"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un aller pour l'enfer... sans promesse de retour.Une île peuplée de criminels, une infiltration risquée, des âmes à sauver. Comment continuer à exercer son métier quand on ne croit plus en la justice de son pays ? L'adjudant Joy Morel est en plein doute professionnel quand elle est appelée pour une mission secrète. Elle doit se rendre sur une île perdue où s'érige un ancien hôpital psychiatrique au coeur d'une forêt hostile. Pour pallier le manque de place en prison, le gouvernement a fait le choix d'y envoyer les pires criminels : psychopathes, cannibales, nécrophiles... et de les y laisser s'autogérer en totale liberté. Chloé, psychocriminologue venue sur l'île sous couverture pour mener une étude, et Rod, l'agent chargé de la protéger, ne donnent plus signe de vie. Pour espérer les sauver, Joy et son collègue Hoche doivent à leur tour intégrer cette communauté infernale en se faisant passer pour des détenus. Dans cette île où les moyens de communication sont inexistants et où les criminels sont livrés à eux-mêmes, le danger est partout. Extrait : « L'île dont nous parlons est une île abandonnée qui a autrefois accueilli un grand centre psychiatrique, mais des événements ont fait fuir les habitants. - Vous voulez dire que cet hôpital psychiatrique est devenu une prison ? cherche à comprendre Joy. - Pas exactement, rétorque toujours le même homme. C'est de l'île dont nous avons fait une prison. - Comment les détenus sont-ils surveillés dans une telle configuration ? s'interroge Hoche. - Ils ne le sont pas. »
Choisissant souvent mes lectures à leur couverture, j'avoue avoir eu une faible dès que j’ai vu la photographie de celle-ci que j’ai trouvée assez mystérieuse. Comme vous pouvez vous en douter en lisant le titre, l’île sur laquelle nous allons nous rendre sera loin d’être paradisiaque… Et pour cause celle-ci a la particularité d’accueillir des condamnés qui ont préféré disparaître de la société plutôt que de finir leurs jours derrière les barreaux. Alors que ceux-ci ne pourront jamais quitter l’île et ont établi leurs propres règles, des agents en mission s’infiltrent parmi les anciens détenus…
Quatrième tome d’une série consacrée aux enquêtes menées par l’adjudant Joy Morel, celui-ci peut être lu indépendamment des autres même si je pense qu’il est dommage de ne pas découvrir les tomes dans l’ordre. En commençant par celui-ci, j’ai ressenti un manque et une petite frustration de ne pas en savoir plus sur les enquêtes précédentes.
Si vous vous plongez dans l’île des damnés vous rencontrerez beaucoup de personnages et si vous êtes comme moi à avoir tendance à les confondre, je vous conseille de prévoir une feuille et un stylo pour prendre des notes.
J’ai apprécié la découverte de la plume d’Angelina Delcroix qui, par ses chapitres courts a su donner une certaine dynamique au récit qui se révèle très intense et au suspense insoutenable. Même si j'ai eu du mal avec le grand nombre de personnages, je ne pensais pas autant m'attacher à certains. Ce roman me rappelle que finalement, malgré les crimes commis, l'être humain peut, dans certains cas, faire preuve d'une grande humanité.
Je tiens à remercier Hugo Thriller et Netgalley France pour cette lecture que j'ai vraiment eu l'impression de vivre à mille à l'heure quitte à devoir parfois penser à prendre ma Ventoline posée à côté de moi
"D’ici, personne ne peut l’entendre crier. Ça tombe bien, elle n’en a pas l’intention. Il vient déjà de lui voler le plaisir sexuel à trois reprises, elle ne lui offrira pas la satisfaction de sa douleur ou de sa peur en hurlant comme une midinette. Heureusement pour lui, elle ne peut pas rompre les cordes qui la maintiennent bien droite contre l’arbre. Il goûterait alors à sa haine, il couinerait comme un marcassin."
Roman captivant, dérangeant, immorale nous somme bien dans une nouvelle enquête du détective Joy Morel. Encore tenu en haleine. Les personnages sont vraiment touchants. Nous allons explorer la noirceur humaine et de la justice. Attention âmes sensibles. L’autrice nous montre à quel point l’être humain peut être terrible, monstrueux et impitoyable. L’instinct de survie sera sur sont curseur aux maximum.
L'Etat français a pris a décision d'envoyer les meurtriers les plus violents et des psychopathes sur une île déserte. Ils sont libres, déclarés morts et n'existent plus. le seul bâtiment sur l'île est un ancien hôpital qui leur permet d'avoir une chambre et accès à l'eau. Ils sont ravitaillés en alimentation par hélicoptère. Un agent de police et une criminologue sont infiltrés sur place pour faire le point sur le système en place. Malheureusement, il semblerait qu'ils aient disparu, ne se trouvant pas au lieu de rendez-vous prévu le jour J. Deux autres policiers, Hoche et Joy sont envoyés sur place et se font passer eux aussi pour des criminels dangereux. Ils vont être la proie notamment d'obsédés sexuels, d'un nécrophile d'un cannibale. C'est aussi l'occasion de rencontrer des personnes qui n'ont rien à faire là. le vie ne leur a pas fait de cadeau et c'est plutôt leur passé familial qui les a amenés à la perversion, à la violence et au meurtre. Alors que Joy se pose des questions sur le système de justice, le fait de relâcher de dangereux psychopathes après quelques années qui récidivent et qu'elle serait pour des mesures plus définitives, elle se rend compte que ce système n'est pas une solution.
Un roman facile à lire et qui se dévore. Très bien construit. Et je peux vous dire que mon coeur palpitait parfois bien vite...
L'Etat français a pris a décision d'envoyer les meurtriers les plus violents et des psychopathes sur une île déserte. Ils sont libres, déclarés morts et n'existent plus. le seul bâtiment sur l'île est un ancien hôpital qui leur permet d'avoir une chambre et accès à l'eau. Ils sont ravitaillés en alimentation par hélicoptère. Un agent de police et une criminologue sont infiltrés sur place pour faire le point sur le système en place. Malheureusement, il semblerait qu'ils aient disparu, ne se trouvant pas au lieu de rendez-vous prévu le jour J. Deux autres policiers, Hoche et Joy sont envoyés sur place et se font passer eux aussi pour des criminels dangereux. Ils vont être la proie notamment d'obsédés sexuels, d'un nécrophile d'un cannibale. C'est aussi l'occasion de rencontrer des personnes qui n'ont rien à faire là. le vie ne leur a pas fait de cadeau et c'est plutôt leur passé familial qui les a amenés à la perversion, à la violence et au meurtre. Alors que Joy se pose des questions sur le système de justice, le fait de relâcher de dangereux psychopathes après quelques années qui récidivent et qu'elle serait pour des mesures plus définitives, elle se rend compte que ce système n'est pas une solution.
Un roman facile à lire et qui se dévore. Très bien construit. Et je peux vous dire que mon coeur palpitait parfois bien vite... Merci Babelio pour ce concours.
« L’ile des damnés » est un lieu isolé où la justice réunit les pires ordures et détraqués, pour les couper du reste du monde. Avec un pitch tel que celui-ci, vous comprenez par vous-même que ce roman n’y va pas par quatre chemins !
Et effectivement, dès les premiers chapitres, le lecteur est projeté dans une ambiance où son humanité va être mise à rude épreuve. Les différents protagonistes ont tous un vice répréhensible par la loi. Mais dans ce lieu, les règles de l’extérieur ne s’appliquent pas. Ils peuvent donc laisser libre cours à leur dépravation. De ce fait, la perversité et la brutalité se relayent pour nous offrir de d’intenses moments qui ne sont pas conseillés aux personnes sensibles.
Porté par un sujet extrémiste, je dois admettre que le récit souffre de quelques caricatures, de quelques facilités. Le petit conseil que je pourrais vous donner, serait de mettre votre raison de côté et de laisser ce livre vous embarquer dans son repaire de cinglés. Chose faite, vous allez en prendre plein les yeux !
L’écriture est fluide, facile d’accès et va droit au but. Sur un rythme qui ne faiblit jamais, l’autrice nous entraîne, sans filet, au fond des abîmes du Mal. Comme les acteurs sont aussi imprévisibles que dangereux, la tension est constante et les scènes pleines de sinistres surprises. Tout au long de l’aventure, on ne sort jamais la tête de l’eau !
J’ai rencontré Angélina Delcroix lors d’un salon. Je me permets donc une autre recommandation. Ne vous fiez pas à son délicat sourire et à sa gentillesse ! Dès qu’elle prend la plume, elle n’est plus la même et n’hésitera pas à vous secouer. C’est une nouvelle fois le cas dans ce thriller angoissant et suffocant, qui ne vous laissera aucun répit !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/05/12/756-angelina-delcroix-lile-des-damnes/
Âmes sensibles, passez votre chemin. L’île abrite vraiment des gens peu fréquentables !
Criminels qui, il y a quelques décennies auraient terminé leur parcours sous la lame d’une guillotine, ils ont fait l’objet d’une expérience osée : rassemblés sur une île, sans autres garde-fous que leurs propres lois, ces « irrécupérables » sévissent en se laissant aller à leurs pires penchants. Oubliés du monde, ils répondent dans cet ailleurs à des surnoms qui les définissent clairement : Sexo, Canni, le Braco, Nécro…
À Paris, pendant ce temps, alors qu’une affaire sordide de meurtre perpétré par un érotomane met le commissariat en émoi, deux agents sont priés de rejoindre sur l’île deux de leurs collègues, pour lesquels la tentative d’exfiltration a échoué. Héliportés à des fins d’études sur l’expérience, ils semblent confrontés à des difficultés imprévues. Joy et Hoche feront donc partie de l’expédition.
Étant donné la personnalité hautement pathologiques des résidents bannis, on peut s’attendre à beaucoup de violence. Et pour les amateurs, aucune déception ! Personnellement, j’avoue avoir parcouru très superficiellement certains paragraphes pour me contenter de vérifier dans les dernières lignes qui s’en était sorti. J’ai même eu la tentation d’interrompre la lecture pour ne pas m’infliger ça.
Mais cela aurait sans doute été dommage. Car malgré cette violence permanente, on a affaire à une vraie intrigue, et des questions essentielles sont posées. La sanction appliquée à ces criminels est-elle pire que la peine de mort ? Qui peut juger du caractère irrécupérable d’un psychopathe ? Peut-on également envoyer en toute conscience des agents qui malgré leur bouteille restent vulnérables étant donné le degré de noirceur des insulaires ? L’emprisonnement n’est pas lamelleuse solution si le but est la réinsertion, mais quelles peines serait à la fois justes et efficaces
Argumenté avec conviction, l’histoire est une excellent support de réflexion sur ces questions qui définissent une société.
L’écriture est efficace, avec des chapitres courts, un style vif et percutant.
Un très bon polar, pour les amateurs, avec un avertissement en ce qui concerne la violence des faits.
Merci à Netgalley et aux éditions Hugo
441 pages Hugo et Compagnie 7 avril 2022
#LÎledesdamnés #NetGalleyFrance
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