À travers un rideau de pins rouges, la plage. Vide à cette heure matinale, comme une page blanche prête à accueillir l'histoire de cette journée qui commence. « Profite... », invite l'auteur complice. La marée descend, la plage grandit. « Déjà, tu n'es plus seul », poursuit la voix-off, semant de nouveaux indices. Un homme traverse la scène, d'autres pêchent des coquillages. Au loin, un banc de sable apparaît doucement. Un cavalier s'approche ; les ombres rétrécissent. Tout au long du livre, la plage grandit et rétrécit avec la marée, se peuplant et se dépeuplant. Un enfant, Paul, entreprend la construction d'un château, puis d'autres arrivent et les pères s'en mêlent. La météo change, le groupe file s'abriter. Une fillette revient avec le beau temps, reprend la construction du château... À la tombée du jour on organise une grande fête et les deux enfants se retrouvent autour de leur huitième merveille à eux, totem fort et fragile de cette journée particulière...
Cet album nous invite à vivre une expérience sensorielle inoubliable, où les couleurs et les sons de la plage dansent en harmonie.
Dès la première page, Max Ducos s'adresse directement à nous, nous disant “Profite”. Ce mot, simple mais évocateur, nous guide dans une exploration de la vie sur la côte, tissée de moments furtifs qui composent le fil d’une journée typique à la mer. Du doux matin aux rayons d’un soleil lumineux, jusqu’au crépuscule doré, l’auteur nous offre une série de peintures qui exaltent la joie des rencontres et des jeux, symbole d’une enfance insouciante.
On y suit des enfants qui construisent des châteaux de sable, des pêcheurs, et des bateaux qui voguent au loin. Chaque illustration, des gouaches d'une beauté saisissante, nous plonge dans des instantanés d'une plage en perpétuelle évolution, jouant avec la lumière et le mouvement des vagues. Max Ducos réussit à capter les reflets scintillants du soleil sur l'eau, les ombres changeantes des nuages et l’énergie de la mer. L’album devient un livre que l’on lit autant avec les yeux qu’avec l'esprit : chaque détail a son importance, chaque élément compose un récit au-delà des mots.
Cet album, dont la couverture est découpée, nous laisse apercevoir l’immensité de l’océan.
L’album est plus qu'un simple divertissement ; il évoque la beauté éphémère des vacances et remet en lumière une forme de simplicité que nous avons tendance à oublier. En alternant entre texte et image, Max Ducos nous incite à observer avec attention, à ralentir le rythme et à savourer chaque moment, même ceux qui peuvent sembler ordinaires.
"Marée haute, marée basse" est une pépite autant pour les yeux que pour l'esprit. Une ode à la nature où chaque marée raconte une histoire.
Installe-toi confortablement... tu es prêt ? Ouvre-bien tes yeux, tu vas vivre une belle journée à la plage. Une journée rythmée par les reflets du soleil sur les vagues, par les ombres changeantes, entre marée haute et marée basse.
Max Ducos nous prend par la main. Sa voix off s'adresse au lecteur, directement. "Profite" nous dit-il. Ses courts textes raconte la vie d'une plage, du matin au soir. Les enfants qui se rencontrent, jouent ensemble, les châteaux de sable, les pêcheurs, les bateaux... Il attire notre regard sur les petits détails, sur la vie qui s'écoule, celle des vacances, celle qui s'attache moins au temps qui passe.
Des détails que l'on cherche ensuite dans la page illustrée. Des gouaches sublimes comme des instantanés pris depuis un point fixe. Cette plage que l'on voit évoluer, changer, selon la marée, les reflets du soleil, il y a ce qui apparait et ce qu'on ne voit plus... il y a aussi ce qui n'est pas dit mais que l'on voit quand même, en affinant notre regard.
Cet album à la couv magnifique, découpée et creusée laissant apparaître l'océan, est accessible dès 5 ans. A lire seul où en famille, en allers et retours entre le texte et l'image, comme dans les "Cherche et trouve", en profitant de ce point d'observation unique, face à la plage. Un régal pour les yeux et pour l'âme.
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