Le cinquième volume de L'Orphelin de la Bastille. Cette fois-ci, Aimé quitte la France
pour mieux y revenir ! Il s'éloigne un peu des événements directement liés à la
Révolution, pour unir son destin à un personnage étonnant : M. de Faramond, savant et
inventeur génial. Dans son sillage, Aimé va se trouver au coeur d'un foisonnement de
découvertes scientifiques, dans une suite d'aventures qui vont le mener de Paris à
Londres. Au passage, le jeune Aimé va retrouver son père, qu'il croyait mort
Nous sommes en janvier 1790. Aimé de Frénolec est revenu chez son oncle Armand. Après son
séjour auprès de la famille royale à Versailles, voilà Aimé confié aux bons soins de M. de
Faramond, un vague cousin. Or ce M. de Faramond est un vrai personnage : un savant doublé d'un
inventeur de génie (à moins que ce ne soit le contraire !). Un mélange détonant d'encyclopédiste
du XVIIIe siècle, de professeur Nimbus et de Géo Trouvetout. Cet homme lance les bases, entre
autres, de l'automobile, de l'ascenseur, du téléphérique, de la machine à laver, du bateau
pneumatique, etc. Il donne aussi des idées à ses contemporains, par exemple au docteur Guillotin,
pour imaginer sa machine à couper les têtes ! Un tel homme ne pouvant laisser indifférent, le voilà
poursuivi par des espions anglais qui voudraient bien le faire travailler pour la couronne
d'Angleterre , par des ouvriers furieux de voir leur travail menacé par le machinisme, par des
religieux qui lancent l'anathème contre ses théories évolutionnistes !
Aimé de Frénolec, à ses côtés, l'assiste de son mieux. Ils devront quitter Paris, d'abord pour
Bruxelles, puis pour Londres. Et c'est dans la capitale anglaise qu'Aimé retrouvera, par hasard,
celui qui se révélera être son père !
Dans ce cinquième épisode, le récit s'écarte un peu du déroulement de la Révolution pour se
focaliser sur les idées et le contexte scientifique de l'époque. On découvre ainsi que cette période
donna lieu à un véritable foisonnement de découvertes scientifiques et techniques, des plus utiles
aux plus loufoques. Le récit montre aussi l'importance des services secrets, notamment anglais, et
le rôle qu'ils ont pu jouer contre la France de la Révolution, aidés notamment par l'importante
communauté des émigrés français, installés à Londres. Tout ceci est raconté de main de maître par
un Frédéric Lenormand en grande forme, qui sait toujours trouver le ton juste, entre vérité
historico-scientifique d'une part et couleur du récit d'autre part. Un véritable régal de lecture !
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