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Le travail de Park Seo-Bo s'inscrit d'abord dans le champ de l'art informel à la fin des années 1950, avant que l'artiste ne s'attache au geste expressionniste, comme avec les séries « Primordialis » et « Hereditarius » au début des années 1960.
La série « Écriture », qu'il qualifie de « voyage de la main », commence au milieu des années 1960 et marque un nouveau chapitre dans son univers artistique. Les toiles de peinture sont couvertes d'huile gris clair ou crème, des lignes continues y sont tracées au crayon, alors que les surfaces sont encore humides. À travers cet acte répétitif rythmé par son corps, Park Seo-Bo met en place son univers spirituel.
Au début des années 1980, Park Seo-Bo utilise le hanji, un papier coréen traditionnel, afin de souligner davantage l'importance du matériau. Il superpose des couches de hanji humide sur la toile, sature les épaisseurs d'aquarelle, puis marque la surface du papier avec ses doigts ou des outils, poussant la matière et créant des traces et des reliefs. Dans ses oeuvres ultérieures, il introduit des éléments structurels plus verticaux et une atmosphère plus stricte, plus méditative et plus sobre. Dans ces oeuvres, dont la tridimensionnalité ne se perçoit que de près, il laisse peu à peu apparaître des couleurs plus diverses que les couleurs neutres qu'il utilisait jusqu'alors. Ces couleurs inspirées de la nature, comme la « couleur de l'eau », confèrent une nouvelle dynamique aux oeuvres. Souvent considéré comme un minimaliste, Park Seo-Bo module de cette façon son interprétation de la philosophie et de la sensibilité orientales.
Les oeuvres de Park Seo-Bo résultent d'une intense et profonde réflexion et d'une grande énergie physique, incitant le public à dépasser la simple appréciation visuelle pour comprendre et éprouver pleinement les oeuvres. Ce procédé, consistant à se vider de soi, reflète la conviction de l'artiste que « le moins incarne le plus » et marque sa conception de « l'art » discipline de l'esprit.
Dans un touchant hommage à l'artiste, le critique d'art français Pierre Restany suggérait en 1994 qu'Yves Klein et Park Seo-Bo « différaient de par leur destin et non de par leur nature ».
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