Un vieil homme, dans le bar où il va tous les jours assouvir ses deux passions : boire jusqu'à plus soif et contempler la patronne, la belle et inaccessible Madeleine, se voit remettre un soir, de la part d'un inconnu, un CD où il découvrira l'enregistrement des séances d'une association d'un genre nouveau : les Ploucs anonymes. En l'écoutant, chez lui, puis chez la belle Madeleine, qui se révèle un peu moins inaccessible, il apprendra quelle a été la vie de l'homme qui lui a fait cet étrange présent. Mais surtout, il sera initié aux arcanes du monde nouveau, à sa niaiserie, à son rêve de nier toute obscurité en l'homme, de le débarrasser du mal et, par là, de lui-même.
À la fin de cette farce réjouissante et sinistre, l'auteur écrit : « Les trois quarts de ce que vous avez pu lire dans les enregistrements de séances proviennent d'articles découpés dans la presse (française, espagnole, italienne). Ce qui tend à prouver que l'auteur, d'une part, est un fainéant ; que la presse en question, d'autre part, est fort généreuse en articles ridicules dont presque plus personne ne rit ; et que ce roman, enfin, a tous les documents en règle pour naviguer dans les eaux du plus authentique réalisme contemporain. »
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