Les côtes africaines étaient longées par des bateaux négriers sur lesquels des marchands capturaient les habitants pour les vendre en tant qu'esclaves en Amérique et en Angleterre.
La frénésie de l'argent et des richesses avait ôté à ces bourreaux toute affection. Ils n'avaient aucune pitié pour les hommes, les femmes, les enfants, et même les vieillards qu'ils tuaient sur place avec atrocité.
Ils fêtaient leur chasse en buvant et chantant. Les esclaves espéraient que ces tortionnaires finiraient par s'attendrir et auraient pitié d'eux. Ils patientaient et se taisaient sans se plaindre de peur d'être torturés.
L'esclavage est là, présent, il se nourrit de la haine des hommes, du silence des uns et de la complicité des autres. Ce fléau finira par s'anéantir avec le temps, un temps qui durera peut-être des années, voire même des siècles.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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