Ce n'est pas un hasard, si je publie dans la même collection, cette MMH de Dermatologie (Pr.
John Allen) et celle de Psychiatrie (Tatcott et Gallavardin) En effet, l'embryologie nous apprend que le Système Nerveux et la Peau se forment chez l'embryon à partir du même feuillet, l'ectoderme. On peut écrire l'équation suivante : Pathologie ectodermique = Symptômes psychiatriques + Symptômes dermatologiques. On constate en pathologie générale que les troubles nerveux et dermatologiques sont souvent imbriqués ; on ne peut bien pratiquer l'un sans connaître l'autre.
Un bon Médecin Psychiatre doit bien connaître la Dermatologie, un bon Médecin Dermatologue doit bien connaître la psychiatrie. Les deux ont la même source, la pathologie de l'ectoderme. Un bon médecin généraliste homéopathe doit avoir des dossiers corrects de pathologie psychiatrique et dermatologique. A partir de cela, il fera du bon travail thérapeutique homéopathique. Du point de vue purement homéopathique, un bon Médecin Homéopathe, en présence de troubles dermatologiques, doit surtout centrer son analyse répertoriale sur le psychisme, si les symptômes existent.
Il a de fortes chances d'arriver ainsi au bon remède curatif. Kent avait bien raison d'affirmer que la Médecine Homéopathique est certes une Science mais aussi un Art.
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