Du Londres victorien à Haïti en passant par la Corse, 3 romans à gagner
Une étudiante en journalisme issue de la grande bourgeoisie blanche de Port-au-Prince fait l'expérience de l'altérité en se penchant sur la mémoire d'un homme surnommé Capitaine, son quartier en désuétude jadis bastion des luttes politiques, ses fantômes et, ce faisant, trouve avec lui et d'autres "échoués" le chemin pour faire de la vie une cause commune. Avec «Ne m'appelle pas Capitaine», Lyonel Trouillot retrouve l'altitude unique et enivrante de «La Belle amour humaine», aussi littéraire qu'universelle.
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Aude est élève journaliste. Le prochain devoir de ce futur grand reporter ? Enquêter sur des faits, des lieux, des dates, de préférence dans un milieu qu’elle ne connait pas. Elle choisit Morne Dédé à Port-au-Prince, ce quartier connu pour avoir abrité les opposants au régime des Duvalier, quartier en tous points à l’opposé de celui où elle vit. Car Aude est une jeune fille issue de la grande bourgeoisie de Port au Prince. Née du bon côté, elle possède une voiture, des robes fabuleuses, jouit pleinement du confort moderne de la luxueuse maison familiale, dans cette société Haïtienne qui vit à l’abri dans des résidences sécurisées.
Elle choisit d’aller dans ce quartier pauvre dont elle ne sait rien où elle va rencontrer Capitaine, un survivant des années de dictature. Lui le résistant, le maitre en arts martiaux qui rêvait de créer une maison comme un lieu d’apprentissage où chacun pourrait tisser des liens pour faire vivre ce quartier déshérité, ne vit plus désormais que dans le regret et le rêve de ses amours perdues.
Peu à peu, de rencontre en monologue, de discussion en échange, Aude se révèle à elle-même. Ces visites à Capitaine agissent sur elle comme un révélateur. Car tout coup elle n’appartient plus à une famille mais elle pense enfin en son nom. Elle a des idées, des opinions et c’est nouveau pour elle. Elle qui vit depuis toujours dans une certaine opulence et d’un seul côté de la barrière se réveille aux autres. A ces autres à qui elle s’adresse d’abord maladroitement, car pour une fois ils ne sont pas là pour la servir mais au contraire ils sont ses égaux et c’est nouveau pour elle.
Lyonel Trouillot nous offre ici une étonnante vision humaine et solidaire d’Haïti, l’île aux multiples visages.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/11/03/ne-mappelle-pas-capitaine-lyonel-trouillot/
Aude, jeune fille de la grande bourgeoisie créole haïtienne, s’inscrit après son baccalauréat à un cours de journalisme par correspondance. Elle doit rédiger un article sur un quartier qu’elle ne connaît pas. Son oncle, le marginal de la famille, l’adresse à un certain Capitaine. Pour Aude, qui a toujours vécu dans l’entre-soi, c’est l’ouverture à un autre monde, celui de ceux qui doivent se battre pour vivre, qui ne peuvent pas attendre grand-chose de l’existence, qui cumulent petits espoirs et grandes désespérances.
A travers l’enquête d’Aude, se dévoile la société haïtienne, ses composantes, la corruption, la brutalité extrême, les compromissions, les trahisons, les souffrances. Il y a ceux qui se révoltent et tentent d’agir par la violence pour un monde meilleur, ceux qui ferment les yeux et cultivent leurs privilèges, ceux qui s’éloignent, ceux qui abandonnent et se résignent, ceux qui vivent au jour le jour sans rien attendre, ayant presque oublié le sens du verbe rêver.
Après quelques passages creux, le texte gagne en densité et en intensité tandis que se révèle l’histoire des personnages principaux.
Pour la peinture d’un monde dans lequel on ne peut qu’être heureux de ne pas vivre ...
Lecture abandonnée au milieu de ce livre ... désespérée de ne rien y comprendre. Cela ne m'arrive jamais, mais là, même avec l'aide de la 4ème de couverture, cette histoire est restée trop nébuleuse pour moi.
Une jeune femme d'un milieu bourgeois s'exerce au journalisme et part en reportage dans un quartier populaire de Port-au-Prince en Haïti. Là, se trouve un homme au passé chargé en évènements refusant de se faire appeler Capitaine... Deux mondes socialement et économiquement opposés vont se rencontrer, s'explorer et tisser des liens d'humanité
Une jeune journaliste suit le quotidien des habitants d'un quartier défavorisé de Port aux Princes, et perd ainsi les convictions véhiculées par les gens de son milieu...
Quel bonheur de connaitre Lyonel Trouillot dans cet écrit "ne m'appelle pas capitaine", merci pour ce concours.handicapée j'apprécie énormément la lecture et surtout un auteur engagé dans la vie. UN Grand merci à lecteurs.Com pour l'organisation.
Merci pour tous ces avis et la dernière chronique présentée . Grande envie de le lire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!C'est super de lire des avis et des chroniques avant de se lancer dans le grand bain littéraire.
Aude, aspirante journaliste de 20 ans, décide d'enquêter sur un quartier défavorisé de Port au Prince, ville qu'elle avait l'impression de connaitre puisqu'elle y est née. Seulement, elle, elle connait les beaux quartiers parce qu'elle est blanche et riche. Là, elle découvre la misère, la pauvreté et la rancoeur. Elle arrivera cependant à entrer dans le coeur des gens, dont le vieil homme surnommé Capitaine qui va peu à peu se livrer. Un très joli roman qui se dévore!
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