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"Ce qu'il y a de plus horrible au monde, c'est la justice séparée de la charité." Pour Mauriac, une justice sans charité n'est que la forme institutionnalisée de la loi de "l'entre-dévorement". La justice des hommes est trop souvent celle de Pilate si elle n'est rendue qu'au nom des hommes.
Pour qu'une vraie justice puisse être fondée, il faut admettre l'existence du mal au coeur de l'humanité et méditer en conséquence ce qu'il en est de l'homme. La justice, dès lors, appelle son parachèvement par une charité qui est d'abord synonyme d'humanité.
C'est pourquoi il n'y a pas pour Mauriac de question politique plus haute que celle de la justice. Répondre à son appel, c'est contredire le mal.
C'est de la profondeur de sa pensée sur la justice, nourrie par l'écriture romanesque, que Mauriac tira la justesse de vue qui marque son fameux "Bloc-notes" et fit de ce bourgeois catholique et conservateur l'une des voix les plus écoutées de son temps. Face au siècle, Mauriac maintient une double exigence qui, plus que jamais, en fait notre contemporain : juger la politique au nom de valeurs qui ne sont pas politiques, et refuser la politisation de ces mêmes valeurs.
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