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Blex Bolex est passé comme beaucoup d'autres, par une formation aux Beaux-Arts. Il a consécutivement travaillé comme vendeur de sandwiches, imprimeur de sérigraphies, il a été éditeur chez Cornélius, puis est devenu illustrateur pour la presse et l'édition . Parallèlement, et de façon continue, Blex Bolex a toujours fabriqué des livres, véritables supports artistiques pour lui. Il dessine, peint, écrit ou réfléchit pour ça. À l'origine, son père lui a transmis l'envie de dessiner. Il reproduisait à sa demande des couvertures de Tintin ou de Mickey. Le petit Bernard, encore loin d'être né sous son nom d'artiste, s'endormait en y pensant, et le lendemain, un dessin était là sur la table comme par magie ! C'est pour cette raison que Blex Bolex aime tant l'imprimerie : « Une machine fait le dessin pour toi, et c'est beau ! » Par la suite, il lit Hergé, puis plus tard, découvre Gary Panter, Charles Burns, David Sandlin, Richard McGuire, Willem, Franz Masereel, Georg Grosz, Basquiat, les constructivistes russes, Dada... du beau monde, en somme ! Blex Bolex aime l'art pariétal par-dessus tout et avoue un goût immodéré pour les boîtes d'allumettes du XIXe et début XXe siècle (surtout japonaises), les estampes populaires chinoises, ou encore l'Art Déco. Blex Bolex est un artiste cultivé, pointu, qui sait adapter son art aux lecteurs auxquels il s'adresse sans jamais altérer sa singularité.
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