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Philadelphie, années 1950.
Une chambre d'hôtel, la nuit.
Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger.
Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage.
Mais il s'est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu...
Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.
Slick rend visite à la belle Caprice pour se venger de sa trahison.
Mais il l’a aussi aimé…
Flashback de quelques mois en arrière, Slick loupe un casse et doit rendre des comptes à son commanditaire, Rex, patron de la mafia irlandaise.
Rex est en passe d’épouser sa muse Caprice…
Enrico Marini, avec son style réaliste divin, nous plonge très habilement dans un monde mafieux américain inspiré des années de prohibition 1920-40 à la façon Al Capone. Il revisite aussi les styles cinématographiques des thrillers noirs hollywoodiens des années 50 en usant de clichés classiques : Borsalino, femme fatale, petite frappe, gros flingues, etc…
Je ne reviendrai évidemment pas sur la virtuosité du trait de l’auteur. Son choix pour les « couleurs » est particulièrement judicieux : tout en nuance de noir, gris et sépia avec des touches de rouge parcimonieuses égayant l’ambiance oppressante dramatique du récit. Il faut noter aussi le travail de documentation afin de reconstituer admirablement les décors d’antan.
Coté scénario, il use encore une fois de classique du genre avec un triangle amoureux dangereux, et cela fonctionne bien évidemment…. On ne s’en lassera jamais !
Quant au titre de la série, il se trouve être fort à propos jouant sur des dualités : graphique/ambiance, cabaret/humour.
Bref, je suis encore séduit par cette œuvre et j’ai hâte d’en lire la suite.
Des femmes fatales, des belles voitures, des truants, des flingues, la mafia, des règlements de compte, le casse d’une bijouterie… pas de doute Marini a décidé de rendre hommage au cinéma américain des années 50.
Et c’est réussi ! Cette bd a l’esthétique nostalgique et au scénario classique épouse les codes du genre pour notre plus grand plaisir. On ne sait plus si on est lecteur ou spectateur. L’ombre de Bogart plane. C’est noir et sensuel grâce aux touches de rouge qui viennent crever l’écran en relevant les chevelures flamboyantes, les robes sexy, la carrosserie d’une voiture, le sang. Certaines planches sont d’une beauté renversante.
Je prépare déjà le popcorn pour le tome 2 (en espérant que le scénario soit un chouïa plus surprenant).
Marini est entièrement aux commandes pour son tout premier roman graphique, dont il signe à la fois les dessins et le scénario.
Visuellement, il n'y a rien à dire, l'album est magnifique. Les couleurs tout en nuances de gris, de blanc, de noir et de rouge contribuent indéniablement à distiller une atmosphère particulière au fil des pages.
Quant aux personnages principaux, ils sont, comme souvent dans l'univers de Marini, sublimé par des traits et des corps extrêmement sensuels.
Du côté du scénario par contre... L'ensemble est beaucoup plus léger. Certes, nous avons ici affaire à un hommage au polar américain des années 50, et tous les codes y sont, mais il n'y a, pour autant, aucune réelle nouveauté, ni aucun intérêt particulier à l'intrigue, qui se résume en peu de mots.
Slick a aimé Deb, Deb a aimé Slick, mais la guerre les a séparés. Aujourd'hui, Deb est devenue Caprice, et est promise à un mafieux qui se prend pour le roi de la ville.
Mais, surtout, Deb a trahi Slick, qui est revenu pour se venger d'elle...
Le premier tome de ce qui sera un diptyque pose l'ambiance et les enjeux, en alternant moments présents et retours en arrière pour rendre d'autant plus intenses le passif et l'attraction entre Slick et Caprice.
Le but de ce polar est clairement d'introduire une romance un brin érotique, à la "je t'aime moi non plus", "suis-moi je te fuis / fuis-moi je te suis" sans beaucoup de subtilité. Le tout est même saupoudré d'une bonne dose de clichés et de testostérone souvent un peu simplistes.
J'attends donc le dénouement de cette histoire en deux tomes avant de me montrer trop sévère dans mon jugement. En tout cas, si le scénario ne m'a, personnellement, pas convaincue, il faut reconnaître que la patte de Marini vaut grandement le coup d’œil et se suffit (presque) à elle-même.
J’attendais cet album avec impatience, attiré par cette couv qui sonnait comme un hommage sublime au polar us des années 50.
Autant le dire tout de suite : c’est absolument magnifique. J’ai adoré ce noir-gris-blanc habilement teinté de rouge, j’ai adoré les personnages, j’ai admiré les planches urbaines, les voitures. Graphiquement c’est impressionnant !
Ce tome 1 plante un décor, des personnages et une histoire. Un récit noir classique. Un truand baraqué est trahi par une rousse fatale. Ils se sont aimés mais elle va épouser un boss de la mafia. Il revient pour se venger. Dans ce premier récit, on remonte le temps pour comprendre …
C’est un dyptique, j’attends donc le tome 2 pour me prononcer. J’ai envie d’être bousculé et surpris par ce prochain tome.
Au final, un sublime tome 1, à la hauteur de cette couv qui nous faisait saliver… Une histoire qui démarre de façon classique et que j’espère habitée par un souffle supplémentaire dans le tome 2 !
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