«Vous savez, vous, que la rue existe par ceux qui la vivent. Par leur présence, leur passage, leur empreinte. Le tracé le plus raide, le béton le plus dur, l'esplanade la plus carrée, se transforment parce qu'un pékin s'y est posé. Vraiment posé. Le temps d'une cigarette, d'un coup d'oeil, d'un sandwich. Le coin de rue naît du geste. Simple, évident, quotidien.»
L'auteur nous entraîne sur les traces de sa jeunesse dans la banlieue parisienne, citant au passage divers auteurs à qui il ressemble.
Les allusions à des chansons populaires m'ont plu.
Se laisse lire, sans plus.
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