Toujours plus de conseils de lecture pour votre été !
La mamie de Romain Dutreix n'a plus toute sa tête : lorsque des employés du gaz ou d'Engie viennent la visiter, la pauvre confond les uniformes de ses visiteurs avec ceux de la Gestapo ! Ce qui ne serait pas trop grave, si elle n'imaginait que son défunt mari et ancien résistant la pousse à les éliminer dans la cave de la maison... Non seulement c'est moralement répréhensible, mais notre héros doit alors éliminer toute trace des méfaits de sa mamie. Et tous ces meurtres, à couvrir, ça prend du temps alors sa femme commence à se poser des questions : n'aurait-il pas une liaison ? Dans ce premier tome d'un diptyque, Romain Dutreix signe une mécanique ciselée d'humour noir et de burlesque.
Toujours plus de conseils de lecture pour votre été !
Quiproquos et humour pour évoquer un sujet fort
Romain Dutreix est le personnage de sa propre bd, il se met en scène dans son rôle d'aidant auprès de sa grand-mère. Une grand-mère qui a donc perdu la boule comme le titre l'indique... L'extérieur lui apparaît dangereux. Les traumatismes passés sont là, en consequence les boches aussi. Sauf que cette mamie ne souhaite pas endosser le statut de victime et sait manier la hache... Mamie est une résistante !
Ce premier tome fait la part belle à l'humour noir et à l'autodérision. Le scénario, avec sa petite dose de polar, fonctionne grâce à de multiples quiproquos.
En toile de fond, une question se pose : jusqu'où peut-on aller pour l'amour des siens ? L'auteur fait le choix de devenir complice de la folie de son aieule. L'album évoque la sénilité et les difficultes de la vieillesse en sortant du cadre habituel. Ici pas de pathos, le décalage est là et c'est aussi l'intérêt de cette bd.
Les personnages qui habitent les cases ont des bonnes têtes expressives et le trait cartoonesque de Romain Dutreix se prête bien à son récit.
La fin ouverte de l'album met le lecteur en attente du Tome 2.
Très sympathique, bien rythmé, se lit d'une traite avec le sourire. Merci pour ce moment très agréable.
Attention BD très subversive, qui a un esprit décalé jouissif, et des clins d'œil à l'actualité (dépôt d'un compteur Linky qui va mal tourné) et à l'histoire, Mamie est restée dans les années 40, 60 et aujourd'hui un peu. Elle retrouve son mari, et des visiteurs papaux !!!
De l'humour très noir et jubilatoire, avec du burlesque à certaines étiquettes.
Il y a donc le petit fils, l'auteur, himself, la mamie, la femme de l'auteur, qui va embaucher un détective, et un Maigret qui va mener son enquête suite à la disparition du technicien EDF,
La mamie de Romain Dutreix n'a plus toute sa tête : lorsque des employés du gaz ou d'Engie viennent la visiter, la pauvre confond les uniformes de ses visiteurs avec ceux de la Gestapo ! Ce qui ne serait pas trop grave, si elle n'imaginait que son défunt mari et ancien résistant la pousse à les éliminer dans la cave de la maison..
La ligne claire permet une lecture jouissive de cette BD et hâte de lire la suite car tout de même un peu immorale, cette histoire de petit fils qui couvre les crimes de sa mamie qui n'a plus toute sa tête !
#Mamienaplustoutesatête #NetGalleyFrance !
Atteinte de la maladie d'Alzheimer, la grand-mère de Romain Dutreix lui donne bien du fil à retordre !
"La mamie de Romain Dutreix n'a plus toute sa tête : lorsque des employés du gaz ou d'Engie viennent la visiter, la pauvre confond les uniformes de ses visiteurs avec ceux de la Gestapo ! Ce qui ne serait pas trop grave, si elle n'imaginait que son défunt mari et ancien résistant la pousse à les éliminer dans la cave de la maison... Non seulement c'est moralement répréhensible, mais notre héros doit alors éliminer toute trace des méfaits de sa mamie."
C'est une bande dessinée à l'humour noir, utilisé comme exutoire peut-être.
La grand-mère de l'auteur vit seule, dans une période antérieure à la réalité. Comment serait-il possible de surveiller ses moindres faits et gestes ? Alors, Romain Dutreix n'a plus qu'à réparer les dégâts. Tout en cachant tout cela à sa femme. Et comme ça prend du temps, des soupçons pourraient bien naître chez cette dernière.
Comique de répétition avec les pertes de mémoire qui s'enchaînent : Mais qui êtes-vous ? Romain, ton petit-fils, le fils de Gérard. Mais ce n'est pas possible, Gérard est encore un bébé...
Cela fait rire, quand on lit cette BD. Mais c'est la dure réalité des proches des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Et quelque part, étant impuissant(e)s face à cette réalité envolée, il vaut mieux en rire, ou au moins en sourire. En espérant, bien sûr, ne pas avoir à aller jusqu'à cacher des cadavres.
Romain Dutreix joue ici son propre rôle avec sa Mamie. Dessinateur de BD, il a une grand-mère qui est très dépendante dans son quotidien. Souffrant d’alzheimer, elle oublie tout, le prénom de son petit-fils, le confond avec son fils, parle avec son mari mort depuis un certain temps et voit des Allemands partout !
À tel point que le congélateur en est rempli ! Romain Dutreix a eu beau supprimer tous objets pouvant se transformer en possible arme, le congélateur est plein à ras bord.
Alors, lorsqu’un technicien vient installer le compteur Linky, de nouveau, il faut trouver un autre moyen d’entreposage. Une enquête policière sera lancée…
Cette bande dessinée est parfaitement loufoque à l’humour noir cinglant mais parfaitement construite. Le petit-fils essayant de dissimuler les cadavres d’une vieille femme meurtrière, complètement sénile, est assez jubilatoire. Tout semble crédible et ça s’enchaîne à un rythme soutenu.
À la conclusion de cette bande dessinée, Romain Dutreix nous offre un aperçu de ce qui nous attend dans la suite de son diptyque, et j’ai hâte de le découvrir avec plaisir.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/07/16/mamie-na-plus-toute-sa-tete/
Voici un premier tome d'une série que j'ai dévoré avec un grand plaisir et qui m'a procuré de bons fous rires !
Qu'est-ce qu'un petit-fils peut faire pour venir en aide à sa grande mère qui commence à perdre la boule. Il peut l'aider à faire les courses, s'occuper de certains papiers et l'aider à faire disparaître les cadavres qui tombent comme les mouches. Qu'est-ce que l'on ne fait pas pour sa famille.
J'ai adoré cette bande dessinée à l'humour noir. C'est par certains côtés très grinçants mais si savoureux ! On ne peut qu'en redemander ! J'ai trouvé ça super que Romain Dutreix se mette en scène en devenant lui-même un personnage de l'histoire.
En refermant ce premier tome, il me tarde de pouvoir découvrir sa suite en sachant que celle-ci risque d'être riche en couleurs.
Je tiens à remercier les Éditions Dargaud et Netgalley France pour cette bonne dose d'endorphines qui devrait être prescrite au même titre que des antidépresseurs.
Avril 2018.
L'auteur de bandes dessinées Romain Dutreix partage ses journées entre son travail d'artiste, sa vie de famille avec Emmanuelle sa compagne et son fils, et sa grand-mère chez qui il s'efforce de passer régulièrement. Il faut dire que Madeleine n'a plus toute sa tête. Entre la présence fantomatique de son mari décédé depuis 38 ans et son sens du présent plutôt aléatoire, il convient de surveiller Madeleine de près...
Romain Dutreix, dessinateur de Fluide Glacial et du Canard Enchaîné, s'est-il inspiré de sa vraie grand-mère pour raconter cette histoire ? La police devrait enquêter... Car Madeleine a une tendance serial killeuse inquiétante, poussant Romain à relever d'audace pour faire disparaître les cadavres encombrants. Ce qui prend du temps et mène Emmanuelle à s'inquiéter de la vie cachée de son mari.
Cela nous donne un récit emballant, drôle à chaque page, un vrai délire jouissif ! Des pages de 9 cases, une ligne claire cartoonesque avec des personnages aux trognes qui sont des caricatures savoureuses. Il parvient dans ses planches à mêler une forme de réalité et le monde qui n'existe que dans la tête de Madeleine. Une gymnastique pas évidente qui fonctionne très bien et nous plonge dans des situations loufoques et absurdes très amusantes.
La police mène l'enquête, qui est ce tueur au bolduc ? Romain a t-il trouvé le moyen d'éviter d'attirer les soupçons sur lui et Madeleine ? Nous le saurons peut-être dans le prochain épisode... Car oui, Mamie reviendra !
J'ai découvert Romain Dutreix bien aiguillé par mon libraire avec deux BD dont celle-ci.
Le titre annonce la couleur. Je suis lecteur avide du genre humoristique et généralement bon public. Je reste néanmoins assez sévère dans l'appréciation de ce type de BD étant donné la prolifération du genre. Toutefois, il y a des BD qui tirent leur épingle du jeu et celle de Romain Dutreix en fait partie pour plusieurs raisons.
Il nous raconte l'histoire fictive de sa mamie qui n'a plus toute sa tête et en vient à confondre un technicien venu installer le compteur linky avec un agent de la Gestapo. De cette confusion mentale va naître une succession de rebondissements assez inattendus que je ne dévoile pas ici. La premier point fort c'est la construction d'une intrigue intelligente et pas simplement un comique de répétition ou une mauvaise association de strips. Le choix a été fait d'élaborer une intrigue humoristique avec des cases bien agencées, ce qui n'est pas si commun. Autre point fort : le travail sur les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires. Chacun trouve sa place et joue son rôle.
L'humour est bien dosé et étonnamment n'est pas à mon sens le seul registre présent. Le vrai tour de force est de transformer un fait de société, répandu et triste, qui touche tout le monde, à savoir le déclin cognitif de certaines personnes âgées, en véritable récit policier et humoristique. La mamie devient la personne à débusquer. Elle est actrice principale et en partie involontaire de ses actes et spectatrice de leurs conséquences avec un petit-fils qui se démène pour la sortir de cette situation.
Côté dessin rien d'original mais c'est un style reconnaissable entre mille car bien adapté aux BD d'humour noir. La fin laisse la possibilité d'une suite tout en ne s'interdisant pas une conclusion définitive. Si suite il devait y avoir, je la lirais sans hésiter même s'il faudra garder cette trame humoristique et ne pas disséminer trop de gravité.
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