81% des français aspirent à finir leur vie à domicile accompagnés de leurs proches. Pourtant dans l'exercice quotidien et malgré le renfort apporté par l'HAD ou le SSIAD, nous déplorons parmi les patients mourants de nombreuses ré hospitalisations en phase terminale synonymes souvent de décès en structure. Est-ce l'absence de démarche palliative dans la pratique des acteurs de santé libéraux qui explique cet échec ? Mourir à domicile en 2014 est-elle une utopie ? Notre étude montre que nous sommes encore loin de l'objectif fixé par les textes réglementaires. Pour espérer avancer dans ce problème, il nous faudra trouver des moyens pour encourager la formation des libéraux médicaux ou paramédicaux, de prévoir une rémunération spécifique pour leur temps passé en coordination, de développer l'analyse des pratiques professionnelles, de simplifier les outils de communication entre professionnels qui gravitent autour d'un même patient
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