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Otages intimes

Couverture du livre « Otages intimes » de Jeanne Benameur aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782330053116
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Photographe de guerre, Étienne a toujours su aller au plus près du danger pour porter témoignage. En reportage dans une ville à feu et à sang, il est pris en otage. Quand enfin il est libéré, l'ampleur de ce qu'il lui reste à ré-apprivoiser le jette dans un nouveau vertige, une autre forme de... Voir plus

Photographe de guerre, Étienne a toujours su aller au plus près du danger pour porter témoignage. En reportage dans une ville à feu et à sang, il est pris en otage. Quand enfin il est libéré, l'ampleur de ce qu'il lui reste à ré-apprivoiser le jette dans un nouveau vertige, une autre forme de péril.
De retour au village de l'enfance, auprès de sa mère, il tente de reconstituer le cocon originel, un centre duquel il pourrait reprendre langue avec le monde.
Au contact d'une nature sauvage, familière mais sans complaisance, il peut enfin se laisser retraverser par les images du chaos. Dans ce progressif apaisement, se reforme le trio de toujours. Il y a Enzo, le fils de l'Italien, l'ami taiseux qui travaille le bois et joue du violoncelle. Et Jofranka, l'ex petite fille abandonnée, avocate à La Haye, qui aide les femmes victimes de guerres à trouver le courage de témoigner.
Ces trois-là se retrouvent autour des gestes suspendus du passé, dans l'urgence de la question cruciale :
Quelle est la part d'otage en chacun de nous ?
De la fureur au silence, Jeanne Benameur habite la solitude de l'otage après la libération. Otages intimes trace les chemins de la liberté vraie, celle qu'on ne trouve qu'en atteignant l'intime de soi.

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Articles (1)

  • "Otages intimes" de Jeanne Benameur (Actes Sud)
    #Chronique : "Otages intimes", prisonnier de sa liberté

    Étienne, photographe de guerre pris en otage par des hommes qui l'ont poussé dans une voiture, a passé des mois dans une petite pièce où il était entravé, pieds attachés, yeux bandés. Mais aujourd'hui, il est libre… ou plus exactement, il parcourt le chemin qui le mène de la captivité à la liberté.  

Avis (31)

  • Étienne est photographe de guerre. Il a été otage durant de longs mois. C’est au moment de son retour que l’histoire débute.
     
    Personne ne revient indemne d’une telle expérience. Durant la captivité, ce sont les images heureuses, les sons (la musique est omniprésente), le souvenir de certaines...
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    Étienne est photographe de guerre. Il a été otage durant de longs mois. C’est au moment de son retour que l’histoire débute.
     
    Personne ne revient indemne d’une telle expérience. Durant la captivité, ce sont les images heureuses, les sons (la musique est omniprésente), le souvenir de certaines odeurs qui l’ont fait tenir. Etienne a appris à vivre avec les privations, dans un espace clos là où il a grandi au milieu d’une nature omniprésente. A la libération, il réapprend à vivre, à parler, à communiquer. Etonnamment, il y a beaucoup de silences dans ce magnifique roman. C’est l’âme humaine d’Etienne et de ses amis que Jeanne Benameur vient sonder, leur part d’ombre.
     
    Ces silences sont entrecoupés de musique, celle qui relie le violoncelle, le piano et la flûte de ces trois amis. Une musique omniprésente qui répare, qui « borde le sommeil » d’Etienne, qui sauve de la folie (cette scène incroyable dans un pays en guerre quand un homme vient l’attraper par la manche dans le bar d’hôtel où il joue du piano pour qu’il vienne jouer chez lui, p. 89), qui créé un lien invisible mais tellement puissant pour ceux qui le ressentent. Les trois amis se comprennent sans même se parler. Etienne fixe l’horreur du monde, Jofranka couche sur le papier les atrocités des femmes victimes des guerres pour faire condamner leurs bourreaux et Enzo, Enzo le seul qui n’a pas quitté le village mais qui voyage à travers le travail du bois « Tes pays, je les sens parfois dans mes mains quand je travaille. Le bois m’a toujours emmené dans les forêts et pas seulement les forets d’ici. Avec le bois je vais loin. A ma façon ».
     
    L’écriture aussi est musicale. Les mots claquent, virevoltent pour dire l’absence, l’horreur, les sensations « Lui qui a rapporté tant d’images qui laissent sans voix, il lui faut des mots. Pour tenter de comprendre » (p. 95). Si je m’étais écoutée, j’aurais souligné tellement de passages.
     
    Ce roman est d’une délicatesse infinie pour évoquer les failles et les sentiments des protagonistes, pour rappeler l’horreur du monde et révéler la beauté de ceux qui la combattent.

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  • J'avais lu « Ceux qui Partent » que j'avais beaucoup aimé, et j'ai apprécié la personnalité attachante de cette auteure lors de son interview dans « un endroit où aller », cela a suffit pour que je lise autre chose d'elle et « otages intimes » a confirmé mon impression de ses grandes qualités...
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    J'avais lu « Ceux qui Partent » que j'avais beaucoup aimé, et j'ai apprécié la personnalité attachante de cette auteure lors de son interview dans « un endroit où aller », cela a suffit pour que je lise autre chose d'elle et « otages intimes » a confirmé mon impression de ses grandes qualités littéraires. Etienne, photographe de guerre vient d'être libéré après avoir été otage, son traumatisme est palpable et son retour parmi les siens, les gens qu'il a aimé depuis son enfance est l'occasion de réflexions diverses et variées sur le sens de la vie, sur les souvenirs d'enfance, sur l'amour et l'amitié parfaitement décrites par la plume sensible de l'auteure. Une grande poésie accentuée par l'évocation récurrente de l'instant fugace saisi par le regard d'Etienne tourné vers cette femme, ses enfants, et cet homme blessé au fond d‘une voiture cherchant à fuir les combats, avant qu'il ne soit lui même capturé anime ces lignes poignantes de délicatesse.

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  • Étienne, photographe de guerre, est libéré d'une prise d'otage. Irène, sa mère, l'attend sur le tarmac pour le ramener à la vie auprès d'Enzo, son ami de toujours.

    La vie d'après commence. La vie avec le souvenir de l'horreur et la peur. Cette peur qui est en chacun d'eux. Avec laquelle,...
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    Étienne, photographe de guerre, est libéré d'une prise d'otage. Irène, sa mère, l'attend sur le tarmac pour le ramener à la vie auprès d'Enzo, son ami de toujours.

    La vie d'après commence. La vie avec le souvenir de l'horreur et la peur. Cette peur qui est en chacun d'eux. Avec laquelle, chacun à leur façon, ils tentent de composer.

    Des phrases courtes et précises. Un moment de lecture suspendu, hors du temps. Un infini plaisir.

    A lire au bord de l'eau.

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  • Deux écrivaines, deux fois actes sud et deux ratages. Je regroupe ces deux romans car les raisons de mes abandons sont les mêmes. Je ne suis pas parvenu à croire à leurs histoires. Je ne m'y suis jamais senti impliqué. Chez Jeanne Benameur, j'y ai même lu quelques facilités de phrases ou...
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    Deux écrivaines, deux fois actes sud et deux ratages. Je regroupe ces deux romans car les raisons de mes abandons sont les mêmes. Je ne suis pas parvenu à croire à leurs histoires. Je ne m'y suis jamais senti impliqué. Chez Jeanne Benameur, j'y ai même lu quelques facilités de phrases ou expressions toutes faites qui m'ont parfois déçu.

    Jamais désagréables, mais jamais convaincants. Je reste en dehors et ça je n'aime pas du tout. Je sais que ces deux écrivaines reconnues sont très appréciées et sûrement à raison. Si j'avais déjà lu Valentine Goby, je découvrais Jeanne Benameur. Bon, rendez-vous raté, qui, je tiens à le préciser avant de me faire agonir ne tient qu'à ma perception de leurs écrits. "Parfois ça marche, parfois ça marche pas" disait Garcimore -que les plus jeunes veuillent bien m'excuser de cette référence de vieux, là ça ne marche pas.

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  • Parce qu’il a relâché son attention une minute, Étienne photographe de guerre a été pris en otage pendant des mois, sans savoir si il survivrait ou non, sans rien voir de ce qui l’entourait puisqu’avec un bandeau sur les yeux nuit et jour.
    Alors qu’il n’osait plus y croire, le voilà libéré et...
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    Parce qu’il a relâché son attention une minute, Étienne photographe de guerre a été pris en otage pendant des mois, sans savoir si il survivrait ou non, sans rien voir de ce qui l’entourait puisqu’avec un bandeau sur les yeux nuit et jour.
    Alors qu’il n’osait plus y croire, le voilà libéré et renvoyé en France. À l’aéroport, l’attendent les journalistes et les politiciens mais aussi sa mère et son ex compagne Emma qui veut le voir arriver de loin, bien cachée.
    Il retrouvera aussi dans son village d’enfance son ami Enzo, “le fils de l’italien” qui a épousé leur amie Jofranka, avant de divorcer puisque cette dernière veut consacrer sa vie à la défense des femmes victimes de guerre …
    Avec tous ces êtres aimés, Étienne réussira-t-il à reprendre le cours de sa vie, peut-on redevenir libre quand on n’est plus captif ?…
    Un énorme coup de coeur pour ce magnifique roman que l’on pourrait presque croire intimiste, une écriture à vous couper le souffle tellement elle est belle !

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  • ~Sauver la vie,c'est quoi ? Est-ce que la sienne est sauvée ? Il ne faut pas qu'il laisse sa tête partir de ce côté-là.La vie, c'est respirer c'est tout.Il est vivant.Rescapé.il rentre.C'est miraculeux.S'en tenir là.Ceux qui l'ont enlevé n'auraient pas hésiter à exécuter leurs menaces, il...
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    ~Sauver la vie,c'est quoi ? Est-ce que la sienne est sauvée ? Il ne faut pas qu'il laisse sa tête partir de ce côté-là.La vie, c'est respirer c'est tout.Il est vivant.Rescapé.il rentre.C'est miraculeux.S'en tenir là.Ceux qui l'ont enlevé n'auraient pas hésiter à exécuter leurs menaces, il l'avait compris tout de suite.Des hommes qui n'avaient plus rien à perdre, et le pire, c'est qu'ils les comprenait.~Otages intimes de Jeanne Benameur. ▪️Je suis une fan inconditionnelle de Jeanne Benameur et là encore une fois , son roman m'a emportée et bouleversée.▪️Étienne, photographe de guerre est pris en otage lors d'un ses reportage puis un beau jour , ses ravisseurs lui rendent sa liberté.Celui-ci doit alors réapprendre tous les petits gestes du quotidien de retour au village de son enfance, entouré de sa mère , d'Enzo et Jofrabka , ses amis de toujours ! Solitude-chemin de la liberté vraie -intime de soi -quelle est la part d'otage en chacun de nous ? ▪️Écriture sublime comme toujours ; thèmes passionnants ; personnages attachants : un livre à découvrir ABSOLUMENT ! #Blandicesbooks

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  • Excellent livre !
    Retour de captivité ... comment refaire surface, comment reprendre ses marques ? Sentiments mêlés et emmêlés pour soi et pour les autres

    Excellent livre !
    Retour de captivité ... comment refaire surface, comment reprendre ses marques ? Sentiments mêlés et emmêlés pour soi et pour les autres

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  • Très beau récit d'un retour d'otage qui retrace le retour à la vie de cet homme aguerri coupé du monde.

    Très beau récit d'un retour d'otage qui retrace le retour à la vie de cet homme aguerri coupé du monde.

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