Ersch attribue tout d'abord cet ouvrage à Etienne-César Rigaud, de Marseille, mais après analyse il est plus vraisemblablement de Claude Chevalier, médecin de la Garde des Cent Suisses, et de sa femme, SABINE STUART, qui l'ont signé, à la fin : « C. C. S. S. », auteurs dont les éditions Philomène Alchimie avaient déjà publié « Discours philosophique sur les trois principes » Il est divisé de la façon suivante ; « 6 raisons qui prouvent la possibilité de la Pierre Philosophale ; 4 classes de témoignages qui démontrent la vérité de la Pierre Philosophale et 16 sophismes contraires, chacun suivi de sa Réfutation ». Les auteurs croient donc à la possibilité de la transmutation métallique ; mais, à l'encontre de ceux qui pensent que pour arriver au Grand OEuvre il faut employer des éléments coûteux, ils pensent, comme Flamel, que celui-ci « est fait tout entièrement d'une matière vile, homogène et close dans un seul vaisseau ». On trouve encore dans ce traité de curieux détails sur Nicolas et Pernelle Flamel qui « n'auraient pas été enterrés au Cimetière des Innocents, mais mènent une vie Philosophique et sont tantôt dans un pays et tantôt dans un autre ».Ouvrage publié en complément des 3 tomes de "Discours philosophique sur les trois principes" des mêmes auteurs.
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