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Au regard des Mémoires du Grand Siècle, qui ont bénéficié du prestige de leur époque et de l'attention privilégiée des éditeurs, ceux qui furent rédigés sous le règne de Louis XV paraissent, osons le mot, mal-aimés.
Et après tout, on peut se demander dans quelle mesure cette époque méritait leurs soins. Les périodes de trouble et de guerre civile - la Ligue, la Fronde, la Révolution - sont en effet les plus fécondes en ce genre, traditionnellement voué à la défense de points de vue irremplaçables sur les événements de l'histoire nationale. N'y aurait-il pas eu pénurie de Mémoires significatifs pendant ce règne prospère ? Ne nous laissons pas prendre à ce leurre d'objectivité : s'il y a eu pénurie, parions qu'elle ait été partie produite par les éditeurs eux-mêmes.
En raison des critères qui étaient les leurs, ils ont cadré le centre désormais presque vide d'une nébuleuse mémoriale de plus en plus dispersée, dans laquelle les récits de maréchaux de France, de ministres d'État et de courtisans se raréfiaient, il est vrai, mais en même temps que se multipliaient les souvenirs de provinciaux, de camisards et hommes de lettres ; or ces témoignages d'hommes privés relevaient à leurs yeux de l'histoire locale, de l'histoire religieuse, de l'histoire littéraire, pas de l'histoire nationale.
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