateurs de romans policiers et de suspense psychologique. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/03/04/39834204.html
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