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Nos oubliées

Couverture du livre « Nos oubliées » de Le Monde aux éditions Des Equateurs
Résumé:

Avez-vous déjà entendu parler de Laure Diebold, secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure ? De Martha Desrumaux, figure du Front populaire, résistante et féministe avant l'heure ? De Marguerite Broquedis, première championne olympique française de tennis qui révolutionna son... Voir plus

Avez-vous déjà entendu parler de Laure Diebold, secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure ? De Martha Desrumaux, figure du Front populaire, résistante et féministe avant l'heure ? De Marguerite Broquedis, première championne olympique française de tennis qui révolutionna son sport ? De Catherine Leroy, figure majeure du photojournalisme pourtant tombée dans l'oubli ? Ou d'Émilienne Moreau, héroïne des deux guerres mondiales et élevée au rang de compagnon de la Libération en 1945 et de Hélène Bessette, écrivaine qui reçut deux fois le prix Goncourt, mais rayée du patrimoine littéraire ? Militantes, créatrices, combattantes, ces femmes ont marqué d'une pierre blanche leur époque ou leur discipline. Et pourtant elles sont absentes des manuels d'histoire.
Ce sont ces Françaises d'autrefois aux destins exceptionnels, qui n'ont souvent eu droit qu'à de brefs hommages dans les médias au moment de leur mort, auxquelles les journalistes du Monde rendent leur place dans notre mémoire et notre histoire à travers douze portraits galvanisants et éloquents. Ces femmes, du début du XX siècle aux années 1990, ont dû lutter contre les clichés, la misogynie, le mépris de leurs pairs, de la société ou des institutions pour réussir, à force de courage et de persévérance, à surpasser les a priori pour s'imposer dans leur discipline et leur milieu. Si chacune d'entre elles suscita l'admiration, que certaines furent parfois reconnues - même si brièvement - au cours de leur vie, saluées ou récompensées, elles furent toutes avalées par le trou noir de notre mémoire, reléguées au second plan par l'histoire qui n'est écrite encore trop souvent que par et pour des hommes.

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