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Il existe au sein de la DGSE une entité dédiée aux missions tellement sensibles qu'elles ne peuvent être confiées à ses membres officiels. Edgar, trente-trois ans, parisien, est l'un de ces agents de l'ombre très spéciaux. S'il tombe, il tombera seul.
Sa prochaine destination : la frontière entre l'Iran et l'Afghanistan. Là, dans une des tours du silence de l'antique foi zoroastrienne, sa cible l'attend.
Un roman d'espionnage au cœur de l'Afghanistan, occasion de découvrir des gens et des coutumes de ce pays. L'histoire se passe juste avant le retour des Talibans, quand les Américains viennent de quitter le pays sur la décision de Donald Trump.
Un roman où la violence et l'amour se disputent la vedette.
Des passages très durs mais aussi des sentiments extrêmes.
Mais quel plaisir de retrouver un personnage que j’ai beaucoup aimé dans la série de polars de Cédric Bannel, le Qomaandaan Oussama Kandar. Même si cela n’est clairement pas indiqué sur la couverture, il s’agit du quatrième épisode de ses aventures même s’il est un peu mis en retrait par rapport au personnage d’Edgar, agent de l’ombre très spécial de la DGSE.
Surtout, pas de panique, ce tome peut être lu totalement indépendamment des trois premiers. Comme d’habitude, je vous le déconseillerai si, comme moi, vous souhaitez apprendre plus sur l’histoire personnelle de ce policier afghan et de son équipe.
Roman policier et d’espionnage, il est très bien documenté et les sources de l’auteur doivent être aux premières loges pour si bien coller à mla réalité. Plaçant l’histoire peu de temps avant la reprise du pouvoir par les Talibans, le chaos que cette montée d’extrémisme est parfaitement décrite et on ressent les émois que la population afghane a dû subir.
Encore une fois, j’ai voyagé grâce à la plume de Cédric Bannel, en Afghanistan comme si j’y étais… Très visuel, son style d’écriture pourrait très bien s’accompagner du scénario pour l’adaptation en série ou en film.
Si vous avez envie de beaucoup d’actions, d’une bonne dose de suspens et d’un brin d’actualité et de géo-politique, je vous le conseille très fortement!
La veuve blanche
Direction l’Afghanistan, une destination peu touristique il y vrai, mais Cédric Bannel ne nous emmène pas en vacances ! Nous y retrouvons son personnage emblématique, le qomaandaan Oussama Kandar, chef de la Crim de Kaboul auquel la France va encore devoir faire appel. Cette fois, il s’agit de retrouver une jeune femme, française, partie faire le djihad en Syrie avec Daech et maintenant réfugiée en Afghanistan. Surnommée la Veuve Blanche ou la Lionne, Alice Marsan est dans le collimateur de la DGSI pour de multiples exactions et voici qu’une écoute téléphonique ravive la piste. Pour mener la traque, la DGSI mobilise ses forces obscures, les agents Sigma, des hommes et des femmes du très secret « Service des Archives » « en charge des coups les plus tordus, des missions illégales tellement « limites » qu’elles ne pouvaient être menées ni par des militaires ni par des fonctionnaires civils sous statut ». La mission donnée à Edgar Van Scana –Scan pour les intimes !- est des plus simples : localiser Alice Marsan et lui appliquer un « traitement négatif », ni vu, ni connu et ce avant que la Veuve Blanche ne s’empare de très précieux otages, des japonaises en mission humanitaire dont l’avion a du atterrir d’urgence à Bagram.
J’avais lu en son temps Baad et Kaboul Express que j’avais beaucoup aimé, mais là, je dois reconnaitre que l’auteur s’est surpassé, cet Espion Français est un cran au dessus, peut-être parce qu’il est en prise directe avec l’actualité. En effet, Cédric Bannel en situe l’action quelques semaines avant le retour au pouvoir des talibans : ceux-ci ne sont pas très loin de Kaboul, ils sont dans tous les villages, tissant une toile mortifère pour les libertés individuelles, notamment celles des femmes, ce qui est très bien décrit à travers le personnage de Malalai l’épouse de Kandar (gynécologue obstétricienne, elle a de plus en plus de mal à exercer son activité à l’hôpital) et de celui de la jeune Zana, une femme moderne (au point de se déplacer dans Kaboul à vélo, « symbole d’un mode de vie occidental, donc dépravé. ») et instruite, experte en informatique mais réduite à travailler à son domicile… A travers ce polar ou thriller d’espionnage, l’auteur dépeint avec réalisme la société Afghane, ses contradictions, ses traditions, sa violence sous-jacente ou au grand jour car il ne faut pas oublier que l’Afghanistan est un pays déchiré par des années de guerre…
En grande fan du Bureau des Légendes, j’avoue avoir beaucoup aimé le « volet espionnage » : je ne sais pas si le service des Archives sort tout droit de l’imagination de l’auteur mais si ce n’est pas le cas, cela donne à réfléchir.
Passionnant.
ce livre ne sera pas dans mes meilleures lectures de l'année, c'est toutefois une histoire que je ne regrette pas d'avoir découverte. A mi-chemin entre policier, action et espionnage, c'est un livre qui saura probablement régaler les amoureux de récits plongeant le lecteur dans des doubles intrigues, ainsi que les amoureux des expériences dépaysantes.
https://lelecteursuricate.wordpress.com/2022/03/09/lespion-francais-cedric-bannel/
Cédric Bannel écrit depuis plus de 20 ans mais jusqu’ici ces romans restaient assez confidentiels. Découvert à Quai du Polar à Lyon il y a quelques années j’apprécie son style. Avec « l’espion français » sorti en août 2021 chez Robert Laffont (collection la bête noire) il devrait réussir à se faire connaitre davantage.
Edgar, homme de l’ombre de la DGSE, se voit confier une mission pour démanteler une katiba en Afghanistan. Nous voilà projeté au cœur de l’action à vivre la terreur des otages, à partager le quotidien de policiers dans un pays gangrené par la corruption et l’ultra violence, à chercher l’information qui permettra d’avancer. Bref pas un instant de répit.
Ce livre a des accents de vérité. Daech, les talibans, les cellules dormantes en Europe, les enlèvements, tout est criant de vérité, bien ficelé. On ne peut s’empêcher de faire des recoupements avec les récits d’évènements récents diffusés dans les médias. Bien documenté, écrit dans un style agréable, fluide et précis le livre se lit à une cadence effrénée.
En résumé « l’espion français » est au livre ce que « le bureau des légendes » est à la série. N’hésitez pas.
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