C’est le moment de découvrir tous les romans en sélection pour la 11e édition du Prix…
Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l'école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l'a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants - où était Gloria ce soir-là ? -, et comprendre enfin quel rôle l'avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire.Jusqu'où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l'extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l'inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l'affronter.
C’est le moment de découvrir tous les romans en sélection pour la 11e édition du Prix…
Une histoire surprenante .
J'ai adoré la fin qui nous est amenée par petites touches , l'air de rien .
La construction du récit qui alterne les chapitres pour deux époques différentes est intéressante .
Le personnage de Gloria, son identité nous laissent perplexes ...
Je tenterai un autre récit de cette auteure que je ne connaissais pas .
Cette Gloria (avec ses 2 filles) qui plante tout dès les premières pages, m'a bien surprise. Un rythme effréné nous tient également par la présence de chapitres très court...une écriture simple qui tient sa course à en finir rapidement.
Ovaldé ne fait pas partie de mes auteures favorites celui-ci me réconcilie.
Incapable de savoir si j'ai aimé ou non ce livre.
Je ne l'ai pas détesté en tout cas.
Une mère plaque tout, dans le feutré, pour s'enfuir avec ses deux filles. Direction la maison de vacances de son enfance.
Dès le départ, on la sent piégée. Dans quel sens, impossible à définir avant le dénouement. Traquée, oui, mais en tant que victime ou coupable ?
Sur la quatrième de couverture, on me parle d'un road-movie haletant. Bon. Mais le livre se déroule en très très très grande majorité en Alsace, et puis c'est marre. Quant à haleter...
J'exagère, c'est plutôt bien construit, l'écriture de l'auteure gagne en urgence au fil de l'avancée du roman. Une écriture tout à fait correcte, on voit bien pire ces derniers temps !
Alors quoi ?!
Je ne sais pas.
Ça se lit sans difficultés, un roman court, fluide. Dont il ne restera rien. Dans un an, face au même bouquin, je serai incapable d'en résumer la trame.
C'est d'abord le titre qui m'a attirée... Personne n'a peur des gens qui sourient... Est-ce que sourire permettrait de passer incognito ?
Jolie découverte que cet auteur dont je n'avais jamais lu de livre. J'y retournerai.
Etrange mais attachante cette Gloria.
Peu de monde dans sa vie :
ses deux filles
son mari décédé
oncle Gio
l’avocat de son père.
Voilà son univers.
Elle semble un peu bipolaire, mais elle a un tempérament exceptionnel Gloria.
Aimante, farouche, déterminée.
Quelque chose la menace, elle fuit avec ses filles.
L’histoire est simple et complexe à la fois.
Suspense de bout en bout
.Plus que l’histoire, c’est la construction du récit qui est remarquable.
Retours en arrière.
On avance par petites touches.
Les questions demeurent.
Tout est fin, subtil.
Véronique Ovaldé se révèle encore une fois une excellente romancière
Qui n'a jamais été tenté de tout plaquer et partir, comme ça, du jour au lendemain ? C'est en commençant son histoire par une fuite que s'ouvre le dernier roman de Véronique Ovaldé, j'ai nommé l'intrigant Personne n'a peur des gens qui sourient. Si Gloria, maman de Stella et Loulou, prend la poudre d'escampette avec sous les bras enfants et Beretta, ce n'est pas par gaieté de cœur. Bye-bye le soleil méditerranéen, bonjour l'Alsace ! En quittant les reliefs ensoleillés pour gagner la maison maternelle de Kayserheim longtemps désertée, Gloria se cache d'un passé qu'elle seule semble connaître... Quelle menace fuit-elle ? Pour comprendre cette désertion, il faut alors remonter le fil du passé. De la petite enfance de son héroïne dans le Grand Est aux rives de Villenargues, la romancière distille les indices au compte-gouttes, développant ainsi un suspense aguicheur... Allez, je vous dis tout et plus encore, à l'écrit comme en audio !
D'une lenteur envoûtante, les personnages centraux prennent place et investissent la vie de Gloria. Ainsi, on y rencontre Tonton Gio, patron de "La Traînée", le bar du village et non un vieux mac pervers comme le nom le suggère... On y côtoie aussi brièvement une désertrice maternelle et un père amoureux, mais surtout l'amour sous les traits de Samuel tout comme une menace invisible d'un certain Santini.
Si Samuel est bien le père des enfants de Gloria, que lui est-il arrivé ? Comment ce faussaire a-t-il rendu l'âme ? Quel rôle Santini, avocat de métier, joue-t-il dans cette histoire ?
Au rythme des souvenirs, Véronique Ovaldé fait de ce récit l'histoire d'une fille, d'une mère, d'une femme. Tout simplement. De ce personnage fascinant de complexité, elle livre les secrets et ouvre les portes de cet esprit bouillonnant et radical au sang-froid étonnant.
D'une jolie plume, le dixième roman de l'auteure ne révèle cependant aucun réalisme magique, codes déjà repris dans de précédents romans, et souffre d'un léger souffle romanesque qui m'avait tant séduit chez elle. Moins soigné, peut-être à l'image de la fuite de la protagoniste, le livre apparaît comme une urgence, un aveu presque.
Assez joyeuse et lumineuse malgré les orages passés et à venir, l'histoire de Gloria, plaisante et mystérieuse, fait écho au dernier livre de Nathacha Appanah ainsi qu'à L'aube sera grandiose, roman jeunesse d'Anne-Laure Bondoux.
Faux thriller donc, Personne n'a peur des gens qui sourient révèle ainsi l'instinct de survie d'une femme, d'une mère. Je terminerais alors sur ces mots : méfiez-vous des apparences...
Lien blog : http://bookncook.over-blog.com/2020/06/booktube-audio-personne-n-a-peur-des-gens-qui-sourient-veronique-ovalde.html
L Envoutante recit de veronique ovalda avance par minuscules sauts delicats , comme les araignees d eau à la surface d une riviere . L air de rien , le lecteur revisite l enfance de gloria , ses battements de coeur , sa debrouille et la decouverte de la meternité . La genese de sa colere , en somme
veronique obalda ne s y est pas trompée, la colere elle le jsutifie et l enracine , cette magistrale approche tranche avec tout un discours actuel de bienveillance , d appel a la diplomatie , mais la litterature est un acte de révolte, celle de glorai se veut un acte d obstination et de survie , hermetique aux scrupules. GARE aux femme en colere, elles ouvrent la voie::!!
Un roman intriguant par son thème abordé !
Une mère fuit, emmenant ses filles dans un lieu isolé. Gloria veut échapper à qui ? A quoi ? Et pourquoi ?
Pour le découvrir, il faudra aller jusqu'au bout du livre...
Malgré une certaine lenteur, je me suis laissée emporter par cette histoire surprenante où une mère est capable de tout pour protéger ses enfants ! J'ai aimé ce personnage qui ne perd jamais son sang-froid.
Presque un thriller, une lecture qui m'a plu avec une bonne intrigue et une chute réussie.
Premier roman que je lis de cette auteure, on m'a vivement conseillé de lire Ce que je sais de Vera Candida, ce que je vais m'empresser de faire.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/08/bellevue-personne-na-peur-des-gens-qui.html
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