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Maupassant, le noir plaisir de raconter ; la maison Tellier, contes du jour et de la nuit

Couverture du livre « Maupassant, le noir plaisir de raconter ; la maison Tellier, contes du jour et de la nuit » de Yvan Leclerc aux éditions Belin Education
Résumé:

« C'est moi qui ai ramené en France le goût violent du conte et de la nouvelle », écrit Maupassant, alors qu'il fait le bilan d'une production impressionnante : en dix ans, il a publié un volume de vers, six romans, trois récits de voyage, deux cent cinquante chroniques et trois cents contes et... Voir plus

« C'est moi qui ai ramené en France le goût violent du conte et de la nouvelle », écrit Maupassant, alors qu'il fait le bilan d'une production impressionnante : en dix ans, il a publié un volume de vers, six romans, trois récits de voyage, deux cent cinquante chroniques et trois cents contes et nouvelles recueillis, pour la plupart, en quinze volumes.
Après une entrée remarquée dans le monde des Lettres avec « Boule de suif », il affirme d'emblée sa maîtrise de la forme courte en reprenant le motif de la prostitution qui a fait son succès : son premier recueil en prose (1881) s'ouvre par la nouvelle qui lui donne son titre, celle des « femmes de bordel à la première communion », La Maison Tellier. L'autre recueil au programme se situe au milieu de la période d'intense production, en 1885 : Contes du jour et de la nuit, titre qui invite à réfléchir sur la pertinence du terme générique conte, et sur le jeu des oppositions que condensent jour et nuit.
Séparés par quatre années, les deux recueils montrent des mutations et des permanences. Le « goût violent du conte et de la nouvelle » évoqué par l'auteur est d'abord un goût du récit violent, et de ce que nous appelons ici « le noir plaisir de raconter ».

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