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" Chercher à voir un autour, c'est comme rechercher la grâce : elle surviendra, mais rarement, et vous ne saurez ni quand ni comment. " Enfant, Helen rêvait d'être fauconnier. Elle nourrit des années durant son rêve par la lecture.
Devenue adulte, elle va avoir l'occasion de le réaliser.
De manière brutale et inattendue, son père, journaliste qui a marqué profondément sa vision du monde, s'effondre un matin dans la rue.
Terrassée par le chagrin, passant par toutes les phases du deuil, le déni, la colère, la tristesse, Helen va entreprendre un long voyage physique et métaphysique. Elle va se procurer un rapace de huit semaines, le plus sauvage de son espèce, Mabel. Réputé impossible à apprivoiser. Elle va s'isoler du monde, de la ville, des hommes. Et emprunter un chemin étonnant.
" Des clairières. Voilà ce qu'il me fallait. Peu à peu, mon cerveau retrouvait ses points de repère et reprenait possession d'espaces inutilisés depuis des mois. Je passais ma vie depuis si longtemps dans des bibliothèques et des salles des professeurs, à fixer des écrans d'ordinateurs, à corriger des essais et à traquer des références universitaires. Ceci était une tout autre chasse. Ici, j'étais un tout autre animal. " Prix du meilleur livre étranger 2016
M pour Mabel d'Helen MacDonald est un roman sur le deuil. À travers la fauconnerie, le récit interroge d'abord avec intelligence cette expérience et nos façons d'y survivre. Même si la deuxième partie du livre ne paraît pas tenir toutes ces promesses, ce roman reste à découvrir.
https://viduite.wordpress.com/2017/02/28/m-pour-mabel-helen-macdonald
J'ai découvert ce roman d'une part via les réseaux sociaux, et d'autre part via un article paru sur le blog de Babelio. Par curiosité, j'ai donc foncé sur ce livre, qui, à premier abord, semblait intéressant.
J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans la lecture. L'histoire peut plaire à certains lecteurs, mais ça n'a pas été un coup de coeur pour moi.
Le début m'a semblé long, très très long, tout comme le milieu et la fin.
C'est une grosse déception. Je m'attendais à quelque chose de plus vivant, de plus pétillant. Dommage :(
La narratrice a une passion, la fauconnerie. Elle a découvert les oiseaux et notamment les faucons lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Sa passion a grandi à mesure que son père (photographe de profession) l’emmenait observer les oiseaux dans la nature et qu’elle engloutissait de nombreux ouvrages érudits sur la fauconnerie.
« Mais lorsque j’étais petite, ces termes n’étaient plus une cause de phobie sociale, ils étaient les mots magiques d’un langage ésotérique et perdu. Je voulais maîtriser cet univers que plus personne ne connaissait, devenir une experte de ce langage parfait et secret. »
Adulte, la narratrice décide d’acquérir un autour (une sorte de faucon plus grand et plus complexe que le faucon lui-même). Cela la prend presque sur un coup de tête, peu de temps après le décès de son père, dont elle était très proche. L’acquisition de cet animal sauvage et son dressage l’obligent à s’isoler, ce qui la rapproche de son père, auquel elle pense.
« Assise dans la pénombre avec l’autour, je me sens bien plus en sécurité que je ne l’ai été depuis des mois. En partie parce que j’ai désormais un but. En partie aussi parce que j’ai enfermé le monde à l’extérieur. Je peux désormais penser à mon père. J’ai commencé à réfléchir à la façon dont il avait affronté les difficultés. »
En même temps qu’elle raconte sa passion pour les faucons et le dressage de son autour, la narratrice partage la biographie de l’écrivain T.H. White, connu pour avoir écrit les romans portant sur le roi Arthur. En effet, ce dernier avait également acquis un autour, dont il avait entrepris le dressage sans connaître grand chose à la fauconnerie. La narratrice raconte donc la partie de la vie de T.H. White qu’il a consacrée à son autour et elle alterne leurs points de vue.
Helen Macdonald écrit ce roman avec force de détails et avec beaucoup de passion pour la fauconnerie. Pour autant, elle arrive à maîtriser le niveau de détail et le langage pour ne pas écrire un ouvrage érudit mais un roman à la portée de tous. Malgré cela, j’ai abandonné M pour Mabel au bout du premier tiers, n’arrivant pas à me passionner pour la fauconnerie (et celle-ci étant tout de même au coeur du roman). Je considère toutefois qu’il s’agit d’un bon roman (au sujet particulier, certes) puisqu’à travers la fauconnerie, il traite de la solitude et des relations père-fille. Par ailleurs, le choix d’alterner l’expérience de la narratrice et de T.H. White m’a semblé judicieux.
M pour Mabel est donc un roman que je conseille, mais plutôt aux amateurs de documentaires animaliers.
Qui a dit que je ne lisais que des thrillers? Voici la preuve contraire, grâce aux Editions FLEUVE que je remercie de m'avoir fait gagner ce livre.
Ce roman est autobiographique et raconte comment HELEN, suite au décès de son père, le photographe Alistair MACDONALD, ne va trouver de raison de vivre qu'en se lançant un ultime défi : celui de dresser un autour, rapace réputé trop sauvage pour être vraiment apprivoisé, surtout par une femme, et qu'Helen appelle Mabel.
Sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi, cette histoire m'a accrochée. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance.
Le sujet, la fauconnerie, est tout de même particulier et très vite, l'auteur nous plonge dans ce monde très fermé, réservé à quelques uns, et nous abreuve du vocabulaire précis qui s'y attache pour décrire tant les caractéristiques des oiseaux que les modalités de leur dressage.
Par ailleurs, il n'y a aucun rebondissement et le rythme est très plat et monotone, même si le récit alterne constamment entre l'histoire d'Helen et celle de WHITE, écrivain et fauconnier improvisé dans les années 30, qui a raconté son expérience dans un livre qu'Helen a lu étant enfant, forme de récit spécifique que j'ai appréciée. Ne nous est contée que la lente évolution de la relation entre Helen et son autour, et des descriptions minutieuses des paysages et des animaux...allergiques à BALZAC s'abstenir!
A cause des ces différents élements, on peut donc facilement se perdre et se lasser. La lecture paraît austère et fastidieuse. Pourtant, même si j'ai un peu peinée par moment, pas une seule fois je n'ai songé à abandonner ce roman : je voulais savoir ce que ferait Helen de sa relation avec Mabel, et comment et pourquoi celle-ci lui permettrait de surmonter son deuil. J'avoue quand même que l'on n'a pas vraiment la réponse... Sur ce point, à mon sens il ne faut pas se laisser abuser par la quatrième de couverture : M POUR MABEL n'explique pas comment Helen parvient à surmonter le deuil, il raconte comment elle réussit à dresser un autour; c'est un livre sur la fauconnerie, pas sur le deuil. En cela, l'histoire m'a un peu laissée sur ma faim : je n'ai pas vraiment compris ce lien qu'Helen MACDONALD essaie de faire entre le dressage de Mabel et son goût de la vie retrouvé...d'autant que ce n'est pas le premier faucon auquel elle se frotte.
S'agissant d'un récit autobiographique, j'ai apprécié que l'auteur prenne la peine de nous donner des nouvelles de Mabel dans les remerciements à la fin du livre. Paradoxalement, c'est là que réside peut-être la réponse à mes questions à travers cette si jolie phrase : "Enfin, par-dessus tout, je veux remercier mon père, qui m'a appris à aimer ce monde mouvant , et mon superbe autour, qui m'a appris à y voler après sa disparition."
Cette histoire est aux antipodes de celles que je lis et aime habituellement, mais quelque part je l'ai trouvée apaisante et reposante.
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2016/12/30/34739010.html
Ce livre a reçu 2 prix littéraires lors de sa sortie en 2014, le Costa book award et le prix Samuel Johnson. Autant dire que je m'attendais à lire un livre particulièrement passionnant. Le thème m'était complètement inconnu mais ce n'est pas la première fois que je découvre des domaines inexplorés.
Effectivement dès le début on découvre ce que sont les rapaces et notamment l'autour, un rapace réputé très difficile à apprivoiser et compliqué à dresser. Ainsi on a de nombreux passages techniques concernant le quotidien de ces oiseaux et cela m'a ennuyée. Non pas que les oiseaux ne m'intéressent pas mais il y avait trop de détails. Je pense que ces passages sont pour les amateurs et / ou professionnels du domaine un formidable moment de lecture.
Pour ma part, j'ai plus aimé les passages ou l'auteur évoque ses souvenirs d'enfance avec son père décédé brutalement et de qui elle tient sa passion pour les rapaces. Elle a voulu continuer à le faire vivre au travers de l'élevage de l'autour et pour se lancer un défi personnel. Ces passages là sont plutôt intéressants et instructifs, je vous mets un extrait qui m'a plu dans ces passages.
Je pensais que le livre serait plus "nerveux" dans son évolution mais ce n'est pas le cas.
C'est dommage car il était prometteur mais je n'ai pas accroché... tant pis pour moi !
Helen est fauconnier, un rêve d’enfance. Elle est passionnée par ce métier, a dressé de nombreux faucons. Quand son père meurt brutalement, sa vie est chamboulée, et elle éprouve le besoin de se rapprocher de la nature. Elle se retrouve en forêt, dans une zone sauvage, à la recherche d’un autour, l’oiseau le plus difficile à apprivoiser.
Elle réalise alors que c’est ce qu’il lui faut, obtenir et dresser cet oiseau réputé difficile, farouche, voire fou furieux.
Elle achète un jeune autour, et s’isole avec lui dans sa maison, entourée de ses livres qu’elle consulte et se remémore assidûment, dans un huis-clos assez triste et étouffant. Va-t-elle réussir ce pari, cette expérience sera-t-elle l’expérience qu’il lui faut ?
Elle entame le travail de deuil en luttant contre le chagrin comme elle lutte pour dresser l’oiseau, décrivant par le menu le travail d’affaitage qu’elle effectue avec Mabel son faucon.
La deuxième partie est un peu moins triste, à l’image d’Helen qui sort un peu plus et s’enferme un peu moins dans son obsession et ses lectures.
Le sujet de ce livre m’intéressait et j’ai appris beaucoup sur la relation entre un rapace et son « maître ». Cependant j’ai trouvé lassant toutes ces évocations de lectures, ces citations, notamment de White, un piètre fauconnier dont l’histoire l’a beaucoup impressionnée.
Beaucoup de tristesse et de pessimisme émanent de ce livre, on ressent l’immense chagrin causé par la perte d’un être cher, c’est assurément un livre thérapie, il faut se laisser porter par la personnalité de l’auteur et pas une forme d’empathie pour l’apprécier.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2016/09/10/m-pour-mabel-de-patricia-mcdonald/
Un livre qui ravira à coup sur les fans de faucons et autres rapaces et qui éveillera la curiosité des autres lecteurs. L'héroïne aime ça depuis sa plus tendre enfance et nous allons suivre ses aventures. Une lecture surprenante, dépaysante et très agréable , j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car je ne savais pas du tout où je mettais les pieds, en effet, je n'ai pas de passion particulière pour les oiseaux, les rapaces et la fauconnerie. Mais, petit à petit je me suis laissée emportée par cette histoire vraie qui parle aussi de l'absence et du deuil. C'est très touchant comme Helen va se réfugier dans le dressage d'un autour : Mabel afin de pouvoir faire le deuil de son père et aller de l'avant. Chaque personne ayant eu à faire le deuil d'un proche retrouvera des étapes qu'il a vécu et qui sont très bien retranscrite ici, comme le refus, le sentiment d'injustice, le rejet, la tristesse, le désespoir et le manque. L'auteur a vraiment bien réussi à faire passer les émotions c'est bien écrit.
Par contre, quelques détails m'ont gêné, on peut comprendre que perdre son père est horrible, triste mais l'auteur ne prend jamais la peine de nous faire partager (sans sombrer dans le voyeurisme) des souvenirs, des faits qui nous aurait permis de mieux comprendre sa dépression, à quel point était-elle proche de ce père disparu. Elle est aussi très centrée sur elle-même et ça en devient même un peu pénible par moments. C'est dommage, le roman aurait sûrement gagné en intensité c'est précisément ce qui m'a manqué pour que ce soit un de mes livres préférés . Par contre, j'ai aimé les descriptions des grands espaces, de la nature et j'ai beaucoup appris sur les rapaces et la fauconnerie qui est un univers bien particulier.
Une lecture agréable mais j'ai préféré la première partie du livre centrée sur la fauconnerie plutôt que la deuxième plus centrée sur l'auteur et parfois traînant en longueur.
VERDICT
Un roman atypique que j'ai aimé découvrir et que je conseille aux adeptes de roman initiatiques et aux fanas de fauconnerie.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/09/08/m-pour-mabel-helen-macdonald/
Quand elle était petite, Helen voulait être fauconnier et, devenue adulte, elle a réussi à réaliser ce rêve. Après la disparition tragique de son père dont elle était très proche, elle décide de se lancer un challenge : dresser un autour, rapace très sauvage et peu apprécié dans le milieu fauconnier. En compagnie de Mabel, Helen va tenter de se reconstruire loin des hommes et du quotidien.
Intriguée par la couverture et par le résumé, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture très originale qui m'a fait découvrir un monde que je ne connaissais absolument pas.
Ce livre nous raconte le parcours, le vécu et le ressenti d'Helen tout au long de son processus de deuil et de dressage de l'autour. Le récit est très largement entrecoupé par des chapitres sur un homme, T.H. White et son livre qui relate son expérience de dresseur d'autour. J'ai trouvé ces passages parfois un peu longs et j'aurais préféré suivre un peu plus Helen pendant ce temps là mais certains extraits servent à enrichir son récit et permet une comparaison entre l'expérience de ces deux dresseurs.
Certains passages sont un peu durs, principalement ceux décrivant la mise à mort des animaux par Mabel mais aussi par Helen. Autant lorsque le rapace tue, je me raisonne en me disant que c'est normal, que cela se passe comme ça dans la nature, autant lorsque c'est la jeune femme, j'ai plus de mal à accepter le geste.
La souffrance et le désespoir d'Helen sont pesants et font mal. Chacun gère un deuil à sa manière et celle choisie par l'auteure est originale, fascinante mais aussi violente. Le travail de reconstruction est long et elle va passer par diverses phases qui vont quasiment l'amener à un état animal, sauvage et solitaire, très comparable à celui de son autour, afin de se reconnecter avec elle-même et repartir de l'avant.
Ce livre est très bien écrit, le langage est précis et professionnel (l'auteure utilise de nombreux termes spécifiques à la fauconnerie). Même si j'ai trouvé certains passages difficiles et d'autres un peu longs, il m'a offert une parenthèse dans un monde qui m'est totalement inconnu et qui, même s'il ne m'a pas attiré, m'a fasciné. Aujourd'hui encore je ne trouve pas vraiment les mots précis pour définir ce que ce livre m'a fait ressentir mais je ne regrette absolument pas cette lecture.
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