Sylvain Lazarus a élaboré une théorie de la fonction sociale des désignations, comme les catégories politiques (cf. L'Anthropologie du nom - Seuil, 1996), explorant dans le champ anthropologique ce que ses camarades lacaniens comme Alain Badiou (L'Être et l'événement - Seuil, 1988) ou Jean-Claude Milner (Les noms indistincts - Seuil, 1983) ont travaillé dans le domaine de la philosophie, de la linguistique et de la théorie psychanalytique.
Dans L'Anthropologie du nom, Sylvain Lazarus fonde une pensée de la politique à la fois se plaçant dans un autre esapce que celui de l'État, et prenant acte de la fin du classisme, et ce à partir de deux prédicats : « Les gens pensent » et « La politique est de l'ordre de la pensée ».
La politique du dedans réunit les principaux textes de Sylvain Lazarus de 1970 à aujourd'hui, permettant ainsi de suivre l'évolution d'une pensée en conjoncture - une pensée du possible laissant ouverts l'invention, le nouveau, l'inédit. Sylvain Lazarus pose le principe de possible non comme une utopiemais comme bien réel, comme argument rationnel de la pertinence d'une autre politique.
Il pose dans cet ouvrage les fondements d'une pensée établie en regard de ce qui se passe aujourd'hui, et dont on éprouvera la justesse en regard de quelques grandes questions de la politique et de son histoire (Saint-Just, le léninisme, la révolution française, la révolution d'Octobre, la lutte des ouvriers sans papiers en France, etc.) La politique du dedans remet radicalement en question la politique de parti et, subséquemment, la politique d'État.
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