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Merci de tout coeur
Amitiés
- Qu'est-ce que j'ai, Mina ?
- Demande-moi plutôt ce que tu n'as pas.
- Je veux dire, qu'est-ce qui cloche chez moi ?
- Je n'ai rien remarqué.
- Si, dis-moi. Pourquoi est-ce que je n'ai envie de rien ?
- Sans doute, parce que tu as tout.
- Certains jours, je confonds les visages, pourquoi ?
- Parce que tout le monde se ressemble.
Catherine danse au sommet de sa vie. Fantasque et admirée, elle a embrassé les acteurs les plus séduisants, joué dans les plus grands films. Elle aime les autres éperdument et distraitement. Jean, son amant éternel, ministre dûment marié. Mina, son assistante, sa confidente, sa meilleure amie. Mina qui ne lui passe rien, Mina qui lui permet tout.
Pourtant, un jour, les coupes de champagne à onze heures du matin, les coups de tête irrésistibles : même Catherine n'y comprend plus rien. Tout va trop vite, tout s'embrouille. Mina fera tout pour protéger Catherine de la maladie qui ne dit pas son nom.
Car Mademoiselle veut jouer son rôle jusqu'au bout. Un peu, beaucoup, à la folie.
Mademoiselle, à la folie ! est le premier roman de Pascale Lécosse.
Je remercie Pascale Lécosse pour l’envoi de son roman.
Pascale Lécosse publie son premier roman » Mademoiselle, à la folie ! « aux éditions de La Martinière en 2017. Une histoire douce-amère, dans laquelle se mêlent rires et larmes, dans une écriture délicate et élégante.
Catherine Delcour est une grande comédienne de théâtre, talentueuse et admirée. A l’approche de la cinquantaine, elle ne doit son succès qu’à son travail et sa ténacité.
p. 7 : » Je ne crois pas au destin, ce que je veux, je le prends. J’ai depuis toujours le goût de l’effort, du travail, sans lesquels le talent ne suffit pas. «
Son assistante et amie dévouée, Mina, constate progressivement des troubles de la mémoire chez Catherine. En vivant à ses côtés pour des raisons pratiques, elle s’aperçoit d’une dégradation manifeste de son état. Mais le tandem de ces deux femmes fonctionne comme un vieux couple. Leur complicité est à la fois drôle et touchante.
p. 21 : » Je m’appelle Mina Flamand. Il y a dix-huit ans, j’ai laissé ma vie pour accompagner Catherine. Notre attachement repose principalement sur le respect et sur l’admiration. […] Après toutes ces années passées ensemble, je sais que notre collaboration comme notre amitié soit une évidence. «
Jean, l’amant épisodique de Catherine depuis quinze ans, fait des apparitions entre son poste au Ministère de la Culture et sa vie auprès de sa femme. Mais Catherine accepte cette situation. Même si un drame dans sa vie de femme a provoqué chez elle une fragilité, que seule Mina a su comprendre, soutenir et accompagner. Mina n’apprécie pas la double vie menée par cet homme, et ne se prive pas de lui faire savoir.
p. 60 : » En quoi pourrions-nous être comparables ? En rien, je pense. Il exhibe Catherine comme un trophée quand je la protège des regards envieux. Il s’étonne de ses troubles, quand je m’en inquiète. Il l’applaudit aux premières quand je l’encourage aux répétitions. Il est là-bas quand elle est ici, il est ses nuits blanches, je suis ses nuits d’encre. «
Mais ils ne sont pas les seuls à prendre conscience des soucis de santé de Catherine. Dans des moments de lucidité, elle sent que quelque chose se dérègle en elle, qu’elle en perd le contrôle.
p. 13 : » Je ressens quelque chose d’inhabituel encombrer mon esprit et s’acharner à me diminuer. «
Mina l’emmène consulter le professeur Zweibaum, un neurologue réputé. Le diagnostic est sans appel. La maladie a pris possession de la mémoire de Catherine, la privant petit à petit de son autonomie et de sa grandeur.
p. 50 : » Aurais-je la force de bouter cet ennemi sournois qui envahit mon intelligence pour s’emparer de ma liberté ? Ce que j’aimais faire, je ne m’en souviens pas ; ce que l’on attend de moi, je n’en ai pas la moindre idée. «
Entièrement dévouée à son amie, Mina assiste, impuissante à l’évolution de la maladie.
p. 80 : » Si je le pouvais, je retiendrais pour elle le temps qui file et je l’enfermerais avant qu’il ne nous détruise. Je lui donnerais mes souvenirs en remplacement des siens. Mais la vérité, c’est que je ne peux rien, rien du tout. «
C’est une histoire d’amitié bouleversante, à double narration, où les voix de Catherine et de Mina se mêlent au gré de cette maladie, dévastatrice. Cet amour inconditionnel est la force de l’une comme de l’autre.
p. 13 : » Je parle, elle écoute, je cherche, elle trouve, nous sommes une paire, un tout. «
Si l’une a su s’effacer pour porter l’autre dans une grande carrière, elles ont l’une pour l’autre un respect total. Catherine semble sensible à l’extrême dévouement de Mina, et c’est là toute la clé de ce roman. Cette relation est magnifique. Les dialogues m’ont fait rire autant que pleurer. Ce roman est une belle découverte.
» Un des plus beaux présents que la nature puisse faire à un comédien, c’est la mémoire : si elle lui est infidèle, le personnage qu’il représente disparaît ; on ne voit plus que l’acteur. « DAZINCOURT
Une ode formidable à l’amitié et l’amour, médicament puissant contre la maladie jamais nommée et toujours présente, à l’affut.
Un récit tout en délicatesse sur les oublis, les égarements et les hallucinations qui peu à peu prennent le pas sur l’esprit brillant et pétillant de Catherine.
Impossible de ne pas penser à la magnifique Annie Girardot en lisant ce roman.
Magnifique !
Éditions De La Martinière – Parution le 17 Août 2017
Lorsque vous ouvrirez ce livre, vous ne pourrez plus le refermer. Lorsque vous commencerez sa lecture, vous serez subjugué. Lorsque vous ferez connaissance avec Mina et Catherine Delcourt, vous serez charmé.
Pascale Lecosse nous entraîne, à travers ces quelques pages, dans une complicité hors pair liant ces deux femmes. Mina s’occupe de tout. D’elle. De sa vie. Elle. Catherine. Que ce mal ronge. Petit à petit. La diminue…
« Je voudrais revoir Mina, pour elle me dise avec qui je suis, avec qui je vais et vers quoi. C’est si pénible sans elle. »
Mais malgré cela, elle garde un peu d’humour. Beaucoup d’amour. Un peu de sagesse.
Cette maladie les use toutes les deux.
Mina est toujours là pour elle. Elle est son double. Sa mémoire. Son amie. Fidèle.
« …quinze ans d’amour et de dévouement. »
Il est aussi question de passion. L’amour que Catherine voue à Jean. Pas toujours présent. Mais elle l’aime tant…
Tout au long de cette lecture, nous sommes les témoins impuissants de la descente dans l’oubli de Catherine. Mais aussi du dévouement de Mina. D’une écriture très poétique et théâtrale, Pascale Lecosse dresse les portraits de ces deux femmes unies, pour toujours, même après…
A vous de faire leur connaissance… les larmes aux yeux…
‘Mademoiselle à la folie’ est la rencontre avec Catherine Delcourt, comédienne adulée du public. Elle est secondée quotidiennement par Mina, son assistante depuis 18 ans. Un jour elle lui confie ne plus se souvenir de certaines choses, confondre des visages. Le surmenage, la fatigue, la pression en sont sûrement les raisons ou comment ne pas poser de mot sur ses maux. « -Parfois, même si je sais avec qui je suis, c’est une autre personne que je vois et à d’autres moments alors que je suis seule avec toi quelqu’un se joint à nous, une personne que je suis seule à voir… » Comme pour lutter contre ses oublis, elle relate ses moindres faits et gestes dans un carnet bleu. « Aurais-je la force de bouter cet ennemi sournois qui envahit mon intelligence pour s’emparer de ma liberté ? » La maladie de Catherine évolue vite, très vite et Mina, sa grande amie est présente à chaque instant pour faire de son quotidien le plus bel acte de sa vie. « -Mina, je ne veux pas vivre morte. »
Pascale Lécosse m’a offert un bijou de folie. Elle a su trouver les mots pour aborder cette ‘saleté’ de maladie qui nous tombe dessus sans prévenir. À aucun moment elle nous fait ressentir de la pitié, tombe dans le pathos. Je suis admirative de Mina qui aide son amie du mieux qu’elle le peut, supportant ses sautes d’humeur, la réconfortant et gardant le poids du secret pour elle. Catherine m’a beaucoup émue, sombrant tout en ayant des moments de lucidité. J’ai lutté avec elle contre ce mal qui la ronge et détruit tout ce qu’elle a construit : sa mémoire. ‘Mademoiselle à la folie’ aborde la maladie d’Alzheimer mais pas que. C’est aussi et principalement l’histoire d’une magnifique amitié entre deux femmes qui s’aiment, se soutiennent et souffrent ensemble. De celle des aidants, de leur place, confrontés à des situations délicates sans moyens. Pascale Lécosse leur rend un bel hommage à travers ce récit. Un texte court mais dont la lecture ne peut se faire que lentement, pour la réflexion, pour le positionnement, pour la compréhension. Les notions d’aide, de soutien, de dévouement, de fable, d’impotence, d’amour, de volonté amènent le lecteur dans ses propres ressentis, chahutant ainsi ses croyances.
‘Mademoiselle à la folie’ est mon grand coup de cœur de la sélection 2017 des 68 premières fois.
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« Je m’appelle Catherine. Catherine Delcour. J’aurai quarante-huit ans dans quelques mois. »
Catherine Delcour, alias Mademoiselle est une comédienne très réputée. « Le théâtre est ma façon de vivre, je l’aime à jamais, et le cinéma, ma façon de travailler, je ne peux me passer ni de l’un ni de l’autre. Je vieillis avec mes rôles ». Quelle belle déclaration d’amour à son métier, son sacerdoce.
Depuis quelques temps, elle sent des oublis, des trous de mémoire dans sa vie quotidienne alors, elle écrit sur un carnet ses rendez-vous, ce qu’elle ne veut pas oublier.
Derrière elle, tendrement, Mina veille. « Je m’appelle Mina Flamand. Il y a dix huit ans, j’ai laissé ma vie pour accompagner Catherine. Notre attachement repose principalement sur le respect et sur l’admiration. Nos échanges sont vifs, nos disputes de courte durée et notre partenariat est fondé sur la liberté que nous avons chacune d’y mettre fin à tout moment. ».
Toutes les deux doivent faire front au mal, à la maladie qui touche Mademoiselle, qui recouvre, petit à petit, de blanc ses souvenirs, efface les noms…
Elles y font face avec tout la légèreté et la fantaisie, alors, même si ce n’est que comédie, elles continuent ainsi. Mina fait front, soutient, cache, est présente sans étouffer Catherine.
A tour de chapitre, chacune d’elle évoque la maladie, ses ravages, leurs vies, sans pathos mais avec beaucoup d’émotions, de mélancolie et d’amour.
J’ai aimé leurs échanges plein de tendresse, de vivacité, d’humour, de complicité, de franchise et de fermeté.
Un premier roman très réussi sur un sujet souvent rebattu dans la littérature récente.
Mademoiselle, c’est Catherine Delcour, 48 ans, comédienne fantasque et talentueuse. Elle va être décorée sous peu de la légion d’honneur par le président de la République, une reconnaissance de son succès et de sa carrière déjà bien remplie. Mais peu à peu Catherine à la mémoire qui flanche.
Mina Flammand, sa fidèle assistante est là pour l’accompagner et l’aider, même si elle ne veut pas réellement voir que la maladie est là, insidieuse. Jusqu’au moment où le spécialiste lui confirme que la maladie est irréversible, et que ce qui fait le sel de la vie, les souvenirs, s’en va peu à peu de façon inéluctable.
Difficile chemin de ceux qui souffrent de cette maladie, Alzheimer ou d’autres formes de sénilité aux symptômes quasi identiques, et qui oublient peu à peu. Car qui est-on et que reste-t-il d’une vie si l’on ne se souvient plus de rien ? Difficile chemin aussi pour ceux qui marchent à côté des malades, les soutiennent dans leurs souffrances et leurs oublis. En peu de pages, et avec un parti pris plutôt gai qui pourtant ne choque pas, Pascale Lécosse fait passer émotions, douleurs, incertitudes et chagrins, et bouleverse son lecteur.
Court premier roman mais efficace sur ce drame, pour peu que comme moi on l'ait vécu chez des proches, qu'est celui de l'effacement progressif mais, hélas irréversible de la mémoire et de sa propre existence. C'est en 125 pages que Pascale Lécosse fait vivre son lecteur un huit clos à la fois dramatique constitué de nombreux échanges percutant, comique mais surtout sensibles entre une actrice de renom, Catherine Delcour, au faîte de sa carrière, et sa secrétaire et amie, Mina. Comédienne, tragédienne, atrice de cinéma comme de théatre, Catherine, dont on ignore à quel moment elle prend vraiment conscience de son mal, livre quelques souvenirs et bribes de ses journées dans un carnet alors que Mina tient aussi de son côté une sorte de carnet de bord des dernières semaines de celle dont elle est à la fois la fidèle complice, la confidente, la secrétaire particulière et l'agent de liaison avec le public passionné de son égérie.
Les journées passent entre moment de joie et de clairvoyance, où l'une comme l'autre nous livre les grandes étapes de la carrière de Catherine, ses grands rôles, son histoire d'amour chaotique avec Pierre, homme politique marié et amant de longue date, les jalousies ou instants de confrontation entre Pierre, Mina et Catherine. Mais aussi la lente descente vers l'envers comme les premiers troubles de la mémoire, les élécubrations sur des pseudo objets volés, et toute la force et le talent de Mina pour continuer à rester aux côtés de celle qui est son alter égo, son amour et le sacrifice de sa propre vie. Se battre pour trouver les bons termes, la bonne attitude aux excés de langues ou de critiques de Catherine, la protéger de l'extérieur, sauver autant que faire se peut les apparences et maitenir Pierre à l'écart de la réalité du mal qui la submerge. C'est aussi une réflexion sur le maintien utile ou non de la vie à tout prix.
On peut parfois effectuer un travail de rapprochement avec Annie Girardot et le récit porté à l'écran de son combat contre la dégénérescence mais pour un lecteur qui a eu l'occasion d'être confronté à un tel fléau parmi ses plus proches, c'est un récit exceptionnel, sans excés de pathos et d'une grande sensibilité, les échanges sont parfois croustillants, vifs, cruels mais de grande justesse.
Lien : http://www.livresselitteraire.com/2017/12/mademoiselle-a-la-folie-de-pascale-lecosse.html
[Tac. Tac. Tac. Levée de rideau.]
Catherine est une femme dotée d’une prestance naturelle, une femme qui scintille sur les planches chaque soir. Le théâtre est toute sa vie. Quand elle n’est pas sur scène, c’est dans son appartement, en compagnie de Mina sa fidèle amie, qu’elle répète son prochain texte. Boit du champagne. Répète. Inlassablement. Parfois Jean, son amant, lui rend visite, le temps d’une nuit, loin de sa femme. L’amour clandestin.
Mais les trous de mémoire viennent sonner les trois coups. Qui est cette femme dans son appartement ? Comment s’appelle cet homme ? Quand le cerveau joue des tours, de vilains tours, à une actrice qui s’apprête à recevoir la Légion d’Honneur, ça fout le bordel. Dans sa vie, et dans celle de ceux qui l’entourent. Ils refusent tour à tour de voir le mal s’installer. Inévitablement.
[Tac. Tac. Tac. La sentence tombe.]
La vie continue, en équilibre. Comme on peut. Comme Mademoiselle veut. Avec folie. Avec passion et déraison. Mais pour combien de temps encore ?
Bien vite on comprend de quoi il s’agit. On comprend que la comédienne perd la tête. Que la maladie est le moment propice pour fouiller dans ce qu’il reste de mémoire, s’accrocher aux souvenirs en filigrane, même s’ils sont douloureux. Les serrer contre soi pour ne pas perdre pied. Pas totalement. Pas encore. Préserver la tendresse et la franchise à l’égard de ceux que l’on aime. Repousser l’échéance du mieux que l’on peut.
Divisé en deux voix, celle de Catherine et celle de Mina, ce court roman nous apporte ainsi le point de vue du malade et du proche, cette impuissance qui frappe de toute part.
Pascale Lécosse décrit sans pathos cette foutue maladie, cet Alzheimer, que j’ai longtemps cotoyé. Qui détruit tout sur son passage, la mémoire, la force, la parole, le corps aussi. Mais Mademoiselle, à la folie! c’est aussi et surtout le refus de capituler. Ce roman n’est que les prémices, la lutte, le déni aussi. Avant l’acceptation. Avant que Mademoiselle décide elle-même de baisser le rideau.
La plume de l’auteure précise et concise laisse de côté le récit classique pour s’adonner à son plaisir, si j’ai bien compris, qu’est le théâtre. Au milieu d’élégantes envolées, percutantes, et tranchantes, les répliques occupent la plus grande place dans ce court récit. Une originalité qui m’a laissé un peu sur le bas-côté je dois bien l’avouer. J’ai toujours beaucoup de mal avec ces récits qui comportent trop de dialogues, qui semblent avoir besoin de cela pour meubler le vide. Evidemment ici ce n’est pas le cas, c’est un véritable parti pris, cohérent avec la vie de Catherine. Et peut-être que Pascale Lécosse a souhaité également par ce procédé instaurer une certaine distance entre son personnage et le lecteur. Mais je suis mitigée entre cette préservation par le dialogue et cette force qui aurait pu être décuplée car derrière ces répliques aussi justes soient-elles, il y a selon moi une plume encore plus vibrante. Et j’aurais aimé la découvrir plus longuement. Mais ce sera peut-être le cas lors du second roman.
Et en dépit de ce détail, Mademoiselle, à la folie! reste une jolie réussite, vivante, singulière et drôle malgré un sujet épineux et douloureux. C’est un bel hommage à la combativité, à cette famille que l’on se crée et qu’on appelle amitié.
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