Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Pierre Goldin a perdu son père pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est de ce fait particulièrement sensible aux tensions internationales qui peuvent mener à un nouvel affrontement. Les prodromes de la situation actuelle étaient déjà visibles quand ce recueil a été écrit, il y a une petite dizaine d'années. Son but n'est cependant pas d'offrir un florilège de regrets, de pleurs ou d'exhortations au bon sens, à la générosité, c'est-à-dire à l'humanisme qui paraît en ce début de siècle une valeur obsolète tant il est méprisé, contourné, accusé au profit d'une barbarie triomphant un peu partout, ouvertement ou sous des formes larvées. Son projet est donc de rappeler les raisons d'une vie digne et paisible ; et chacun sait que cela passe, entre autres, par la création artistique, en particulier la poésie, et le pouvoir du mot, précis, caressant comme une brise de printemps ou tranchant comme une lame puisqu'aussi bien il est question de liberté.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !