Un parfum de rentrée littéraire flotte sur vos dernières pépites !
Dans la famille Haddad, on sait qu'il faut beaucoup de courage et de détermination pour échapper à un destin que l'on n'a pas choisi. C'est ainsi que les parents ont élevé leurs sept enfants; mais des quatre filles, c'est sur l'espiègle et intelligente Amal que leurs espoirs reposent: elle ira faire ses études en France, horizon lointain qui la fait rêver depuis toujours. Jusqu'au jour où la jeune fille croise la route du beau Youssef aux yeux vairons, un homme qu'elle n'a pas le droit d'aimer...
Des rues d'un pays coloré et instable aux pavillons de la banlieue de Nancy, de la chaleur du Liban aux hivers froids de l'Est de la France, après bien des obstacles, entre extase et violence, Amal connaîtra le goût amer de l'exil mais aussi celui, infini, de la liberté.
Inspiré librement de son histoire familiale, Céline Bentz raconte à travers une quête émouvante l'histoire hors du commun d'une femme déchirée entre deux pays. Un premier roman remarquable, porté par une écriture énergique et habitée, qui est aussi un magnifique hommage au Liban.
Un parfum de rentrée littéraire flotte sur vos dernières pépites !
Voici une terre comme un os.
Où chacun plante ses crocs.
Chrétiens, chiites, sunnites...
Israéliens, Syriens...
Voici une terre morcelée.
Blessée.
Saignée d'enfants mutilés, de femmes battues, d'hommes martyrs.
Une terre en guerre.
C'est aux côtés d'Amal que l'on découvre les couleurs, les odeurs capiteuses, lourdes de sucres et d'épices, du Liban. On suit des ruelles étroites, et des destinées encore plus étroites.
Dans la famille Haddad, on se bat pour la liberté.
La liberté du pays, comme Yacine.
La liberté individuelle. Celle des études. de l'indépendance des femmes. En partie. En partie seulement, parce que parfois le prix à payer semble trop élevé. le prix de l'honneur...
J'ai aimé découvrir la géopolitique de ce pays, ces conflits externes et leurs impactes sur le Liban. J'ai aimé certaines scènes d'une grande beauté ou d'une grande violence, l'enfant dans la bananeraie par exemple.
Mais ce sont des moments très brefs. Trop rares. J'ai trouvé que les émotions n'impregnaient pas les mots, retenues par pudeur ou peut-être par maladresse, il s'agit là d'un premier roman, ça mérite évidemment de l'indulgence.
Certains passages m'ont fait tiquer.
"Lorsqu'elle se détourna de lui pour rejoindre la fête, ses yeux dépareillés se reflétaient dans le ciel plein d'étoiles et lui murmuraient des "Je t'aime"."
Non. Ferme et définitif.
Difficile de s'immerger dans ce livre. Difficile d'approcher Amal.
Je ne peux rien dire de plus, sans gâcher de futures lectures. Mais j'ai détesté la fin. Que j'ai trouvé particulièrement intolérante.
Je n'en ressors pas convaincue.
Déçue.
Voici une terre comme un os.
Où chacun plante ses crocs.
Chrétiens, chiites, sunnites...
Israéliens, Syriens...
Voici une terre morcelée.
Blessée.
Saignée d'enfants mutilés, de femmes battues, d'hommes martyrs.
Une terre en guerre.
C'est aux côtés d'Amal que l'on découvre les couleurs, les odeurs capiteuses, lourdes de sucres et d'épices, du Liban. On suit des ruelles étroites, et des destinées encore plus étroites.
Dans la famille Haddad, on se bat pour la liberté.
La liberté du pays, comme Yacine.
La liberté individuelle. Celle des études. de l'indépendance des femmes. En partie. En partie seulement, parce que parfois le prix à payer semble trop élevé. le prix de l'honneur...
J'ai aimé découvrir la géopolitique de ce pays, ces conflits externes et leurs impactes sur le Liban. J'ai aimé certaines scènes d'une grande beauté ou d'une grande violence, l'enfant dans la bananeraie par exemple.
Mais ce sont des moments très brefs. Trop rares. J'ai trouvé que les émotions n'impregnaient pas les mots, retenues par pudeur ou peut-être par maladresse, il s'agit là d'un premier roman, ça mérite évidemment de l'indulgence.
Certains passages m'ont fait tiquer.
"Lorsqu'elle se détourna de lui pour rejoindre la fête, ses yeux dépareillés se reflétaient dans le ciel plein d'étoiles et lui murmuraient des "Je t'aime"."
Non. Ferme et définitif.
Difficile de s'immerger dans ce livre. Difficile d'approcher Amal.
Je ne peux rien dire de plus, sans gâcher de futures lectures. Mais j'ai détesté la fin. Que j'ai trouvé particulièrement intolérante.
Je n'en ressors pas convaincue.
Déçue.
C'est une très belle histoire qui nous raconte la vie de personnes simples qui voudraient vivre plus librement et justement.
C'est aussi un rappel de la grande Histoire, celle du Liban des années 80 qui était déchiré entre trois pays, deux religions et une multitude d'accords n'enrichissant que quelques-uns.
Mais c'est avant tout l'histoire d'une jeune femme, Amal, qui à peine sortie de l'enfance doit prendre sur ses frêles épaules les ambitions de sa famille dont la paix et les biens ont été arraché à eux.
Qui pour répondre aux rêves, pour ne pas dire aux exigences de ses parents, va devoir quitter tout ce qui fait sa vie et découvrir un autre pays, une autre culture, une autre façon de voir l'avenir et les gens.
C'est une jolie histoire d'amour entre deux personnes qui ne sont pas supposés s'aimer parce que n'appartenant pas au même groupe.
L'histoire d'un exile voulu mais redouté, vécu, embrasser mais parfois regretté.
C'est la déchirure entre le coeur et l'esprit aussi.
Bref, c'est un livre que j'ai aimé car le sujet me rappel la vie des miens.
Mais c'est aussi une impression de décalage parfois entre la force du sujet et l'écriture parfois « sans passion » ou en tous cas pas aussi vibrante que je l'aurais souhaité.
C'est bête à dire mais, il m'a parfois manqué les larmes au bord des mots de l'auteur.
Je ne suis qu'une amoureuse des livres mais je pense qu'un peu plus de passion dans le récit aurait donné une plus grand ampleur au texte.
Il n'en reste pas moins que c'est une belle lecture que je recommande car elle parle d'une époque passée mais cette histoire est encore vécue par beaucoup.
Lorsqu’Amal quitte le monde de l’enfance entourée de sa vaste fratrie et de l’amour de ses parents, le Liban n’est déjà plus depuis longtemps le regretté « pays de lait et de miel » qu’il fut jadis, et, pour la jeune fille avide d’indépendance, d’autonomie et d’une carrière digne de ce nom, la voie de l’exil est la seule possible pour accéder à son rêve le plus cher : devenir médecin. Il lui faudra laisser derrière elle, forte de leurs encouragements, une famille, des amies et même un amoureux secret né du mauvais côté de la ville, le quartier chrétien. Hélas, pour celui qui s’en va, rien n’est jamais aussi simple que ce dont il avait rêvé, car oser prendre le chemin d’un ailleurs c’est courir le risque de revenir autre dans un monde que l’on imagine, à tort, inchangé, c’est choisir, malgré soi, l’inconfort inévitable et irréversible de l’entre-deux.
L’entre-deux, c’est précisément la situation dans laquelle m’a plongée cette lecture qui me laisse sur une impression très mitigée. Mon intérêt pour Amal, ses projets, sa famille, son expérience de jeune exilée, l’histoire de son pays a eu beaucoup de difficultés à se frayer un passage parmi les lignes ternes et sans saveur d’un récit tantôt alourdi de références historiques et politiques juxtaposées en des termes inutilement ampoulés, tantôt dilué dans des clichés à la fois littéraires et sentimentaux. C’est d’autant plus dommage que l’histoire humaine qui se joue et la réflexion proposée autour de ces choix qui n’en sont pas révèlent une grande sensibilité et beaucoup de justesse, particulièrement dans les dernières pages du roman. Les lecteurs et lectrices qui n’entretiennent pas, comme moi, un lien épidermique et farouche avec la beauté d’un style pourront donc y trouver, sans aucun doute, matière à satisfaction en terme de découverte et de dépaysement.
Un livre écrit par une femme, avec la vision d'une femme sur le pays de sa famille maternelle, le Liban, avec les défis propres aux femmes de partout dans le monde auxquels s'ajoute bien sur le défi religieux particulier du Liban, la religion et les interdits qui en découlent : pas de mariage ni de vie commune entre musulmans et chrétiens !
Deuxième livre sur le Liban cette année, après « tant qu'il restera des cèdres », la barre était haute !
trop en fait, ce livre m'a un peu déçue par le traitement léger de certaines parties cruciales, notamment les raisons de cette guerre, tout comme la fin qui n'en n'est pas une et nous laisse sur notre faim.
J'attends le prochain roman de cette auteure qui, peut être libérée du poids de la transmission familiale laissera courir son imagination pour notre plus grand bonheur.
Jolie couverture. Titre plein de promesses. Ça ne suffit évidemment pas et je dois avouer que ma lecture a été plutôt laborieuse… J'ai choisi de lire ce titre un peu par hasard, je n'avais aucune attente particulière et ne suis par conséquent pas déçue. Je suis simplement restée à l'écart de cette histoire que j'aurais voulu aimer davantage. J'ai essayé de comprendre ce qui n'a pas fonctionné. Il y a des passages très denses avec de longs paragraphes qui ne dynamisent pas le récit, il y a une histoire d'amour qui donne à l'ensemble une intensité nouvelle mais qui s'essouffle, il y a une toile de fond historiquement et socialement intéressante mais confusément amenée, il y a cette ode au Liban, à sa chaleur, à ses couleurs et ce sont sans doute les passages les plus charmants, mais l'écriture manque globalement de puissance. J'irais même jusqu'à dire que c'est assez fade. En outre, je ne me suis pas attachée aux personnages et j'ai été particulièrement déçue par le dénouement. Il faut cependant préciser que c'est un premier roman, c'est toujours à saluer. Céline Bentz a certainement encore beaucoup de choses à nous dire sur l'exil et la liberté…
"Oublier les fleurs sauvages" de Céine Bentz, française, née d'un père français et d'une mère libanaise (éditons Préludes) :
Un livre lu rapidement car le sujet en est intéressant et j'en avais déjà une idée par le résumé.
On dit qu'elle a écrit cet ouvrage " à travers une quête émouvante librement inspirée de son histoire familiale." Elle y "raconte le destin hors du commun d'une femme déchirée entre deux pays. Un premier roman superbe porté par une écriture énergique et habitée, qui est aussi un magnifique hommage au Liban."
C'est ce que l'on va voir avec la famille Haddad, lors de l'été 1984, au Liban. C'est une famille nombreuse : les parents : Dibba et Ahmad et les sept enfants.
Lors de cet été, Amal terminait son année de première. C'était l'époque des congés d'été mais comme le Liban connaissait la guerre, il semblait absurde de partir.
Amal trouve du travail chez un tailleur, Monsieur Khobeizi et un jour, alors qu'il était absent, entre dans la boutique un bel homme, Youssef Khalifé (surnommé le Chrétien). Amal, troublée mais prudente, lui demande de revenir quand son patron sera là. Passons sur cet épisode et notons que Amal va partir en France, à Nancy, pour y suivre des études de médecine. Elle y sera hébergée par un de ses frères mariés et avec enfants.
Déchirement de la séparation avec la famille aimante et pincement au coeur de s'éloigner de Youssef. C'est qu'il y a des atomes crochus de part et d'autre. L'espoir réside en des retrouvailles, quand ce sera possible. Mais la France l'avait toujours faite rêver : Brigitte Bardot - Dalida - Victor Hugo - Debussy - le Général de Gaulle - Danielle Mitterrand... Bref, Amal était déterminée.
Elle va donc se retrouver chez son frère dont la femme (Rose) accable Amal de travaux ménagers, en plus de ses études. Mais elle tient bon et mène tout de front, en restant en contact avec sa famille et le beau Youssef. Tout le monde attend son retour dans le pays du Cèdre.
Avec la vie de Amal dont l'écrivaine a mis une bonne part autobiographique, c'est tout un récit touchant par les événements - un ouvrage sur l'exil - la politique - la religion - l'amour - la volonté de vouloir rester honnête - évocation de l'été 1987 la condamnation de Klaus Barbie à perpétuité et l'adoption de la loi Aicardi. Amal va enfin pouvoir revenir au Liban après avoir travaillé comme caissière.
Mais quel étonnement et quels changements dans son pays !
Bonheur de retrouver enfin les siens et profond désespoir en voyant le changement de Youssef qui, pourtant, l'aime toujours. Mais.... C'est ici que j'arrête ma chronique pour ne pas en dévoiler plus (si vous préférez : ne pas spoiler).
Tout ce que je peux rajouter, c'est que j'ai vraiment bien apprécié toute cette histoire pleine de surprises - j'ai également apprécié les plats gourmands libanais
J'avais très envie de découvrir ce roman dont l'histoire se déroule dans les année 80, entre le Liban et la France et dans lequel on suit Amal, jeune femme éprise de liberté qui doit faire face aux violences d'un pays en guerre tout en préparant sa venue en France, à Nancy , pour y étudier la médecine.J'ai aimé la suivre dans les rues de Saïda, vivre avec elle son quotidien, ses peurs et ses joies, et la voir arriver à Nancy, avec ses espoirs et ses désillusions. Ce fut intéressant de la voir éprouver ce déchirement entre sa vie au Liban et la modernité et l'insouciance de sa nouvelle vie en France, de la sentir tiraillée entre son envie d'avenir ailleurs et celle de rester auprès des siens, entre le respect des traditions musulmanes et son amour pour un chrétien...Mais j'aurais aimé que tout ceci soit beaucoup plus exploité. J'ai trouvé que tout était très en surface. De plus, le récit est très plat et peu dynamique et le style est assez lourd et redondant.L'auteur insiste beaucoup sur certains sujets, c'est très répétitif et ça m'a parfois agaçée...De plus, pour quelqu'un de non initié à l'histoire du Liban, certains passages sont incompréhensibles... Des groupes ou des conflits sont cités, sans aucune explication, ce qui nécessite de sortir de sa lecture pour trouver quelques renseignements, qui au final n'apportent pas grand chose au récit.Ca démarrait bien pourtant... Dommage...
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