Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Il fait nuit. Paco Sabian marche sur une route d'Ardèche. Il pleut, le froid s'immisce et glace ses os, la lune n'est pas prête à céder sa place. Une voiture s'arrête à cette heure incongrue. Une femme seule au volant. Une mère qui retrace le chemin sur lequel son fils a disparu il y a tout juste cinq ans. Depuis, plus rien. Paco, est un ténébreux, un taiseux qui traîne la fatalité, comme d'autres leur ombre. Qui est-il ? Pourquoi est-il là ? Dans son costume de vagabond, il semble poursuivre un but connu de lui seul. Et quand sur son parcours, il croise le Mal, il ne se détourne pas, il ne ferme pas les yeux. Il fait face et l'affronte. Finalement peu importe son nom et pourquoi il passait par là. Paco prend la forme du destin, le dernier recours de ceux qui, sans lui, n'avaient aucune chance d'obtenir justice.
Romans policiers et thrillers venus du monde entier : offrez du suspense à vos proches !
Une route, la nuit, la pluie. Un auto-stoppeur. Une voiture qui s'arrête.
Paco est très étonné. C'est une femme qui accepte de l'avancer vers son lieu de destination.
Cette femme, c'est Myriam. Elle cherche depuis cinq ans son fils qui a disparu sur cette route.
Il n'en faut pas plus à Paco pour changer son programme.
La suite est explosive. Personne ne sait qui est Paco, d'où il vient et quel est son passé. Mais beaucoup regrettent vite d'avoir croisé son chemin.
J'ai tout de suite pensé à ces westerns dans lesquels un homme sorti de nulle part prend fait et cause pour les faibles et affronte une horde de méchants. Paco est un peu le cavalier solitaire de « Pale Rider ».
Il n'est pas tout à fait seul contre tous puisqu'un gendarme lui fait confiance et lui apporte son concours dans une quête de la vérité pleine de danger.
Le roman ne se démarque pas par l'originalité de son intrigue, mais devient assez vite addictif grâce à son dynamisme. Le récit est rythmé par de violentes bagarres, comme autant de duels jalonnant les films de John Ford, le bon face aux méchants.
Et comme dans les bons vieux westerns, se profile l'ultime combat. Celui de deux champions sûrs de leur force, mais dont un seul doit rester debout.
Une lecture pas prise de tête à recommander à ceux qui ne craignent pas que l'action prenne sérieusement le pas sur la psychologie.
Ce roman m'a pris, et je n'ai pas pu le quitter, sauf quand j'ai vu le mot "fin".
Pour un premier roman, Monsieur Marco Pianelli réalise un coup de maître.
Merci à Babélio, et aux éditions Jigal, de m'avoir fait découvrir ce livre.
Il est très attachant ce Paco Sabian, il est libre, n'a peur de personne, se sort de situations insolubles, et possède un brin d'humanité au dessus de la moyenne. J'ai été ravi de faire sa connaissance au travers de cette lecture.
Bien sûr j'ai tout de suite compris qu'il sortait du commun et nul doute que la série de ses exploits ne fait que commencer.
En marchant sous la pluie, sur une petite route il est pris en stop par une femme sans qu'elle ne lui pose de questions dans un premier temps. Le courant passe, il reste chez elle et devient l'homme providentiel qui va rechercher la vérité dans la disparition de son fils 5 années auparavant. Il rencontrera l'officier de gendarmerie qui ne connaissait pas l'enquête initiale, ils vont devenir complices et presque "amis"
Le domaine de la boxe est abordé avec des personnages pas très recommandables, de nombreuses bagarres, beaucoup de sang, et des descriptions dignes d'un scénario de cinéma, on s'y croirait.
Bref, j'ai adoré cette lecture et surveillerai la suite des aventure de Paco Sabian.
J'ajoute à ce commentaire, pour les éditions Jigal, et l'auteur, si cela peut permettre de les aider, que le chapitre 47 apparaît après le 44 et avant le 46, ce qui en réalité devrait être le 45. Et surtout que Langogne ne se situe pas en Ardèche mais en Lozère.
Paco Sabian marche sur les routes par tous les temps le pouce tendu et c’est sous des trombes d’eau qu’une voiture s’arrête enfin. Courageuse ou inconsciente, elle n’a pas froid aux yeux Myriam de faire monter dans sa voiture un inconnu, qui a tout du sdf, et pas bavard avec ça. Mais Myriam porte son propre malheur depuis la disparition de son fils unique sur cette même route. Entre ces deux personnages, l’alchimie ne tarde pas à opérer. Finalement confier son histoire à Paco sera peut-être pour elle la seule façon d’obtenir enfin justice mais à quel prix. Il m’a fait penser toute proportion gardée au personnage de l’Instit qui se déplace d’une affaire à l’autre en moto, ici on ne peut qu’espérer retrouver ce personnage incroyable, ce solitaire menant ainsi d’autres combats, dans un prochain livre peut-être, il ferait un superbe personnage de série.
Un polar qui ne manque pas d’actions et de rebondissements. Beaucoup de plaisir à trouver en Paco un héros des temps modernes comme on n’en fait plus. Il incarne à lui seule la force, la droiture, le bras armé de la justice, un homme au grand cœur avec les victimes et impitoyable avec les bourreaux. Sa collaboration avec la police locale est un vrai régal. Il y a toute une flopée de personnages secondaires aux traits détestables, entre corruption, trafiquants et petites frappes, on a un bel aperçu d’une nature humaine sombre pour ce roman noir.
Le scénario se dévoile par touches que l’auteur distille savamment dans un style enlevé. Il est à l’aise avec les mots et on se surprend à trouver de la délicatesse là où tout n’était que testostérone. Une masculinité assumée donc pour un roman coup de poing qui m’a captivée et que je n’ai pas lâchée avant la fin qui nous donne envie de plus. Bonne lecture.
"La pluie s'acharnait, comme intentionnelle. Elle faisait payer quelqu'un. C'était en tout cas son impression. Il faisait du stop depuis l'aube. Il tombait de quoi noyer un navire." (p.7) Voilà les premières phrases de ce roman qui ont confirmé mon envie de l'ouvrir. Et le reste est à l'avenant, Marco Pianelli aime jouer avec les mots, les expressions, pour noircir des pages et son roman qui est déjà très très sombre : "Larmes en rétention à la limite de la fuite oculaire, en funambule." (p.12) Pour un premier roman, il fait très fort, et très noir. De la pure action, avec un Paco Sabian, sur-entraîné, capable du meilleur et surtout du pire, de se sortir de toutes les situations. Entre Sherlock Holmes pour son sens de l'observation et de la déduction et un héros de film-de-gros-bras-étasunien. Un solitaire, un taiseux dont on ne sait pas grand chose et qui ne s'épanche pas. Héros solitaire typique du cinéma hollywoodien dans un roman français noir, dur et violent. Du pur testostéroné avec un gentil -mais pas seulement- qui défend la veuve -qui ne l'est d'ailleurs pas.
De l'action, des rebondissements là où l'on croyait que l'histoire se finirait facilement, un poil de finesse là où l'on pensait à des échanges musclés et virils et tout cela dans, je me répète, une langue bien choisie, des mots et des formules qui cognent. Pas mon genre de littérature noire préféré, mais c'est d'une part très bien fait et d'autre part ça l'est tellement qu'une fois commencé, il est bien difficile d'en sortir, sauf parfois pour se reposer après une altercation entre Paco et d'autres gros bras (on ressentirait presque la douleur des coups), mais c'est pour mieux y retourner voir si Paco va bien.
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