Le nô est la plus ancienne forme de théâtre encore pratiquée, élevée au rang de « trésor national vivant » au Japon. Extrêmement formel, impliquant deux personnages masqués joués par des acteurs-chanteurs exclusivement masculins, le nô est, à maints égards, un art religieux. Il conte des histoires de dieux, et sa stylisation et ses codes en font un art essentiellement japonais.
Les nouvelles du présent recueil cherchent à transmettre un écho du nô tel que l'ont véhiculé les traductions et les représentations au théâtre et au cinéma, en laissant de côté la scène, les costumes, les masques, la musique et la danse pour ne garder que les mots avec leur richesse et leur double sens qui permettent de dire l'ambiguïté, la subtilité des sentiments, la frontière floue entre les vivants et les morts, les humains et le surnaturel, et l'omniprésence de la nature.
Les 34 nouvelles du présent recueil ont une paternité tantôt identifiée, tantôt inconnue. L'histoire ou la légende à laquelle elles se rattachent est indiquée en fin de volume.
34 contes inspirés du nô. Ce n’est pas le genre de poésies que j’ai l’habitude de lire et c’est essentiellement ça qui m’a attiré en premier lieu. J’aime la calligraphie japonaise et les Haikus et maintenant je peux dire que j’aime aussi le Nô. Un recueil que j’ai pris plaisir à découvrir, j’ai aimé la poésie des mots, les ambiances et les thématiques abordées par l’auteur.
Très réussi, j’ai vraiment apprécié et je pense que par la suite je me documenterai sur ce type de théâtre qui a des codes bien précis. Les contes sont très courts et se lisent assez rapidement, ce qui est très pratique lorsqu’on a un temps limité de lecture.
VERDICT
Un très joli recueil de contes autour du Nô. A offrir , lire et partager que l’on aime la poésie ou non
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/05/11/pavillon-lunaire-griffiths-paul/
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