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Le poète de Montauban disparu en 1976 chante l'amour, la fraternité et la nature. Il est mort à Penne-de-Tarn (" Mon pays préféré est cette gorge de montagne "). Son lyrisme d'amour, lui-même, s'épanouit en un accord cosmique. Comme chez les troubadours, son rapport à l'aimée est de respect et de fidélité ; la femme désirée figure la terre nourricière, tandis qu'un être neuf va naître du couple accompli. Prose poétique, vers libre ou verset se partagent dans son oeuvre. Parfois le verset se fait un peu solennel, comme à l'évocation des Parfaits de Montségur (Le Château cathare, 1972). Ses débuts furent influencés par le surréalisme. Comme Eluard, il n'a jamais dissocié le vivre de l'écrire. Instituteur à Marseille où il collabora aux Cahiers du Sud et fonda la revue Sud, après avoir créé la revue Action poétique, il se gardait du factice et des arrogances intellectuelles. Il y avait en lui de la naïveté, une bonté indéracinable. Pour Malrieu, " le choses simples " étaient " heureuses ". Il a parlé des gens démunis, de sa mère, avec un ton d'évidence, une économie de sensibilité peu fréquents. " Un homme est toujours sauvé par sa vie ", a-t-il écrit. Il ajustait un souci de moralisme à l'exigence de liberté. Son bon sens précisait : " Malheur à qui mêle point de terre à son amour. "
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