Que lire en ce moment ? Voici ce que des lecteurs et lectrices passionnés vous conseillent !
«Puisque Odette Froyard avait existé, elle méritait d'être considérée. Elle était considérable. Il y avait dans mes échafaudages la honte intériorisée de venir d'une femme qui avait endossé l'invisibilité comme identité, n'ayant pas su, voulu ou pu s'en libérer. Si je la laissais au silence de l'oubli, il y aurait aussi, et pour toujours, la honte de ne pas l'avoir racontée.» Dans ce livre vibrant d'humanité, Isabelle Monnin retrace la vie minuscule d'Odette Froyard, sa grandmère. Au fil des pages, les souvenirs cèdent la place à l'enquête puis à la fiction, pour restituer la destinée de cette femme en apparence sans histoire. De la ville de Gray pendant la Première Guerre mondiale aux camps de la mort, en passant par un mystérieux orphelinat franc-maçon dans les années 1930, Odette Froyard en trois façons offre une traversée du siècle et explore la part romanesque de toute existence.
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Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Enfant, je n’ai eu de cesse d’interroger mes deux grand-mères sur leurs vies. J’étais très curieuse du temps d’avant.
C’est ce qui m’a incitée à lire ce livre dans lequel Isabelle Monnin essaie de retracer la vie de sa grand-mère paternelle, Odette Froyard.
Une destinée apparemment sans histoire pour une femme effacée derrière son mari, une mère dévouée à ses enfants, une femme de devoir : » Elle était dans le labeur, toujours dans l’ombre de notre père. Préparer à manger, laver, repasser, faire le ménage, les courses, elle n’arrêtait pas. Elle était une sorte, euh, comment dire, oui c’est un peu raide, mais disons une sorte de domestique. C’est elle qui faisait tourner la maison, elle était à son service, très effacée, soumise et effacée. »
Même avec ses petits-enfants, Odette ne partagera pas ses pensée ni ses sentiments. Ce que découvrira sa petite-fille Isabelle, c’est la profonde blessure d’amour qu’elle a gardé au fond de son coeur toute sa vie, se réfugiant dans sa vie intérieure.
L’autrice dresse un tableau édifiant de sa famille, de l’époque ( à partir de 1914), de la condition féminine.
Si j’en ai trouvé la lecture intéressante, je suis toutefois restée un peu en dehors de l’histoire.
Un roman biographique, Isabelle Monnin convoque le souvenir d’Odette Froyard, sa grand-mère, une femme ordinaire, effacée, chez laquelle on déjeunait en famille le dimanche. Une grand-mère décédé depuis 30 ans dont elle ne connait presque rien que l'autrice ressent la nécessité d'écrire pendant le confinement. Un portrait émouvant, délicat, un personnage familier pour le lecteur, bonne fille, bonne épouse, bonne mère. Une plume côtoyant souvenirs, enquête, fiction, imagination, dans construction où personnages réel et fictif se complètent l'un l'autre.
Attachant et poétique, ce livre est un hommage à une grand-mère adorée mais aussi une ode à toutes les femmes.
"Chaque famille est un mensonge.
Par pudeur lâcheté aveuglement, on cache les nœuds, on ne dit pas ce qui compte et on ne raconte que la surface des anecdotes, ad libitum pour couvrir les vacarmes enfouis. Chaque famille est un mensonge qui se transmet de vie en vie, de siècle en siècle. Mais dans les doubles fonds des anecdotes se glissent les non-dits."
Que cache la vie minuscule d’Odette Froyard, entièrement rassemblée au départ dans les quelques souvenirs d’une femme sans histoire, invisible et rendue depuis bien longtemps au silence et à l’oubli ? Comment penser que sa petite fille, Isabelle Monnin peut partir d’un tel sujet et en faire un roman passionnant de près de 300 pages ? En plein confinement covid, une époque si étrange qu’accorder les agendas semblait compliqué alors qu’ils étaient « globalement vides », elle trouve une bonne raison de combattre sa dépression en réfléchissant à l’invisibilité de sa grand-mère. Femme de presque cinquante ans, les enfants sur le départ, une carrière bien entamée, elle a de plus en plus conscience que son propre effacement se rapproche...
Le titre du roman annonce le plan, une construction particulièrement originale puisque cette femme va être mise en lumière dans trois parties de nature très différentes et pourtant complémentaires. Un triptyque abouti, servi par une écriture maîtrisée, limpide, se jouant de l’aridité des méandres familiaux. J’ai a-do-ré !!!
Première partie au titre mystérieux « La phréatique des souvenirs ». On a une idée de la richesse de l’écriture avec cet emprunt à la géologie. La phréatique c'est le monde souterrain - au cours d'une éruption volcanique, est phréatique ce qui est causé par le réchauffement et l'expansion des eaux souterraines. Odette Froyard est morte depuis plus de trente ans quand Isabelle Monnin entreprend de visiter le monde souterrain des morts où a disparu sa grand-mère. Elle entend la symphonie des silences, fait parler une vieille photo indiquant une date, 1933, où Odette était la reine du jour, pimpante sur un char lors d’une fête de village. Cette longue partie quasi philosophique se termine « Au lac des Oubliés » qui s’est formé après un terrible orage. La narratrice, dans un songe, s’immerge dans ce lac peuplé de tous les morts des générations successives, croise sous la surface la foule des oubliés, va jusqu’au fond « tapissé d’objets ayant appartenu à l’humanité disparue ». Elle suit alors en songe sa grand-mère, mais celle-ci a la bouche cousue par un fil doré. Ce passage est tellement bien écrit qu’il en est envoûtant, sorte de voyage dans un monde apaisé réunissant les débris des oubliés, sans hiérarchie divine ni peuple maudit, où tout est conservé sauf la parole.
Deuxième partie, « Le chantier de fouilles ». L’autrice se rappelle d’une grand-mère du verbe : préparer, servir, ranger… Surtout ne pas de faire remarquer. Elle disait souvent : « on n’en parle plus... » Pas d’adjectifs – jamais – ils auraient pu dévoiler les sentiments. Alors elle parcourt les sites généalogiques, visite les archives, enquête sur les frères et sœurs, interroge les enfants et petits-enfants, collectionnant les pièces du puzzle qui vont permettre de composer la fiction de la troisième partie. Quel brio : le style permet de suivre ces fouilles généalogiques comme s’il s’agissait d’une enquête policière.
Troisième partie, « Le roman d’Odette ». Voici l’explosion du verbe, cette irruption de la fiction comme une synthèse entre le projet de mémoire et l’enquête, réunissant les indices récoltés patiemment. Superbe ! « La fiction n’est pas fausse, tous les romans savent cela. Elle ouvre un passage vers la réalité que le réel tente d’occulter. »
Isabelle Monnin réussit à nous faire voyager dans la vie de sa grand-mère, distinguant les éléments connus et ce qu’elle imagine, terminant par une fiction de haute volée. On vit au rythme de la ville de Gray en Haute-Saône pendant la Première Guerre mondiale. On découvre Odette pensionnaire d’un mystérieux orphelinat franc-maçon dans les années 1930. On imagine ses amours contrariées pendant la guerre. Traversée du siècle passant par les camps de la mort à Auschwitz et explorant la part sensible, romanesque de toute existence.
Son écriture est parfaite de clarté, d’images, de poésie. Elle se fait archéologue des petites gens : « Le premier lieu de fouilles était un site de généalogie. C’était une autre sorte de lac où la mémoire de toute une humanité était conservée. » Elle rend hommage à ceux qui conservent les traces du passé : « Thanatopracteurs des papiers, ils prennent soin de nos traces comme des embaumeurs. » Elle passe des heures « à bêcher des yeux les listes de noms ».
Je comprends seulement maintenant ce qui m’a tellement attiré et fasciné dans cette lecture. J’ai moi- même une mystérieuse grand-mère paternelle recueillie par l’assistance publique et dont on ne savait rien, pas même sa date de naissance. Mes recherches généalogiques sont restées longtemps infructueuses jusqu’à retrouver par chance, via un notaire proche de la famille, le dossier complet de l’assistance publique, où tout avait été consigné. La généalogie permettant alors de reconstituer une grand partie de son histoire oubliée. Plaisir de plonger dans ce lac de mémoire, de redonner une existence à celle qui en avait eu une à la marge. A lire absolument !
Le récit est à la fois, un roman dans sa dernière partie mais aussi dans la mise en intrigue de la quête de la narratrice/auteure. Elle souhaite redonner une voix à sa grand mère paternelle Odette. Elle la cherche dans ses souvenirs, la piste dans les archives. Elle essaye de mieux comprendre cette femme, mère , épouse sans histoire que personne ne voyait, de comprendre ses rouages intimes. Aidé de ce qu'elle sait faire de mieux l'écriture. Emouvant, elle fait feu de tout bois pour réussir son enquête sur cette grande inconnue. Au delà de l'intime, on a la vision d une époque, de la femme, de l'éducation, malgré quelques petits manques de rythme à un moment dans la recherche, la partie du début sur les raisons du livre , puis à Paris avec Odette et la derniere partie du roman sont tops. Donc partez à la découverte des petits cailloux laissés par Odette, pour mieux comprendre ses silences, ses ballades à la source et réfléchir aux traces et aux silences que l'on laisse à ses descendants.
« Elle était morte depuis plus de trente ans lorsqu’elle réapparut soudain dans ma vie. Avant cela, elle avait été une défunte tout ce qu’il y a de plus calme, fidèle à la femme que nous avions connue, laissant en paix ceux qu’elle avait quittés au terme d’une vie dont ils se disaient volontiers qu’elle avait été sans histoire. »
On en connaît tous des personnes semblables à la grand-mère de l’autrice. Discrets, voire invisibles, souvent efficaces. Des gens transparents qu’on oublie autant de leur vivant, qu’après leur décès.
A l’aube de ses 50 ans, en pleine phase dépressive, Isabelle Monnin questionne la personnalité, l’histoire de sa grand-mère qu’elle a côtoyée durant les 20 premières années de sa vie. « Existe-t-il des vies qui ne valent rien ? »
Que savons-nous finalement de nos ascendants décédés ? Même si nous les avons connus, que savons-nous vraiment d’eux à part cette image figée, voire fossilisée que nous conservons en mémoire ?
Dans la première partie du roman, elle explore ses souvenirs, ceux de ses proches. Excepté le séjour pendant 7 ans, d’Odette et d’une partie de la fratrie dans un orphelinat maçonnique, elle ne récolte que des images figées et convenues.
Une personne discrète, effacée, femme au foyer et intendante de l’internat de son mari : « sa place était à la fois essentielle et dévalorisée : elle régnait sans partage sur la vie domestique. »
Une personnalité sans relief, à l’image des phrases clefs qu’elle égrène souvent : « Oh ben, y a rien à dire, (…) Motus et bouche cousue, (…) Allez, allez on n'en parle pas ».
A part la lecture, seule chose qu’elle fait sans contraintes, Odette apparait comme une femme de devoir, bien stricte dans une vie où « Labeur et routine semblaient ainsi la définir toute entière. »
Quelques pièces du puzzle insuffisantes pour cerner le sujet principal. Trop de vide...
Dans la seconde partie, elle poursuit son enquête en utilisant la loupe du généalogiste. Fouiller les archives, c’est tirer un fil, et quelquefois, il nous entraîne bien plus loin que prévu. Avec beaucoup de talent, elle ranime les données administratives brutes en êtres de chair et de sang. Des ascendants, des proches qui, sous la plume de l’autrice, ont repris vie.
Comme les frères Pinette, contemporains d’Odette à l’orphelinat et morts à Auschwitz.
Le lecteur participe à ses recherches, à ses coups de coups ou à ses déceptions. Comme le grand-père d’Odette…
J’ai adoré les passages le concernant. L’autrice l’a complètement idéalisé, physiquement et moralement, avant de constater qu’il n’était qu’un sale type. « J’étais abasourdie, tant par ma déception que par ma naïveté. J’avais cru en Eugène, je lui avais accordé ma confiance, et je découvrais que l’avoué était un ivrogne qui avait humilié et insulté sa femme, un pleutre qui ne se défendait même pas et avait abandonné sa famille. »
Quand on fait de la généalogie, il y a toujours des personnages qui nous aimantent, qu’on revêt de toutes les qualités. A tort ou à raison, on ne sait pas...
Une fresque sensible, historique, bouleversante par les vides qui demeurent, même si la dernière partie m’a déçue : faute d’éléments nouveaux, la narratrice invente un passé, un amour, une jeunesse à sa grand-mère.
C’est bien écrit, c’est émouvant, mais la fin m’a laissée sur ma faim. Terminer sur un récit d’amour inventé de toutes pièces sans reprendre la main, sans donner sa propre conclusion, m’a infiniment gênée.
D’autant plus que la 3ème « façon » m’a semblé un délire, et c’était passionnant par rapport au mal-être de la narratrice, à son cheminement dans le passé. Combler absolument les trous, le vide, avec la fiction et le mensonge : « C’était ce trou noir qui m’habitait. Je souhaitais tellement le combler que j’étais prête inconsciemment à tordre les faits. »
Peut-être pour se chercher de nouveaux repères et polariser son attention sur quelqu’un d’autre.
Dommage...
Lu dans le cadre du Prix Orange 2024. Je remercie lecteurs.com et les éditions Gallimard de m’avoir permis de découvrir ce roman sensible.
https://commelaplume.blogspot.com/
Ce roman commençait très bien et puis j’ai peiné, trouvé quelques longueurs, je me suis perdue dans les digressions. Je me suis accrochée et j’ai retrouvé la force du début qui m’a emportée jusqu’au bout du livre.
Isabelle Monnin raconte comment lors d’une période de confinement (durant la covid), elle s’est retrouvée à faire des recherches sur sa grand-mère, Odette Froyard.
Elle se remémore des souvenirs d’enfance pleins de tendresse, les expressions de son aïeule, ses manies. Bien qu’elle l’ait côtoyée 22 ans, elle se rend compte qu’elle ne la connaît pas. Alors elle se tourne vers les enfants de sa grand-mère et les interroge. Elle découvre qu’Odette et ses frères et sœurs ont vécu une partie de leur enfance dans un orphelinat franc-maçon à Paris après la mort de leur père. Des documents d’archives et des photos sont insérées dans les pages. Véritable enquête, Isabelle Monnin tente de faire un portrait de cette femme « invisible », au service de tous, active, infatigable et parlant peu.
L’histoire prend peu à peu une autre allure et nous emporte à travers le XXème siècle, jusque dans les camps de concentration. Découpé en 3 parties inégales, le roman raconte l’histoire d’Odette Froyard en trois façons, comme le dit le titre. Le mystère autour de cette femme s’éclaircit et l’autrice nous révèle ses secrets. Ou comment la vie ordinaire d’une femme devient fiction !
Quitte ou double pour ce livre, soit il vous passionne soit il vous perd en cours de route ! J’ai été séduite par la plume et j’ai relevé de nombreuses phrases mais sans la sélection du Prix Orange du Livre 2024, je l’aurais très certainement abandonné. D’une lecture exigeante, il risque de ne pas toucher tous les lecteurs malgré ses qualités.
Avec Odette Froyard en trois façons, Isabelle Monnin part sur les traces de sa grand-mère pour en reconstituer la vie. Comme pour réaliser un puzzle, elle va ramasser des pièces, d’abord dans ses souvenirs puis dans les archives. Ensuite la fiction viendra étoffer la vie de cette aïeule décédée en 1993.
Leur relation a duré vingt-deux ans, de la naissance de l’écrivaine à la mort d’Odette.
C’est presque trente ans après sa disparition que la narratrice, quinquagénaire, en plein confinement, et en phase dépressive, a eu alors comme une illumination. Ayant la conviction que toutes les vies méritaient d’être non seulement vécues mais distinguées, elle pense qu’à l’heure de son propre effacement, elle se doit de mettre en lumière cette femme invisible, cette femme ordinaire qu’a été Odette Froyard sa grand-mère.
Au fil des pages, elle fait ressurgir des souvenirs. Des souvenirs d’enfance qu’elle convoque d’ailleurs avec maestria.
Mais ce sont surtout des silences, une symphonie de silences dont elle se souvient et elle dresse même une liste de tout ce qu’Odette ne dit pas et cette phrase récurrente dans sa bouche « Oh ben y a rien à dire, motus et bouche cousue, allez allez on n’en parle pas ». Ces mots lui posent question, de quoi ne faut-il pas parler ?
Ainsi, n’arrivant pas à trouver de réponse, elle décide d’élargir le champ de ses recherches et celles-ci la conduiront de Gray, village de Haute-Saône où elle est née pendant la Première Guerre mondiale, au 19, rue de Crimée à Paris dans ce mystérieux orphelinat maçonnique dans les années 1930, jusqu’aux camps de la mort.
Pour pallier aux trous restés sans réponse, Isabelle Monnin va jongler enfin, avec tous les éléments en sa possession et inventer ce que ne lui avait pas confié sa grand-mère et arrive à faire revivre sous nos yeux ébahis l’histoire romanesque superbe de vérité, d’une femme en apparence sans histoire.
Odette Froyard en trois façons est un magnifique roman dans lequel Isabelle Monnin parvient avec talent mettre en lumière des vies effacées, s’attachant à montrer qu’il n’existe pas de vies qui ne valent rien.
À l’heure où il n’est question que de femmes puissantes, ce roman est une belle manière d’attirer l’attention sur des vies simples, ordinaires.
Au travers de cette vie minuscule, ce récit nous offre une traversée du siècle tout aussi bouleversante.
Isabelle Monnin réussit avec habileté et avec brio à faire de ce personnage de l’ombre une véritable héroïne, un des pouvoirs de la littérature.
Dans une langue imagée, où elle met en avant de nombreuses coïncidences troublantes qui ajoutent du piment à l’histoire, Isabelle Monnin nous livre un roman original et vibrant d’humanité.
L’incursion dans le fantastique avec ce court chapitre Au lac des Oubliés m’a par contre, laissée un peu sur le rivage…
Je souhaite bonne route à ce superbe roman en lice pour le Prix Orange du Livre 2024 et le Prix de la Closerie des Lilas 2024.
https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/04/isabelle-monnin-odette-froyard-en-trois-facons.html
Chronique illustrée à retrouver ici :
Odette Froyard est une femme transparente, comme tant d’autres, une femme d’autrefois, attachée à sa famille, à la bonne tenue de son foyer et dont le quotidien est dicté par des habitudes immuables. Odette Froyard est la grand-mère de la narratrice.
En choisissant de faire un portrait de cette femme sans importance, l’autrice va se trouver embarquée dans un voyage généalogique, va rencontrer sur le papier des personnages dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence dans la vie de son aïeule, et va dévoiler des secrets toujours tus, de génération en génération.
La première moitié du roman est consacrée au portrait d’Odette Froyard, tandis que la seconde partie prend l’allure d’une enquête, pleine de rebondissements, une traque des archives pour mettre des mots sur les silences d’Odette.
Isabelle Monnin nous dévoile dans ce roman l’intimité de sa famille, de sa grand-mère et la signification de certains prénoms portés par ses proches vont prendre une nouvelle dimension.
Un texte illustré de documents et d’archives, touchant, rédigé pour les amoureux de généalogie, des enquêtes familiales, des secrets de famille.
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