« Mais au fait, ça veut dire quoi, être une femme ? » À cette question super simple, il existe une myriade de réponses ! « Meuf » les décrypte avec humour en explorant les thématiques liées au corps, à l'orientation sexuelle, au (cyber)harcèlement ou encore au sexisme de la société. Dans cette enquête aux allures de quête fantastique, les jeunes aventurières apprennent à mener à bien leur vie de meuf vers le Graal ultime ; une vie pour soi et bien dans sa peau !
C’est quoi, être une femme ? Pour répondre à cette question existentielle, celle de sa fille et celle de toutes les autres, Marie Dubois nous offre un livre construit comme une quête sur les terres de Meuf Land. On y trouve “le château des illusions” (le patriarcat), “la rivière écarlate” (les règles), “la cité des loups” (le harcèlement de rue), mais aussi, ouf, “l’île de la sororité”.
Bien sûr, impossible de trouver une réponse complète et certaine à cette interrogation. Mais Marie Dubois se lance quand même dans l’exercice, à fond et dans le détail. Avec humour et pédagogie, avec un vocabulaire joliment adapté à la jeunesse, avec une analyse toujours documentée et des informations sourcées, avec des conseils concrets (exemples : comment se laver la chatte ou comment réagir face au harcèlement). Tout ça avec du bleu, du rose et aussi du jaune, pour mieux nous rappeler qu’il n’y a pas vraiment de frontière nette entre les sexes et les genres. “C’est plus comme un dégradé.”
Quel bonheur de croiser dans ces pages les visages et les pensées éclairées de Virginie Despentes, Titiou Lecoq, Mona Chollet, Lauren Bastide ou Simone de Beauvoir - qui détient à elle seule une grande partie de la réponse à la fameuse question avec son “On ne naît pas femme, on le devient.” Aux côtés de ces grandes dames, des collégiennes et des lycéennes nous chuchotent leurs secrets, leurs angoisses, leurs rêves. Tout ça rassure. S’il y a encore du boulot, pour les filles et pour les garçons, les choses vont dans le bon sens.
Avec cet autobiographie, Marie Dubois partage son parcours, ses ressentis, ses pensées et ses expériences. L’album se présente comme un récit intime et journalistique, abordant de manière pratique et bienveillante des questionnements existentiels. Avec humour et légèreté, il traite de sujets importants tels que le genre, le patriarcat, la puberté, le harcèlement de rue, les complexes, la sororité, le cyberharcèlement, le sexisme, l’orientation sexuelle, les règles, etc.
Le style graphique est coloré, lumineux et pétillant, ce qui correspond parfaitement au ton vif et à l’humour qui se dégage de ce récit saisissant et juste.
Cet ouvrage précieux ouvre des perspectives vers la compréhension, l’affirmation, l’épanouissement et l’accomplissement personnel.
Marie Dubois s'est un peu raclé la soupière après que sa fille ait commencé à lui poser tout un tas de questions.
Ni une, ni deux, retroussage de manches : À la question, qu'est ce qu'être une femme, elle répond !
Et pas dans un docu lourdingue, non !
Par le prisme de ses propres expériences, de témoignages d'ados ou de paroles de femmes célèbres de tous temps, elle nous offre ses réflexions et ses constatations sur la vision qui lui a été d'abord inculquée puis qu'elle s'est forgée sur ce que c'était qu'être une femme, d'hier à demain.
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Grandir dans une société où les codes ont la vie dure, passer par la puberté et ses différences, les règles, les seins, la peur de l'autre (et pas que de l'homme, ouh là non), les complexes, le harcèlement, la sexualité, les femmes les unes contres les autres ou les unes avec les autres, voilà un tableau complet qui aborde tous les thèmes à aborder sur le sujet pour y répondre au mieux.
Et tout ça fait avec beaucoup d'humour, de bienveillance, sans poing levé, sans taper sur qui que ce soit, mais sans se voiler la face ou cacher la poussière sous le tapis.
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À faire lire à nos gamines pour les aider à comprendre et ne pas se sentir seules, mais SURTOUT pas qu'à elles !
"Chaque mois je pisse le sang ... Et pourtant je suis toujours vivante !"
Il y a quelques jours, mon fils m'a dit "aujourd'hui la maîtresse a dit que les filles se chamaillaient plus que les garçons, et qu'elles faisaient plus d'histoires". Heureusement, lui pense que c'est n'importe quoi, mais j'ai imaginé l'impact déplorable sur toutes les petites filles qui venaient d'entendre ça. Et évidemment, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Je pourrais aussi citer son frère, inconditionnel de Ladybug, mais qui cache ses jouets quand ses copains viennent à la maison, car "je sais qu'il n'y a pas de jouets pour les filles ou pour les garçons, mais eux, ils ne le savent pas".
Bref, on ne va pas le nier, dès l'enfance le patriarcat et le sexisme intégré font des ravages.
Cette BD, c'est exactement celle que j'aurais aimé lire plus jeune, pour mieux me comprendre, savoir que je n'étais pas seule, et peut-être éviter quelques biais sexistes moi aussi (fini la "guerre des meufs", visons la sororité !). Bien documenté, et facile d'accès, ce guide pour les meufs, pourrait bien intéresser les garçons aussi, parce que finalement, je ne sais pas si vous le saviez, mais ça n'existe pas les livres pour les filles et les livres pour les garçons.
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