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Échaudé par un précédent malheureux - une première version de son roman a disparu dans l'incendie de sa maison -, Arthur Bramhall pense protéger son nouveau manuscrit en l'enfouissant soigneusement au pied d'un arbre, au coeur de la forêt. Déterrant cet objet qui semble si précieux pour l'homme, un ours se plonge dans sa lecture... et flaire immédiatement le succès. Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs les plus prestigieux vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - un peu bourru certes, mais tellement charismatique ! Le roman s'installe bientôt en tête des meilleurs ventes : combien de temps durera la mystification ? Satire des milieux littéraires et médiatiques, cette fable animalière enlevée et hilarante est tout bonnement irrésistible !
Un livre très original où un ours devient un homme et où un homme devient un ours. Mais c'est surtout un roman qui traite du monde médiatique. Un livre très drôle.
Il était une fois un ours qui voulait devenir homme et qui devint écrivain par la magie d'un manuscrit caché sous un arbre au fin fond du Maine, précieux sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain.
Cette fable burlesque est très divertissante, on tourne les pages avec plaisir pour suivre les aventures du plantigrade, aventures qui tournent à la satire du monde intello-médiatique new-yorkais. C'est très drôle de voir cet ours devenir le nouvel Hemingway, la moindre de ses éructations étant interprétée comme une citation philosophique par un milieu littéraire ridiculement surexcitée. Les dialogues, toujours décalés, sont souvent savoureux.
Un récit sympathique qui nous décrit les affres de la vie d’un écrivain : négociation de contrat, promos, pression pour écrire son prochain roman.
En parallèle, si l’ours devient de plus une personne, l’écrivain lésé se rapproche de la nature et de son ursitude, allant jusqu’à hiberner. C’est cette partie-là du roman que j’ai préféré.
L’ours-voleur, lui, préfère les femmes avec des poils sur les jambes, et découvre que les jambes de ces dites-femmes sont toutes différentes, contrairement à celles des ourses. Sacré plaidoyer contre l’épilation.
J’ai également appris que les ours ne s’accouplaient qu’une fois par an, ce qui pose problème à notre ours-voleur avec la gent féminine humaine.
L’auteur s’en donne à coeur joie en comparant son ours-voleur à Ernest Hemingway, grand écrivain bourru, ou encore à Albert Einstein tête en l’air.
Un roman moins léger qu’il n’y parait avec lequel j’ai passé un bon moment.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’ours-voleur se régalant de miel et de sucrerie, comme une jouissance.
http://alexmotamots.fr/?p=1710
3.5/5 : Voici un livre que je voulais lire depuis très longtemps, sa sortie poche a été l'occasion d'enfin sauter le pas !
A mes yeux, ce livre est une fable contemporaine: il permet de mettre en lumière une véritable morale, il est mené par une intrigue purement fantastique, l'émotion, le loufoque, l'humour se mélangent pour nous conter une histoire extraordinaire. C'est un récit d'une grande originalité qui engendre une véritable réflexion pour le lecteur lorsqu'il tourne la dernière page.
Les chapitres alternent les points de vue de nos deux héros : d'une part l'Ours qui a volé le manuscrit d'Arthur et qui marche tout droit vers la célébrité; d'autre part Arthur lui-même, universitaire dépressif qui avait mis littéralement ses tripes dans ce roman et qui voit tous ses rêves brisés par sa perte. Dès le départ j'ai été émue par Arthur, par sa sensibilité, par son caractère si fragile, son amour de la littérature; j'ai trouvé que la vie ne l'épargnait pas, et le fait que le fruit de son travail soit dérobé est vraiment la goutte qui fait déborder le vase. Dès lors je dois avouer ne pas avoir autant apprécié Dan Flakes -le nom d'emprunt de l'Ours- car du fait de ses réflexions primaires ne s'aperçoit pas du mal qu'il peut faire autour de lui.
Ce qui extrêmement intéressant dans cette histoire c'est ce croisement entre les deux protagonistes : l'un va se transformer progressivement en ours et l'autre en homme. On peut constater qu'il est plus facile de revenir à l'état primaire, animal; que de devenir une véritable "personne" : si l'homme se métamorphose assez rapidement, Dan quant à lui va mettre beaucoup plus de temps à s'adapter à la ville, au langage et aux mœurs des êtres humains.
Ce livre permet ainsi de faire une vive critique du monde éditorial new-yorkais, de sa quête perpétuelle du "buzz"; il amène aussi une comparaison essentielle entre la nature et la culture : si Arthur n'a pas réussi à être heureux, épanoui dans le monde des hommes, le sera t-il plus en communion avec son environnement et en ne prenant en compte que les besoins de première nécessité ? Plus aucune pression, plus aucune expectative : seulement l'instant présent. Seulement j'aurais aimé peut-être une fin plus "juste"...
En définitive, une bonne lecture pleine d'humour, de philosophie et de tendresse !
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