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2044. La Terre est à l'agonie.
Comme la majeure partie de l'humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l'OASIS - un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l'OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l'OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars ! Multinationales et geeks s'affrontent alors dans une quête épique, dont l'avenir du monde est l'enjeu. Que le meilleur gagne...
Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu le film de Speilberg, inspirée de ce livre. À la base, je ne savais pas que c'était un roman, donc je me suis dit que ça serait intéressant de lire l'original. Eh bien, autant le livre que le film, j'aime bien. Entre les deux formats, il y a une base commune mais le reste est assez différents dans l'action.
Histoire : Monde un peu post-apocalyptique, où les riches sont très riches et les autres très pauvres. Un monde où il est difficile de se faire une place pour survivre. Pour soulager les maux des gens, Halliday décide de créer l'OASIS : un monde virtuel où il est bon de s'évader pour échapper au quotidien. Lorsque Halliday meurt, il laisse l'OASIS ainsi que sa fortune à celui qui réussira à trouver l'œuf à travers une série d'énigmes. Mais cela peut prendre des années avant la résolution de cette énigme.
J'aime bien la façon dont se déroule l'histoire même si j'aurais préféré un peu plus de moment passé sur la résolution des quêtes. Mais l'ensemble est bien construit, on a des gentils, des méchants, des trahisons, un soupçon d'amour.
Personnage : Le personnage principal est Wade, jeune lycéen. Il est le premier à réussir à être affiché sur le tableau des scores. Autour de lui, gravite son meilleur ami et une jeune demoiselle. Et forcément, il y a des méchants.
Le tout est très bien construit, on suit leur progression, leurs déceptions, leurs joies. On ressent bien le côté virtuel/réel où dans l'un, on se crée une image et une histoire, et dans l'autre, on se cache, on essaye au maximum de se rendre invisible, de garder son anonymat. Je ne me suis pas attachée à un personnage en particulier, car c'est vraiment un tout, même si Wade est dominant dans l'histoire.
L'OASIS : un monde virtuel où l'on peut « presque » tout faire, où chacun peut s'inventer sa propre vie. Une réalité virtuelle avant l'heure. On peut même aller à l'école et passer ses diplômes qui seront valides dans le monde réel. Et comme dans notre monde à nous, cette réalité virtuelle devient une drogue pour certains, un vrai travail pour d'autres. Finalement, on a les mêmes soucis.
Univers : Attention, si vous ne connaissez rien aux années 70/80/90, ce roman peut être indigeste. En effet, tout tourne autour de la culture « geek » : les premiers ordinateurs, les premiers jeux sur console, les bornes arcades, les comics, les séries, les films, etc. Il y a énormément de référence et ce n'est pas juste une part page, cela peut être 3 par ligne ^^ Cela ne m'a pas dérangé, j'ai plongé dans cet univers sans souci même si par moment, je n'ai pas saisi toutes les références (surtout au niveau des consoles et des jeux) mais j'avais assez de connaissance pour pouvoir plonger dedans, et puis surtout, c'est ma génération, donc je m'y retrouve assez facilement.
Différence film/livre : L'idée principale du roman se retrouve dans le film, mais de façon totalement différente. On a bien la chasse à l'œuf, cependant les quêtes sont différentes, on ne connaît pas le texte exact de celles-ci. C'est pareil pour les personnages : dans le roman, Daito, Sho et Artémis ne rencontrent Wade qu'une fois que ce dernier a trouvé la clé et s'affiche au tableau des scores. Dans le film, tous ces personnages se connaissent et il n'y a pas la même tension, compétition.
Après, un film est très souvent différent du livre, car il faut bien faire des coupes pour éviter les longueurs, mais là, c'est carrément un changement d'histoire, pourtant cela n'a pas dû déplaire à l'auteur vu qu'il a fait partie de l'équipe des scénaristes. Malgré tout cela, j'ai bien apprécié le film aussi et je me demande comment la suite va être adaptée au cinéma.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai bien aimé ce roman et le film aussi. Donc si l'idée de plonger dans l'univers « geek » ne vous fait pas peur, allez-y, vous allez passer un bon moment ! Au pire, regardez le film, vous aurez une idée de quoi il en retourne ^^
Cela faisait longtemps que je voulais lire Player One d’Ernest Cline, mais j’avais un peu d’appréhension, car ce sont tout de même 624 pages et bien qu’amoureux et nostalgique des décennies 80 et 90, j’avais un peu peur de me retrouver avec un bouquin avec des références bien trop geek pour moi.
Ce qui fit pencher la balance du côté obscure de la lecture, fut que Steven Spielberg serait le réalisateur du film tiré du livre. Non que toutes les adaptations de Spielberg soit un gage de réussite, mais que Steven Spielberg est un peu le Papa à E.T l’extraterrestre, des Grimlins, Marty McFly ou bien encore des Goonies, ce qui, à mes yeux, fait de lui, une valeur sûre dans côté référence dans le retro-nostalgico-eighties.
Et là, pif paf, une véritable claque, un bonheur à lui tout seul ! Je savais que j’allais être facile à convaincre, et pour le coup, cela n’a pas loupé.
2044, la terre est à l’agonie, le chômage est à des niveaux stratosphériques, une grande partie de l’humanité passe le plus clair de son temps sur l’OASIS, un univers virtuel où tout a chacun peut être ce qu’il veut.
James Halliday créateur de l’OASIS, a laissé en héritage en plus de l’OASIS des milliards de dollars. Mais pour hériter de sa fortune, il faut trouver les trois clés, afin d’obtenir l’œuf de pâques. Et commence une véritable chasse aux trésors virtuels.
Après la lecture de ce génialissime roman, j’ai me suis fait le grand chelem, j’ai écouté le livre audio et également, bien entendu regarder le film.
Il n’y a absolument rien à dire sur le l’audiobook qui est une fidèle lecture du livre avec un véritable jeu d’acteur de la part d’Antoine Doignon qui réussit à entrainer l’auditeur dans son histoire. Donnant la voix à chaque personnage du roman.
En ce qui concerne le film, il est certain qu’il s’agit d’une adaptation d’un livre et bien souvent l’adaptation n’est pas à la hauteur du roman. Cependant, bien qu’il y ait certaines largesses telles que les quêtes en elles-mêmes, l’esprit du livre et respecté. On retrouve bien la griffe de Steven Spielberg et pas mal de clin d’œil discret mais certain a l’univers des jeux vidéo et cinématographique des 80-90.
Et des petits clins d’œil, on en trouve à foison dans ce long-métrage.
Fratellis : Lors de l’attaque de IOI, on peut apercevoir un restaurant appelé Fratellis, comme la famille des méchants dans le film des Goonies.
Jeu de société Simon sur la veste d’Halliday :
On voit James Halliday avec un pin's a l’effigie du jeu de société électronique Simon, jeu iconique de la fin des année 70 début des années 80. Le jeu trouvait son origine dans le jeu pour enfant « Jacques a dit » ou encore « Simon says » en anglais. Le jeu, électronique, éclairait une des quatre couleurs et produisait un son toujours associé à cette même couleur. Le but du jeu étant de reproduire la plus longue des suites.
King Kong : On reconnait ici la scène mytique, du film non moins mythique King Kong.
La De-Lorean : Qui n’aura pas reconnu la fameuse De-Lorean de Retour Vers le Futur qui permet a Marty et au Doc de voyager dans le temps.
Chucky: Chucky la poupée de sang fait ici son apparition comme munition que Zack lance depuis la De-Lorean, doublé petit clin d’oeil qui n’est pas sans rappeler Lorsque Mario Bross lance des champignons.
Shining : Sans oublier bien entendu la référence au film Shining de Stanley Kubrick sorti en 1980 avec Jack Nicholson. En fan de Stephen King, je ne pouvais pas passer à côté, ni vous d’ailleurs.
Que puis-je encore vous dire, mise a part que si vous n’avez pas encore vue le film, lu le livre ou bien encore écouter l’audiobook c’est le moment de le faire sans aucune hésitation.
Difficile de noter Player One...
Là ou un amateur de SF, de pop culture des années 80, ou un geek endurci pourront crier au génie, le lecteur non-initié remarquera les (assez nombreux) défauts du livre. Le roman d’Ernest Cline est parfois trop bavard et trop référencé quand son auteur touche à son domaine de prédilection, cet univers eighties particulièrement culte. C’est un vrai plaisir d’un point de vue encyclopédique, mais on peut imaginer que cela puisse laisser de marbre un lecteur moins averti. Quant aux personnages, même s’ils sont relativement bien définis et attachants, leur psychologie n’est pas toujours convaincante dès lors qu’ils interagissent.
J’avoue avoir lu Player One parce que le film « Ready, Player One »de Spielberg arrivait en salles et que je préférais découvrir le roman auparavant. Les 600 pages se lisent assez rapidement et la connaissance de cet univers (et plus précisément de « ces » univers, puisque le récit se développe sur plusieurs mondes) est appréciable. Avec le recul, je retiens justement le génie de Spielberg, qui est parvenu de faire d’un livre assez peu accessible et parfois bancal, une adaptation ciné exigeante, intelligente mais finalement grand public.
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