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« Je dois y retourner, c'est insupportable de le savoir ici, lui qui marche et vit non loin. Non, il ne s'agit pas encore de l'éveil, du vrai, c'est mon attention seule qu'il éveille pour l'instant, et c'est en dessous, plus loin, que nous allons éclore et tomber et rouler. Je suis à l'orée de l'éveil. » La scène est à Hanoi, au Vietnam, dans les ruelles surchauffées. Cela se passe aujourd'hui, mais ce pourrait être il y a longtemps. C'est une histoire d'amour, dont les personnages sont deux garçons et deux filles, dont les voix s'entrechoquent. C'est une histoire d'amour, douloureuse et sensuelle, où les héroïnes ne font que traverser le tumulte de la ville, et se cachent dans l'ombre protectrice des chambres.
C'est un premier roman d'exception. Et l'acte de naissance d'un écrivain.
Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/11/leveil-line-papin.html
Faut-il encore présenter Line Papin, cette jeune auteure franco-vietnamienne, qui a obtenu en octobre le prix de La Vocation pour son premier roman L’éveil paru aux éditions Stock ? C’est d’ailleurs grâce à eux que j’ai pu enfin me plonger dans cette lecture tant attendue. Un dépaysement total où le lecteur s’immisce dans la découverte tortueuse des sentiments.
Juliet a dix-sept ans, elle est la fille de l’ambassadeur d’Australie et expatriée à Hanoi. Elle vit son adolescence dans une douceur infinie, privilégiée par son rang. Elle connait peu le monde extérieur, les rues d’Hanoi dans lesquelles elle ne déambule jamais. Lors d’une soirée elle rencontre un homme mystérieux, en décalage avec la mondanité du lieu. Il danse, insouciant. Il semble libre, indifférent au monde qui l’entoure. Alors forcément Juliet est intriguée. Elle a bien l’intention de lui montrer qu’elle l’a repéré et qu’elle n’a pas envie de le laisser partir.
Mais voilà, ce garçon, expatrié lui aussi et dont on ignore le nom, a un vieux démon qui le colle à la peau. Un démon prénommé Laura.
Après avoir refermé ce roman, il m’a fallu quelques heures pour le digérer, pour sortir la tête de l’eau et reprendre mon souffle. On comprend tout de suite pourquoi il a reçu ce prix car il s’agit là d’un premier roman qui possède une grande force. Personnellement, je ne suis pas ressortie de cette lecture en me disant « Wahou ! C’est un coup de cœur » mais par contre j’en suis ressortie totalement bousculée, troublée et c’est en cela qu’il en fait un roman réussi selon moi.
Ici, chaque chapitre se fait la voix d’un des personnages. Mais c’est bien cet homme qui est le point central du roman. Dès les premières pages on comprend qu’il y a quelque chose d’étrange chez lui et l’inquiétude du lecteur grandit à mesure que les pages se tournent. Puis petit à petit on comprend, on apprend, qu’il est détruit par l’amour d’une autre ou plutôt par cette non-réciprocité. Car Laura est une fille volage, paumée, en pleine détresse. Alors peu à peu il se laisse habiter lui aussi par la détresse, la culpabilité et la souffrance. Il se complaît dans ce malheur alors que Juliet tente de le retenir auprès d’elle. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore paraît-il. Et même Raphaël, son meilleur ami, ne réussit pas à le raisonner. Et on se demande sans cesse comment tout cela va se terminer.
L’atmosphère qu’instaure Line Papin se fait de plus en plus pesante au fil des chapitres, mais aussi et surtout vivante car l’un n’empêche pas l’autre. On se sent alors directement happé, pris dans le tourbillon de ce besoin vie et de solitude à la fois. Nos sens sont en émoi durant les 250 pages grâce aux sentiments de ces quatre personnages mais aussi aux odeurs, à la chaleur oppressante et aux ruelles humides d’Hanoi.
Mais si ce roman est autant une réussite ce n’est pas seulement grâce à l’histoire, c’est aussi grâce à l’écriture sensuelle et puissante de l’auteure. Chaque mot, chaque phrase est justement dosée. Jusqu’à son titre d’ailleurs. Car L’éveil c’est l’apprentissage d’une vie, des sens, de l’amour, des absences, de la conscience ou de l’inconscience mais aussi de la souffrance.
L’éveil c’est se prendre la vie en pleine figure.
Difficile de ne pas voir défiler des images du film L’amant de Jean-Jacques Annaud en lisant ce premier roman. Parce que l’action se déroule à Hanoï, parce qu’il s’agit d’une histoire d’amour, parce que le climat humide et chaud y joue aussi un rôle, ainsi que les chambres non-climatisées. Ajoutons-y une certaine oisiveté et le jeu des différences sociales. Mais si le film – et le livre éponyme de Marguerite Duras – servent à planter le décor, l’histoire est bien différente.
Cette fois, on va suivre la vie de quatre expatriés dans la capitale vietnamienne. Deux jeunes filles, Juliet l’Australienne et Laura la Française et deux hommes, l’un est Français et un peu plus âgé. Son identité ne sera pas dévoilée. L’autre est son ami et confident Raphaël.
C’est lors d’une soirée organisée par un certain Monsieur Klin pour les cinquante ans que Juliet rencontre le Français. Il est serveur à L’Ermitage, l’hôtel où se déroule la fête (pour ceux qui connaissent Hanoï, on peut imaginer que l’auteur s’est inspirée de l’Héritage, situé dans le quartier décrit). Après une soirée bien arrosée, elle s’accroche au bras de cet homme et finit par le suivre chez lui, dans son petit appartement de la vieille ville.
Line Papin donne successivement la parole à l’un et à l’autre. Ce qui nous permet de voir Juliet à la fois surprise de se retrouver au petit matin dans cette chambre inconnue et amoureuse de cet homme. Ce qui n’est pas vraiment le cas de son amant Français tout aussi surpris, mais qui considère leur relation plutôt comme un joyeux divertissement.
Cette nouvelle relation est aussi pour lui l’occasion d’oublier ses soucis. Il doit éviter de rencontrer son propriétaire à qui il doit des arriérés de loyer et en a assez de subir les invectives de son patron. Il va du reste finir par rendre son tablier.
Juliet, fille de l’Ambassadeur d’Australie, n’a pas de tels soucis et peut se réjouir de cette démission, afin de pouvoir profiter davantage de «son homme». Sauf que ce dernier rencontre Laura dont la beauté autant que l’aura mystérieuse qu’elle dégage le fascine.
Raphaël se rend bien compte du danger et tente bien de mettre son ami en garde «avec elle, tu es foutu». Mais on sait bien que le danger peut avoir un effet aphrodisiaque. Comme Juliet s’accroche, voilà notre homme engagé dans une double histoire dont on sent bien que ni l’une ni l’autre ne sont faites pour durer…
Tout comme la vie d’expatrié. D’autant plus que le drame vient se greffer à la comédie de mœurs.
Sensible et sensuel, voilà un premier roman au goût aussi acidulé que les fruits exotiques du marché d’Hanoï. De ceux que l’on goûte avec le plaisir de la surprise et dont on deviendrait vite addict.
http://ow.ly/Ye713052ieY
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/10/02/34392085.html
« Je passe des journées entières au bord de la piscine, tournicotant mon doigt dans l’eau, lascive, molle, rêveuse. J’écoute les clapotis. Il y a quelque chose en dessous de moi, à l’intérieur, quelque part, quelque chose de terriblement puissant et que j’ignore. C’est celle chose électrique qui couvait, elle est en dessous maintenant, de nous… Je dois y retourner, c’est insupportable de le savoir ici, lui qui marche détenteur de mon secret, du secret de mon corps, qui marche et qui vit non loin. Non, il ne s’agit pas encore de l’éveil, du vrai, c’est mon attention seule qu’il éveille pour l’instant, et c’est en dessous, plus loin, que nous allons éclore et tomber et rouler. Du bout des pieds, à présent, je fais des ronds dans l’eau, de moins en moins grands, qui vibrent et disparaissent. C’est quelque part, là, en dessous des orbes que forme l’eau troublée… ça m’excite, ça m’agace : je suis à l’orée de l’éveil, à l’orée de l’éveil. »
Juliet est une jeune expatriée, fille de l’ambassadeur d’Australie à Hanoï. Elle est la joie de vivre incarnée, une jeune fille à la folie douce. Elle ne connaît pas vraiment la vie et regarde ce pays où elle réside avec le prisme de sa situation de privilégiée, protégée dans le quartier de l’ambassade. Elle rencontre lors d’une soirée un homme, expatrié lui-aussi mais qui a du vécu. Serveur à l’Ermitage, il connaît les moindres richesses d’Hanoï et ses tristesses. C’est sur cet homme désabusé qu’elle jette son dévolu, avec une ferveur non dissimulée. Mais, elle découvre au fur et à mesure qu’il est dans un processus de destruction. La cause de ce mal-être qui ne cesse de s’aggraver porte un nom : Laura. Elle était sa grande rencontre, elle est son grand regret et sa plus grande douleur. Bien qu’il soit ému et tendre avec Juliet, elle est trop vive pour lui, trop vivante. Juliet va ainsi découvrir, elle aussi, les désillusions de l’amour.
Avec son premier roman, la très jeune Line Papin fait une entrée remarquée dans la littérature. L’Eveil est un roman à l’écriture remarquable où se révèle une atmosphère enivrante. On se sent à Hanoï, on ressent la chaleur, la moiteur. Le choix des mots, le rythme des phrases dégagent une grande sensualité.
La construction qui alterne le point de vue de Lui et de Juliet fonctionne bien. Quelle maîtrise pour un si jeune âge ! Ma seule critique serait que certains personnages auraient mérité d’être étoffés davantage. Je pense notamment au quatrième personnage Raphaël qui me semble sous-exploité. De même, il manque quelque chose au personnage masculin principal pour qu’on s’attache à lui : je me suis parfois sentie étrangère à son désarroi. Le personnage de Juliet est beaucoup plus travaillé et attachant.
Un bien joli roman à découvrir et j’espère que l’auteure continuera sur sa lancée.
L’éveil est un premier roman étrange, je l’associerai à des sensations, des instantanés de lecture. Une atmosphère à la fois humide et légère, entre euphorie et gravité. L’auteur a une écriture riche, très évocatrice. On a l’impression comme la narratrice Juliet, de voir les yeux jaunes, de succomber comme elle au charme du bel inconnu.
Au-delà de la rencontre et de l’éveil du corps, aux sentiments de la jeune femme, expatriée australienne qui ne connait de Hanoi que les quartiers de son ambassade, on a une réflexion sur la vie, le rapport à l’autre, aux sentiments.
En effet, l’alternance entre passé et présent, quand Juliet se replonge dans les moments de leur histoire. Une narration entre Juliet puis lui, qui évoque à la 1ere personne leurs visions de leur histoire. L'image sur la ville, sur la vie est totalement différente. Lui l’expatrié serveur français, qui vit au cœur de la population, aime la nourriture, les bruits la vie du pays. Il a été touché par l’adoration de Juliet, mais il a en lui une blessure que je vous laisse découvrir.
J’ai apprécié cette alternance entre beauté, poésie de Juliet et la vision plus lucide, désabusée parfois du jeune homme. Une certaine lenteur est retranscrite, on a l’impression comme les personnages d'être paralysés par la langueur et que les lignes se délient au fil de la chaleur et de l’intrigue. La vision sur la passion, le désenchantement est très forte et il y a une sacrée maturité dans ce premier roman. Un style particulier dans la construction du roman, des phrases qui dessinent un univers intéressant. Peu à peu, la joie du début s'efface pour quelque chose de plus lourd, noir, ineffable et l'auteur nous fait ressentir le mal être de ses personnages et notamment de Laura. Laura feu follet incarnant la vie, la liberté qui fait partie du passé du jeune homme et à laquelle Juliet va être confrontée. Raphael, l'ami fidèle du jeune homme est le témoin de son évolution et le fil rouge du récit à la fois passeur de leur histoire et dernier recours pour Juliet pour comprendre.
Ce premier roman est un coup de maître car il embarque, fait oublier Paris et sa grisaille pour nous plonger dans l’âme des personnages et dans leur vie, on se surprend à se laisser bercer par cette atmosphère à la fois lourde et moite pour essayer de comprendre. Partez à l'aventure en oubliant vos repères de lecteur et bonne découverte de l'éveil.
C'est un des premiers romans les plus attendus de cette rentrée littéraire. Écrit par une toute jeune auteure de 20 ans, L'éveil nous laisse troublé. Line Papin, franco-vietnamienne qui a vécu 10 ans à Hanoi, situe son roman dans cette capitale asiatique. La ville alanguie, moite de chaleur lourde, constitue une singulière toile de fond. Dans ce décor dense et crasse, Line Papin fait évoluer quatre jeunes expatriés. Juliet, fille de l'ambassadeur d'Australie, tombe follement amoureuse d'un jeune homme, expatrié français qui, même s'il apprécie sa compagnie, est lui-même amoureux de Laura, autre expatriée française qui fuit des parents riches mais incapables de l'aimer. Tourne autour de ce trio le meilleur ami et confident, Raphaël.
Au fil des chapitres, Line Papin fait parler chacun des personnages pour mieux nous transmettre leurs émotions, leurs états d'âme, leurs pensées et leurs désirs les plus profonds. La lente mort de Laura laisse l'expatrié français dévasté, et Juliet dans un profond désarroi.
L'éveil, c'est un peu plus de 250 pages d'une écriture brillante par ses points de suspension qui en disent plus long que les mots et par son style travaillé et quasi-abouti. Reste une certaine immaturité qu'on ne peut que pardonner à l'auteure. Elle se traduit par certaines longueurs, des répétitions agaçantes et parfois une accumulation de qualificatifs superflus.
Une auteure à suivre !
Les souffrances amoureuses d'expatriés à Hanoï
L'action se passe au Vietnam.
L'auteure nous raconte les histoires d'amour de deux garçons et de deux filles expatriés à Hanoï.
Juliet, fille de l’ambassadeur australien, tombe amoureuse d’un homme plus âgé qu'elle. Elle entame une liaison avec cet homme rencontré lors d'une fête. On ne connaitra jamais son nom, c'est un expatrié français qui n'éprouve aucun sentiment amoureux pour elle car il reste obsédé par Laura, une femme d'une grande beauté qu'il a connu lorsqu'il était serveur à l'Ermitage. Il va peu à peu se détourner de Juliet. Raphaël, l'ami de cet homme, est le témoin et le confident de ces liaisons amoureuses.
Juliet et son amant sont tous deux expatriés mais issus de classe sociale différente, Juliet appartient à la bourgeoisie et l'homme à la classe moyenne.
A chaque chapitre les voix de Juliet et de son amant alternent nous fournissant en toile de fond une vision de la vie quotidienne des expatriés à Hanoï. Les expatriés qui ne se mêlent pas à la population locale et fréquentent toujours les mêmes lieux.
L’éveil pour Juliet c’est l'apparition de nouveaux désirs et de sentiments qu'elle n'a jamais connus.
Un petit air de l'amant de Marguerite Duras dans ce roman plein de sensualité qui traite de la naissance de la passion amoureuse, de l'expatriation dont l'action se situe en Asie.
J'ai trouvé l'ensemble fouillis, décousu et comportant certaines longueurs. Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire et à m'attacher aux personnages bien que la plume soit belle, riche et très travaillée. Je suivrai avec intérêt cette auteure pour son écriture.
Un premier roman annoncé dans la presse comme un évènement et qui aura été une déception pour moi.
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2016/08/leveil-de-line-papin-rentree-litteraire.html
Line Papin nous livre dans l'Eveil les amours douloureuses de quatre expatriés perdus dans la chaleur enivrante d'Hanoi.
Comment se faire aimer d'un homme qui souffre d'avoir perdu l'amour de sa vie? Comment lui redonner goût à la vie? Et pour lui, comment survivre à la perte de cet amour? Voici quelques questions qu'aborde Line Papin, sur toile de fond de contraste entre deux classes sociales opposées mais aussi entre la ville authentique d'Hanoi et l'ambiance aseptisée des ambassades.
Si l'ambiance d'Hanoi, l'éveil des sens, et la douleur des sentiments sont décrits avec poésie et force à la fois, la construction des paragraphes qui fait des allers-retours dans le temps est plus déconcertante. A moins d'y voir le rythme des errances de nos protagonistes.
Au final, un premier roman émouvant et dépaysant. Un auteur à suivre
En plein cœur du Vietnam, à Hanoï, le destin va unir les vies de quatre expatriés. Au centre de la rencontre, un jeune français, dont Juliet, fille de l’ambassadeur d’Australie, va tomber follement amoureuse. Ils se sont croisés lors d’une fête, ils ne connaissaient rien l’un de l’autre. Les sens et l’amour en éveil, Juliet s’impose dans le sillage du jeune Français. Mais une ombre plane dans l’esprit du garçon, un fantôme obsédant qui répond au nom de Laura…
L’amour, ce sentiment universel, est exploité par l’auteure en trame de fond du roman dans ce qu’il a de plus profond, de plus sincère, mais aussi de plus douloureux. C’est un sentiment qui peut vous hanter, vous empêcher d’avancer, et même parfois, vous détruire. « Aimer à la folie » est une expression qui recouvre dans ce roman tout son sens, au fil des pages. La relation qui unissait le jeune homme et Laura en est la parfaite illustration. Mais lorsque l’amour naît, c’est avant tout un extraordinaire sentiment de plaisir et d’insouciance, jusqu’à donner des ailes et lever toute inhibition, comme le suggère le personnage de Juliet…
L’atmosphère est d’abord légère, puis devient lourde, pesante, à l’image du climat, de l’histoire qui lie Juliet, Laura et le jeune homme, mais aussi de ce que peut éveiller le sentiment amoureux en chacun d’entre nous. Dès le début, Line Papin sait accrocher son lecteur. La scène de départ rend la situation parfaitement propice à la confidence, et permet à Juliet de livrer à Raphaël, l’ami du jeune homme, le déroulement de leur rencontre. Happé dans le tourbillon d’une histoire au demeurant plus complexe qu’elle n’en a l’air, impossible de lâcher ce roman. Ce n’est pas tant une question de suspense, mais plutôt d’empathie envers les deux personnages centraux.
Le style d’écriture sert idéalement l’histoire, sans fioritures. L’ensemble est raconté essentiellement du point de vue de Juliet, mais le jeune homme prend aussi régulièrement la parole, pour nous livrer sa version des faits, et la façon dont il vit ce tumulte amoureux. Incontestablement, L’éveil fait partie des romans qui, selon moi, se démarqueront sans difficulté parmi d’autres publications en cette foisonnante rentrée littéraire 2016. Un premier roman enivrant, fort, qui vous embarquera dans un grand élan d’émotions grâce au talent de son auteure.
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