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Au XIXe siècle, les liens qui unissent la littérature et la peinture, bien qu'existants auparavant, se renforcent à trois niveaux : les inspirations communes, les techniques similaires, les visées comparables. Néanmoins une inversion se produit avec l'avènement de l'Impressionnisme : ce n'est plus le peintre qui puise dans la littérature mais le littéraire qui trouve son inspiration dans la peinture. Avec Fernand Cormon, membre de l'Institut de France, puis président de l'Académie des Beaux-Arts, peintre officiel de la France entre 1868 et 1924, l'alliance entre ces deux arts est marquée par le courant romantique qui constitue la colonne vertébrale de ses compositions à travers des fonds littéraires, historiques, religieux, orientalistes, préhistoriques, monumentaux, décoratifs, narratifs et sociaux. S'il s'oppose aux Impressionnistes - sa fonction l'y oblige - il fait preuve d'ouverture d'esprit en les défendant de manière dissimulée comme le témoignent l'histoire de sa vie et l'analyse critique de son oeuvre.
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