Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

L'importun

Couverture du livre « L'importun » de Aude Le Corff aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234079946
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante.
L'ancien propriétaire ombrageux qui s'impose. Lorsque la narratrice emménage avec son mari et ses enfants, elle n'imagine pas que sa vie va étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle réparation... Voir plus

Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante.
L'ancien propriétaire ombrageux qui s'impose. Lorsque la narratrice emménage avec son mari et ses enfants, elle n'imagine pas que sa vie va étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle réparation cherchet- il auprès d'elle ? De quelle mémoire les murs de la maison sont-ils les gardiens ?
Aude Le Corff livre un second roman subtil, qui sonde les fragilités de l'âme humaine et s'interroge sur les stigmates de l'Histoire.

Donner votre avis

Avis (12)

  • La narratrice vient de s'installer à la campagne avec son mari et ses enfants. Très vite, un vieil homme entre chez elle : il était chez lui ! C'est en fait l'ancien propriétaire. Elle le trouve un peu rude mais le laisse venir et même s'intéresse à lui, à son passé, à sa maison, à ses passions....
    Voir plus

    La narratrice vient de s'installer à la campagne avec son mari et ses enfants. Très vite, un vieil homme entre chez elle : il était chez lui ! C'est en fait l'ancien propriétaire. Elle le trouve un peu rude mais le laisse venir et même s'intéresse à lui, à son passé, à sa maison, à ses passions. Les mots vont arriver petit à petit. Il parlera de sa souffrance (père résistant et fusillé pendant la guerre) et de ses difficultés à communiquer avec son épouse et ses filles. La narratrice ne peut s'empêcher de faire une comparaison avec son propre père : les relations ont toujours été tendues entre eux. Un bon roman.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/07/12/34068138.html

    « Le vieillard ne pouvait vivre loin de sa maison, de ses outils, de ses habitudes. Je sentais que ces quelques heures durant lesquelles il retrouvait le seul univers qu'il avait jamais connu lui étaient vitales et qu'en le...
    Voir plus

    http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/07/12/34068138.html

    « Le vieillard ne pouvait vivre loin de sa maison, de ses outils, de ses habitudes. Je sentais que ces quelques heures durant lesquelles il retrouvait le seul univers qu'il avait jamais connu lui étaient vitales et qu'en le rejetant, je le tuerais. J'aurais pu changer la serrure pour avoir la paix. Cela me traversa l'esprit mais je ne pus m'y résoudre. Il ne chercha pas à savoir quand cela m'arrangerait de le recevoir, de supporter sa présence, aussi discrète fût-elle, il m'intimidait pour ne pas prendre le risque de se voir refuser l'accès à sa maison. Je m'en voulais un peu de ma faiblesse, car je n'osais lui demander de revenir plus tard lorsque j'étais absorbée par mon manuscrit. Néanmoins, très vite, je tins ma revanche : il m'inspira un personnage et la trame de mon cinquième roman.

    Ne fréquentez jamais un auteur, il s'emparera de votre vie pour peu qu'elle l'intéresse, et la livrera en pâture à des inconnus. Les écrivains sont des charognards fragiles, qui peuvent se laisser dévorer et y mettent des sentiments. »

    La narratrice, enceinte de son second enfant, souhaite quitter le tumulte parisien. Avec son mari Damien, elle achète une maison proche de la mer. Cette demeure, vendue par deux sœurs, appartenait à leur père, un vieux monsieur maintenant en maison médicalisée. L'installation se fait sans encombre. Malgré quelques difficultés pour s'acclimater à cette nouvelle vie, la narratrice, auteure de polars, y voit l'occasion de se consacrer davantage à l'écriture.

    Mais un jour, la serrure fait du bruit, la porte s'ouvre et la narratrice tombe nez à nez avec l'ancien propriétaire visiblement détenteur d'un double. Guy Moustier, l' « importun », feint de l'ignorer ou lui demande brutalement quand elle part de chez lui, tout en vaquant à ses occupations d'avant : jardinage, descente dans la cave...

    Alors que la narratrice pourrait s'en débarrasser aisément, elle ne fait rien. Lui-même prend soin de lui « rendre visite » uniquement quand elle est seule. Arrachée – volontairement – à sa vie parisienne et arraché – par son placement – à sa vie dans la maison, les deux personnages se retrouvent dans leur solitude et finissent par s'apprivoiser. Ils se dévoilent progressivement et racontent, avec retenue et pudeur, leurs souvenirs et leurs douleurs. Ils sont notamment liés à la relation au père. Pour Guy, le père résistant est arraché par la Gestapo, torturé, devenu absent. Il en reste marqué tout au long de sa vie, au point de perdre lui-même sa femme et devenir un père absent pour ses filles. Pour elle, le père est présent, peut-être trop présent par son alcoolisme, sa violence, son incapacité à aimer sa famille.

    J'ai été profondément touchée par ce beau roman et cette relation à la fois décalée et finalement tendre entre les deux protagonistes. On ne tombe jamais dans le mélo. Aude Le Corff sait parfaitement raconter cette histoire avec douceur, sensibilité mais force aussi. On s'attache aux personnages, à leurs vécus et on les quitte avec regrets.

    Lisez ce roman si vous ne l'avez pas encore fait, il le mérite !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Lecture choc, très grand coup de coeur pour ce roman inattendu

    Samedi, je me rends en Bibliothèque, je passe devant le rayon des nouveautés et pars à la conquête d'un ouvrage peut-être déjà présenté sur un blog... et là, le blanc, rien ne m'inspire... Sans conviction, je me saisis de celui...
    Voir plus

    Lecture choc, très grand coup de coeur pour ce roman inattendu

    Samedi, je me rends en Bibliothèque, je passe devant le rayon des nouveautés et pars à la conquête d'un ouvrage peut-être déjà présenté sur un blog... et là, le blanc, rien ne m'inspire... Sans conviction, je me saisis de celui dont la couleur rouge retient mon attention.

    Le Bibliothécaire passant dans mon dos me dit : "Tu vas voir, il va te plaîre. On parle d'Angers !". Me voilà ferrée...

    La narratrice a 1 enfant, Lucie, un 2ème va bientôt naître. Avec son mari, Damien, ils décident de s'installer loin de Paris pour l'arrivée de Robin. Ils trouvent une maison qui correspond à leurs aspirations et dans laquelle ils s'imaginent pouvoir partager des plaisirs en famille. A la cave, les 2 filles du vendeur, qui vient d'intégrer une maison pour personnes âgées, laissent aux acquéreurs des outils de jardinage et un vieux meuble rempli de papiers et livres qu'elles n'auront pas le temps de vider. La narratrice est romancière, son 4ème livre est en cours. Alors qu'elle est confortablement installée chez elle, en pleine création, elle est perturbée par l'entrée de l'ancien propriétaire. Il fait comme chez lui. Manifestement, il a gardé une clé de son ancienne maison...

    Elle pourrait décider de le mettre dehors mais non... en fait, à l'image des 2 oiseaux qui figurent sur le bandeau Stock, ces 2 êtres vont lentement s'apprivoiser, se dévoiler, laisser s'exprimer des souffrances d'enfants qui sont autant de plaies sur lesquelles ils vont tenter d'appliquer un baume.

    Au début, les silences sont pesants. Et puis, petit à petit, des mots vont être mis sur des plaies encore béantes.

    "Mes mots s'échappent tels des oiseaux trop longtemps retenus en cage." P. 81

    "Les larmes versées à la cave semblent avoir ouvert une nouvelle brèche aux mots, ils viennent de plus en plus facilement." P. 136

    Leurs deux parcours sont bien distincts : un vieil homme échange avec une jeune femme qui pourrait être sa fille. Et pourtant, la relation que chacun a entretenu avec son père les rassemble. Les réalités de chacun résonnent avec les sentiments de l'autre.

    Tous 2 sont sur le chemin de la résilience. Ils en franchissent lentement les étapes. Pour l'un comme pour l'autre, il s'agit de se libérer du trop lourd fardeau de leur enfance maltraitée et des tensions familiales, des secrets et des conséquences sur les générations suivantes :

    "Je prends conscience que, moi aussi, je me fabrique un refuge, un coin de paradis qui saura embellir mon existence, et peut-être noiera l'angoisse." P. 191

    La question du pardon y est abordée avec beaucoup de pudeur.

    Ce qui est certain c'est que ce roman résonne dans mes oreilles comme un terrible cri de douleur. J'ai été profondément émue par la souffrance de ces 2 êtres.

    Il fait partie de ces romans inclassables, tellement il est riche.

    Il y a le volet historique avec tout ce qu'il dévoile de la Résistance, du réseau Cohors Asturies fondé par Jean CAVAILLES pendant la 2de guerre mondiale et coordonné à Londres par le Général de GAULLE. Il relate le destin de ceux qui ont été arrêtés, emprisonnés, torturés voire exécutés, et tout ça : à Angers, là où je vis. Mes parents sont nés dans cette ville aussi, en 1944 au moment même où le tribunal de la Feldkommandantur décidait de la vie ou de la mort de ces hommes et femmes qui luttaient contre l'occupant. Avec cet ancrage territorial, ce roman prend bien sûr pour moi une dimension toute particulière. D'ailleurs, je viens de commander (sur le site de La Griffe Noire bien sûr !), "Les Hommes Blessés à Mort Crient", le témoignage de Jeanne HEON-CANONNE, préfacé par Albert CAMUS, dont Aude LE CORFF cite la référence. Nul doute que ce roman va contribuer à la mémoire des lieux !

    Il peut aussi être classé dans la catégorie des thrillers psychologiques. Il est rapidement devenu pour pour moi un page-turner, impossible de le lâcher. La tension y est vive et le rythme oppressant.

    Enfin, je voudrais dire quelques mots sur la qualité de la plume de Aude LE CORFF qui nous livre ici son 2ème roman. Son écriture est simple mais efficace, sensible, les mots sont justes et l'effet garanti ! Son 1er roman est intitulé : "Les arbres voyagent la nuit". L'avez-vous lu ?

    Bref, c'est un très grand coup de coeur, peut-être le dernier de l'année 2015, à moins que...

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Des plumes qui font à ce point naître l'émotion, ce serait dommage de passer à côté.

    Et la plume d'Aude Le Corff m'a touchée au cœur. Sa subtilité m'a emmenée tout doucement vers des territoires enfouis, dans les mystères de l'alchimie des sentiments et des fragilités affectives. Elle a fait...
    Voir plus

    Des plumes qui font à ce point naître l'émotion, ce serait dommage de passer à côté.

    Et la plume d'Aude Le Corff m'a touchée au cœur. Sa subtilité m'a emmenée tout doucement vers des territoires enfouis, dans les mystères de l'alchimie des sentiments et des fragilités affectives. Elle a fait vibrer une corde sensible, se nouer ma gorge, couler quelques larmes. Et j'ai refermé ce livre avec une douce sensation d'apaisement.

    Tout commence avec une maison. Plus très jeune, à la décoration un peu passée, mais parfaite pour accueillir un couple fuyant la capitale pour s'installer en Bretagne avec leur fille et un nouveau-né. La narratrice, auteure de romans policiers y passe la majeure partie de ses journées et peine à s'approprier ce nouveau territoire où subsistent encore les empreintes de son ancien propriétaire. Ce dernier prend l'habitude de quitter la maison de retraite où il vit à quelques rues de là pour venir passer ses journées dans son ancienne demeure, sans que la jeune femme ne s'y oppose. Peut-être devine-t-elle, avec son instinct d'écrivain que l'histoire du vieil homme pourrait rejoindre la sienne ? Petit à petit, les deux s'apprivoisent jusqu'à libérer une parole trop longtemps étouffée. L'histoire de Guy fait étrangement écho à la relation compliquée de la narratrice avec son propre père. Il semble qu'avant d'entamer une nouvelle vie, cette maison ait besoin d'expurger le passé pour que ses habitants, anciens et nouveaux puissent repartir sur des bases apaisées.

    La rencontre est belle entre ce vieil homme, handicapé par des sentiments enfouis sous le poids de son histoire familiale traversée par la grande Histoire et cette jeune femme pleine de questions sans réponses. Ils se tendent l'un et l'autre un miroir qui leur renvoie leurs failles et leur offre les éléments de compréhension qui leur manquaient jusque-là. Elle pour construire sa vie avec une nouvelle sérénité, lui pour la terminer un peu plus en paix avec lui-même.

    "Les mots nous libéreront-ils ?" s'interroge la narratrice. En tout cas, ils sont plus que nécessaires comme le démontre l'auteure avec beaucoup de finesse. Ils soignent, ils aident à construire, ils permettent la transmission. Ils sont la vie.

    Avec L'importun, Aude Le Corff nous offre un magnifique voyage dans les tréfonds de l'âme humaine, et un joli concentré d'émotions. Subtil et touchant.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Désireux de quitter Paris, notre narratrice et son mari succombent au charme d'une maison de pierre en périphérie d'une ville portuaire. Conquis par le potentiel de cette maison, ils veulent se créer une nouvelle vie loin des tumultes de la capitale. Ils étaient loin de s'imaginer les surprises...
    Voir plus

    Désireux de quitter Paris, notre narratrice et son mari succombent au charme d'une maison de pierre en périphérie d'une ville portuaire. Conquis par le potentiel de cette maison, ils veulent se créer une nouvelle vie loin des tumultes de la capitale. Ils étaient loin de s'imaginer les surprises qu'elle allait leur réserver....
    L'ancien propriétaire, un peu bougon, s'impose bien vite. S'invitant sans aucune gêne, il accepte mal la présence des nouveaux occupants et vaque à ses occupations comme si de rien n'était.. Jusqu'au jour, où se laissant amadouer, il commence à raconter son histoire et fait resurgir les fantômes du passé.
    Dans cette maison empreinte d'Histoire, de son histoire, ces deux êtres qui ne se connaissaient pas, vont chacun à leur manière chercher les réponses à leurs interrogations, les remèdes à leurs maux, nés d'une absence, l'absence des mots, l'absence d'un père.
    S'il est difficile pour un auteur de se lancer dans l'aventure qu'est la publication d'un premier roman, il doit être encore plus complexe d'appréhender la sortie du deuxième. Deux ans après "Les arbres voyagent la nuit", j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la plume d'Aude le Corff. Avec "L'importun", elle transforme l'essai d'une main de maître et nous offre le récit touchant de deux personnages forts n'ayant à priori rien en commun. Entre la douleur des non-dits et l'expression des émotions jusque-là dissimulées, ce roman, servi d'une écriture à la fois poétique et plus affirmée, est un petit bijou que je vous recommande sans hésitation.
    Je remercie Aude le Corff et les éditions Stock pour ce magnifique cadeau!

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • J'ai lu ce livre d'une traite.
    Une famille emménage dans une maison dont le propriétaire a été placé, contre sa volonté en maison de retraite. Mais ce dernier, ne le supportant pas, revient tous les jours perturbé le ronron de la nouvelle propriétaire, auteure à domicile... Au début, la...
    Voir plus

    J'ai lu ce livre d'une traite.
    Une famille emménage dans une maison dont le propriétaire a été placé, contre sa volonté en maison de retraite. Mais ce dernier, ne le supportant pas, revient tous les jours perturbé le ronron de la nouvelle propriétaire, auteure à domicile... Au début, la cohabitation est difficile, mais progressivement un lien se tisse, des souvenirs se partagent..;
    Un très beau roman, très bien écrit...

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • "[...] dans une maison de pierre aux fenêtres encadrées de briques, vivait un vieil homme retranché du monde...".
    Le roman d'Aude Le Corff commence comme un conte de fées, mais très vite le ton laisse présager une menace encore indéfinie. La maison, belle et accueillante au printemps, devient...
    Voir plus

    "[...] dans une maison de pierre aux fenêtres encadrées de briques, vivait un vieil homme retranché du monde...".
    Le roman d'Aude Le Corff commence comme un conte de fées, mais très vite le ton laisse présager une menace encore indéfinie. La maison, belle et accueillante au printemps, devient mélancolique et mystérieuse lorsque la narratrice y emménage, en automne. La cave garde encore les traces de la famille qui a vécu en ces lieux : outils, lettres, vieux livres dont toute une série concerne le nazisme, meubles anciens... Les croix gammées gravées sous le rebord de la fenêtre d'une chambre semblent confirmer un passé odieux, enfermé entre les murs de pierre.
    Alors que ses enfants sont à l'école et son mari au travail, la narratrice consacre ses journées à l'écriture de son quatrième roman : un thriller psychologique. Son roman contaminerait-il la réalité ?
    A ce moment du récit, le lecteur ne sait à quoi s'attendre, ni vers quelles contrées romanesques vont l'attirer les prochaines pages. Maléfices et surnaturel ou jeu de miroirs avec l'écriture fictionnelle ?

    C'est alors que surgit l'important importun...

    Ce vieil homme arrogant, ancien propriétaire de la maison, n'est pas prêt à céder la place et à laisser un écrivain s'insinuer dans son histoire. Il va et vient, taille les rosiers, répare les meubles, se confine dans la cave, sous les yeux de la narratrice qui n'ose le chasser.
    Un long apprivoisement mutuel est alors raconté avec la subtilité et la délicatesse d'un pétale de rose séché entre les pages d'un vieux livre.
    Pourtant c'est aussi une histoire de fantômes, ces fantômes du passé qui ne cessent de hanter les deux personnages et dont la mémoire, brutalement ranimée, ravive les blessures. La douleur est perceptible de ces chagrins jamais confiés, de ces silences funestes. Une douleur qui s'apaise au fil des mots par le miracle de cette rencontre improbable et de la re-connaissance de deux êtres que, selon les apparences, tout oppose. Mais Aude Le Corff creuse bien au-delà des apparences, jusqu'à la mise à nu des détresses fondatrices et destructrices. Les chagrins d'enfants deviennent le ciment de cette drôle de relation et la maison matérialise un territoire partagé, territoire de l'intime, du secret dont la confidence permet de solder les comptes du passé.
    La transmission, la filiation, les liens que savent tisser ou déchirer les êtres sont au coeur de ce roman entre printemps et automne, entre présence et absence. L'écriture d'Aude Le Corff suscite des émotions indéfinissables, où les pointes d'amertume sont enveloppées d'une douceur apaisante. Elle nous emmène dans un jardin où l'avenir est prêt à germer sur le terreau du passé. Juste et beau.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Un roman très émouvant, une rencontre improbable qui va tout changer, une réflexion sur les traumatismes de l'enfance et de l'Histoire avec un grand H, une quête d'absolution, un récit subtil qui touche le lecteur droit au cœur.
    A lire absolument.

    Un roman très émouvant, une rencontre improbable qui va tout changer, une réflexion sur les traumatismes de l'enfance et de l'Histoire avec un grand H, une quête d'absolution, un récit subtil qui touche le lecteur droit au cœur.
    A lire absolument.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.