Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Parcourir Outrebleu, c'est être en présence des corps, le poète écrit avec le feu, les étoiles, mais à partir du corps et les cinq sens en éveil. Récep-tacle des sensations, il est aussi l'espace d'une quête bien plus ancienne, résolument existentielle, la quête de soi. Or le soi ne se perçoit jamais lui-même qu'en présence de l'autre, dans l'effusion et même la fusion avec l'autre. La présence de cet autre, ami ou amant, en tout cas aimé, qui n'apparait entre les signes que par l'une des parties de son corps : ici, «tes cuisses», là-bas «Il revient de loin le goût de tes lèvres», ou encore «J'effleure tes bras, ta poitrine». Extrait de la préface de Stève-Wilifrid Mounguengui « Délivrer la voix des rivières Fatiguées de leur course inexorable De leurs jeux d'eau De la caresse des hommes Sur leur peau Émergeant de l'onde ton épaule Extrêmement »
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