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Après Elle hurle, nous jouons, où elle dessinait en creux un superbe portrait de sa mère, Christine Payeux poursuit ici son aventure à travers la forêt énigmatique des siens, soumettant cette fois le père à son regard aigu d'enfant. D'une écriture à la fois lyrique et cruelle, familière et intemporelle, elle s'attache à cerner, par progression concentrique, les ambiguïtés de la relation père-fille, ce mélange de vénération muette et d'indifférence, d'élans et d'amour déçu.
Le lecteur y reconnaît, comme dans le précédent ouvrage, son art d'observation des menus gestes, des expressions (il y a du Sarraute dans cette approche) et des postures qui tissent la trame d'une famille. C'est aussi le portrait paradoxal d'un mari dominateur, apparemment sûr de lui mais jaloux jusqu'à la folie, miné dans le fond par la solitude.
Surtout, ce qui s'écrit puissamment ici, c'est la douleur secrète des filles, leur difficile accession à l'âge de femme, et le parfum de liberté qu'elles découvrent alors. On ressort profondément ému de cette exploration de vérités contradictoires, au bout de laquelle luit une déraisonnable espérance.
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