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Pas besoin que Marseille ici soit nommée, et ses cités Nord : on s'en tient au balcon, on s'en tient à ce qui résonne d'un mot : étranger, l'étranger. Et la prose devient port et ciels, docks et îles.
Qui d'entre nous ne porte pas la ville d'enfance dans cette étrange zone où la mémoire volontaire se mêle aux rêves récurrents, et les images de la même ville bien plus tard à cette vision originelle et plus nette ? Et que tout voyage vers soi-même est forcément voyage vers cette ville et ce qui s'y cache de nous-même ?
La langue alors devient ville. Elle reprend les géométries (rue droite), elle se fait l'amphithéâtre de ce qu'elle profère, camions, silhouettes, frontons blancs des immeubles, et l'abattoir même, tout auprès, tout simplement parce que ces villes depuis l'origine du temps bordent la mer, qu'elles y tombent droit, et que de cet horizon naît ce qu'on porte à jamais de la ville, et ce qu'on retourne sur soi-même.
Si le père hante ce premier texte, on peut lire Morte, qui le suit, comme un hommage souterrain à la mère. Et Alors j'ai dit au Maigre comme cette tension où le récit, pour naître, interpelle directement l'écriture même.
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