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Matisse-Rouault ; correspondance (1906-1954)

Couverture du livre « Matisse-Rouault ; correspondance (1906-1954) » de Jacqueline Munck aux éditions Bibliotheque Des Arts
Résumé:

Au printemps 2006, la redécouverte par la Fondation Rouault des lettres d'Henri Matisse à Georges Rouault venant répondre aux lettres de Rouault demeurées classées dans les Archives Henri Matisse, a permis d'éclairer la "vive sympathie d'art" qui lia les deux artistes tout au long de leur vie,... Voir plus

Au printemps 2006, la redécouverte par la Fondation Rouault des lettres d'Henri Matisse à Georges Rouault venant répondre aux lettres de Rouault demeurées classées dans les Archives Henri Matisse, a permis d'éclairer la "vive sympathie d'art" qui lia les deux artistes tout au long de leur vie, depuis leurs débuts dans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts à Paris, à la fin du XIXe siècle, jusqu'à leur dernière rencontre, à Cimiez, en février 1953. La correspondance retrouvée à ce jour s'inaugure en été 1906, au moment où Matisse réside à Collioure, pour reprendre dans les années 30;
Alors que Rouault entre en contact professionnel avec le fils de Matisse, Pierre, qui consacre trois expositions particulières à Rouault dans sa galerie de New York entre 1933 et 1947; elle s'intensifie pendant la Seconde Guerre mondiale. Projets théâtraux, soucis personnels de santé, considérations artistiques, projets d'expositions, résurgence des souvenirs de leur jeunesse s'entremêlent dans les lettres des années 40 et 50.
Réalisée en étroite collaboration avec la Fondation Georges Rouault et les Archives Henri Matisse, la présentation de la correspondance entre Rouault et Matisse témoigne de ce réseau amical et artistique.
Alors que l'échange épistolaire fait défaut, notamment entre 1907 et les années 30, les recherches chronologiques et les archives ont permis de reconstituer la trame en apparence relâchée de leur amitié, mettant au jour bien des événements qui attestent au contraire sa constance : nombreuses expositions, participations au premier « Jury du Prix des peintres » en juin 1923, aux Ballets russes, collaboration avec Tériade pour la revue Verve.
Cette édition, contribution originale à l'histoire de l'art, privilégie les moments saillants de leur correspondance en articulant de multiples points de rencontres, et éclaire le cheminement parallèle de deux artistes qui ont affirmé leurs personnalités propres à partir d'un point de départ commun : le "symbolisme érotique" (Philippe Dagen) de Gustave Moreau, figure de leur jeunesse qui tient une place centrale jusqu'au soir de leur vie.

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