D'un imitateur de Jack l'éventreur à Saillagouse à l'assassinat d'un ancien légionnaire à Réal, en passant par le meurtre d'un hippie à la Llagonne, quinze histoires d'homicides, plus noires les unes que les autres, troublent la tranquillité des capcinois et des cerdans. Fort heureusement pour eux, ces histoires, bien dans la tradition des polars classiques et des thrillers, ne sont que le fruit de l'imagination débordante de l'auteur qui nous entraîne dans un monde de criminels, qui tient le lecteur en haleine histoire après histoire. La plupart du temps, l'élément intrinsèque du roman noir, est la grande ville. Jean-Marie Calvet nous démontre le contraire. « Attention, aucun lieu au monde n'échappe à ce fléau », déclare-t-il sans ambages, avant d'ajouter « lors du premier meurtre de l'humanité quand Caën a tué Abel, il n'y avait pas beaucoup d'habitants sur la terre. Nous étions loin des mégapoles ».
Meurtres en Cerdagne-Capcir est le onzième polar de Jean-Marie Calvet, major de Gendarmerie à la retraite. Il désirait écrire sur la Cerdagne et sur le Capcir, régions qu'il apprécie tout particulièrement, et il l'a fait sous la forme d'histoires policières en déclarant : « C'est ce que je maîtrise le mieux, parler du quotidien des gendarmes lorsque ces derniers sont confrontés à l'impensable ».
Il décrit ce milieu très particulier de la guerre contre le crime, tel qu'il est, sans le moindre artifice. Du véritable polar noir pour les amateurs du genre. Réfutant le titre d'écrivain, l'auteur s'attribue celui de « raconteur d'histoires », ce qui est vraiment le cas dans ce recueil de récits de meurtres.
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