Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Avec "Mais qui lira le dernier poème", "Radiographie" et "C'est encore l'hiver", venir au plus près de ce qui justifie l'écriture poétique face et dans le monde, face et vers soi-même.
Dans ce même jeu tendu de distiques qui est sa marque, c'est l'écriture même qu'on va chercher à appréhender, entre sens, nécessité et idéal.
Eric Dubois déploie à nouveau une écriture concrète à l'extrême, avec des raclements et des dissymétries, et l'emprise du monde qui est son lot - immeubles et RER à l'arrière-fond.
Voix. Visage. Corps.
Cette suite se lit comme un seul fil narratif, récurrences et variations, cheminant pour séparer, dans le bruit du monde, ce qui sépare des autres les mots inutiles. "Il faut une certaine lenteur / pour voir les choses apparaître".
Pas étonnant alors d'y voir surgir, dans le fond inchangé de l'expérience poétique, clé USB et clavier d'ordinateur.
Un seul fil de réflexion, qui est notre mécanique de chacun entre langue, lumière et monde.
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