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Certains secrets ne peuvent rester enfermés à jamais dans la maison de notre enfance.
Charlotte a 45 ans et vient de perdre son mari d'un cancer long et douloureux. Elle décide de tout quitter (sa maison, son job de professeur de Lettres et sa région) pour partir vivre dans une résidence d'auteur à Trébeurden. Elle a déjà écrit deux romans, qui n'ont eu qu'un succès d'estime et lui ont fait perdre son envie d'écrire ; ces neuf mois qui lui sont offerts sont sa dernière chance. D'autant plus que cette résidence d'auteur, Lighthouse, a été fondée par un très grand et mystérieux auteur de Best-Seller, William-Xavier Mizen, alias WXM dont les romans ont éclairé les derniers jours de son mari, mais sur qui d'étranges rumeurs circulent.
Durant ces neuf mois, entourée de personnages étonnants et attachants, Charlotte doit animer un atelier d'écriture, programmer les films de son choix une fois par semaine (une des exigences de WXM) et elle va surtout essayer de retrouver l'envie d'écrire et celle de vivre. Elle commence ainsi à s'intéresser à l'histoire de WXM et tenter de comprendre le secret qui se cache derrière Lighthouse et son mécène...
Les mystères de la résidence d'auteur
Dans son nouveau roman Christian Carayon se sert de ses talents d'auteur de polar pour concocter un roman brillant sur la famille, la création littéraire et les liens qui se tissent entre les gens. Quand la fiction vient nourrir la réalité et inversement.
Charlotte a l'occasion de quitter sa vie rangée de prof de lettres, au moins pour les six prochains mois, car elle vient d'être acceptée en résidence d'écrivain à Trébeurden, en Bretagne.
Pour elle le moment est particulièrement propice. Elle a déjà écrit deux romans qui ne se sont guère vendus et a besoin de prendre l'air. Si elle est un peu déçue de l'appartement assez modeste et humide mis à sa disposition – une belle pièce avec vue sur la mer la console toutefois – elle est entourée d'une équipe enthousiaste. Lizzie, qui a accepté sa candidature, lui explique sa mission. Outre sa grande liberté créatrice, elle proposera des films pour un ciné-club et sera chargée de commenter ses choix. En outre, elle animera un stage d'écriture auquel se sont inscrits cinq candidats.
Ajoutons que Charlotte entend profiter de sa situation géographique pour se mettre à la natation et sortir quotidiennement en mer.
Une initiative qui va vite s'avérer périlleuse, car un muscle de sa jambe lâche alors qu'elle est seule en mer. Elle a beau crier à l'aide, le seul passant qui la voit choisit de s'éloigner du rivage. Quand elle parvient finalement à regagner le rivage elle découvre tout à la fois que le promeneur n'est autre que WXM, l'auteur d'une série à succès que son défunt mari aimait beaucoup et le frère de Lizzie. Et que son choix n’est peut-être pas le simple fait du hasard.
Si leur rencontre ne se fait pas sous les meilleurs auspices, il n'en reste pas moins intrigant. Car s'il s'est installé en Bretagne sous pseudonyme, c'est pour échapper à une enquête de police après de mystérieuses disparitions. Des faits divers qui ont alimenté son œuvre et continuent d'alimenter les rumeurs.
C'est à ce moment du récit que Christian Carayon se rappelle qu'il a réussi quelques excellents polars en donnant à ce séjour une nouvelle densité, en faisant de Charlotte une enquêtrice hors-pair. «Je confesse une vilaine habitude: j'espionne. Depuis que j'ai fait le tour des maisons à la recherche de WXM, j'y reviens. Au début, c'était pour confondre leurs habitants.» Très vite, elle va pouvoir détailler les habitudes des uns et des autres. Mais aussi rechercher dans leur passé et confronter les scénarios. Jamais peut être l'imbrication entre réalité et fiction n'aura été si bien présentée. C'est dans les souvenirs d'enfance puis ses années de collège que le jeune Romain va trouver de quoi nourrir son œuvre et inversement, c'est en lisant sa saga que l'on va pouvoir accumuler les indices sur une existence mystérieuse, ses zones d'ombre. Ajoutons-y les vérités qui finissent par éclater lors des ateliers d'écriture et vous disposerez d'une riche palette que le romancier va habilement agencer pour nous offrir une enquête qui va finir par exploser au visage de celle qui la mène. Car – on l'aura compris – en cherchant dans la vie des autres, Charlotte se cherche elle-même.
https://urlz.fr/j9gc
En mourrant, Laurent le mari de Charlotte lui offre un passage vers un nouveau destin et l'occasion de reprendre l'écriture. La lecture de ce qui sera son dernier roman signe le point de départ d'un récit psychologique bien ficelé et qui ne se dévoile qu'au fils des saisons qui passent. De mystères, en drames, de rencontres salvatrices en tragédies. Quelles sont les traces laissés par notre enfance? Parvenons-nous à vivre selon nos propres choix ? Et quel est le prix à payer pour cela ? Christian Carayon fait preuve d'une grande habileté pour entrecroiser des destins sans jamais nous perdre et nous transporter au plus profond de la nature humaine et de ses desseins. Les saisons d'après le livre qu'on ne lâche plus sitôt ouvert.
Après le décès de son mari Charlotte décide d'écrire une une nouvelle page de sa vie au sens propre comme au figuré. Elle quitte tout, famille, emploi et rejoint la résidence d'écrivain de Lighthouse en Bretagne. Un endroit hors du monde où pendant 9 mois, tout est fait pour lui permettre de retrouver l'inspiration et d'écrire. Un généreux mécène, lui même écrivain à succès finance ce projet. Seule obligation, animer un atelier d'écriture par semaine et présenter les films qui l'ont touchée, ce sera l'occasion de rencontrer une galerie de personnages étranges. La curiosité de Charlotte va la pousser à s'intéresser au parcours de son mécène anonyme, l'auteur d'A'Land , une œuvre culte signée WXM. Qui est-il ? Pourquoi l'avoir choisie ? J'ai aimé suivre Charlotte dans son élan vers la liberté et la résilience, ses plongées dans l'océan et le choix de ses films dont beaucoup m'étaient inconnus. Je trouve toujours passionnant de lire un auteur qui nous parle d'écriture, de processus de création, comme comme avec une poupée russe, tant de chose à découvrir dans ce roman. On navigue entre deux histoires parallèles, les non-dits, les secrets , le passé qui reviennent à la surface et les blessures jamais guéries tout cela donne une ambiance mystérieuse propice à l'imaginaire. Et puis il y a l'écriture, le style c'est beau, ça nous élève, j'ai encore une fois pris beaucoup de plaisir à lire Christian Carayon. Deux parcours à suivre, Charlotte et WXM dans un scénario posé où l'atmosphère prend toute son importance pour une intrigue et une ambiance qui ne sont pas sans rappeler Agatha Christie où Hitchcock. Un thriller psychologique tout en nuances, où les détails ont leur importance, les références aussi et elles sont nombreuses qui donnent de la matière au roman. Bonne lecture.
Si le mot roman n’existait pas, il faudrait l’inventer pour qualifier "Les saisons d’après", dernier ouvrage de Christian Carayon. Tout y est : aventures, études de mœurs, de caractères et de personnages, analyse de sentiments, représentation du réel plus ou moins objective. Et, cerise sur le gâteau, le plaisir d’une belle écriture.
C’est l’histoire de Charlotte, quarante-cinq ans. Elle n’a pas d’enfant, plus de mari depuis le décès récent de ce dernier. Elle ne s’entend guère avec ses parents et encore moins avec sa sœur qu’elle ne voit quasiment plus. Elle est professeur de lettres et a écrit "deux romans… qui ont connu un beau succès d’estime, selon la formule consacrée. En clair, ils ne se sont pas vendus." Elle décide de tout envoyer par-dessus les moulins, démissionne de son poste, quitte parents et maison et part en Bretagne, à Trébeurden, où sa candidature a été retenue pour une résidence d’écriture de neuf mois.
Lighthouse – le nom de cette résidence – est financée par un mystérieux auteur de best-sellers…Et en se plongeant dans le passé de ce William-Xavier Mizen, autrement dit WXM, de vieux souvenirs vont se réveiller. L’écriture, belle, simple, mais parfaitement travaillée m’a vite entraînée à la suite de Charlotte et des personnages qu’elle côtoie. Il y a dans ce récit tous les ingrédients nécessaires pour le rendre addictif : des secrets de famille, des rivalités entre frères, ou sœurs, des personnages attachants – ou non – mais toujours surprenants et intéressants. Christian Carayon rentre à merveille dans la tête – et le cœur – d’une femme et fait de Charlotte une vraie belle héroïne. J’ajouterai les touches d’humour qui allègent des moments parfois difficiles et les descriptions des lieux fréquentés que ce soit la Bretagne ou le Massif Central. La culture cinématographie de l’auteur est impressionnante et j’ai beaucoup aimé les listes des films choisis par Charlotte pour les séances du lundi.
Tout cela pour dire qu’une fois commencé, je n’ai pu m’arrêter. Charlotte était venue à Trébeurden pour tenter de retrouver l’envie d’écrire, moi j’ai trouvé celle de lire un récit sans presque respirer.
Et, parce que mon envie d’ouvrir un livre commence souvent là, je ne voudrais pas oublier de saluer la beauté de la couverture.
Eligible au Prix Orange du livre 2022
M. Christian Carayon nous livre avec « Les saisons d’après » une touchante histoire sur les blessures du passé.
La professeur de lettres Charlotte Kuryani a perdu son mari, et suite à ce tragique évènement elle veut se réinventer, en candidatant pour une résidence d’écrivain au manoir de Lighthouse, à Trébeurden en Bretagne. Cette résidence est là grâce au mystérieux WXM, l’auteur du best-seller A’Land. Son défunt mari adorait ce livre et Charlotte, après avoir été retenue, va retrouver l’inspiration en se plongeant dans une enquête sur les traces de cet étrange et invisible écrivain, naviguant entre les fausses pistes sur le chemin de la vérité. Elle tentera en même temps de se reconstruire, d’oublier ses failles et ses erreurs, tout en composant avec les participants des ateliers d’écriture et des séances de cinéma qu’elle anime et les étranges évènements qui font planer la menace.
L’écriture est solide et la construction du roman entre les époques et les récits de Romain et Charlotte bien trouvé et bien mené. Le lecteur trouve dans l’un et dans l’autre des indices qui lui permettront de peut-être percer le mystère, de trouver les clés cachés qui expliquent les comportement des personnages, tous bien travaillés et dotés d’une psychologie riche.
Sans être une réussite complète, ce livre démontre l’inventivité et la belle maîtrise de la mécanique littéraire de son auteur, et contient de belles pages sur le temps qui passe et les regrets qui peuvent ruiner une vie, ou l’enrichir si on parvient à les dompter.
Charlotte, 45 ans, écrivaine en mal d’inspiration, veuve depuis peu, abandonne l’enseignement pour passer neuf mois dans une résidence d’auteur en Bretagne. Cette étrange résidence a été créée par le mystérieux WXM, auteur d’une non moins étrange série au succès international. Qui est WXM, est-ce l’homme qui fut impliqué dans l’agression d’une fillette?
L’histoire de Charlotte, rédigée à la première personne s’entrecroise avec le récit qu’elle écrit sur un certain Romain, qui pourrait bien être WXM. J’ai aimé Charlotte, son mal-être la rend émouvante, agaçante parfois. Romain est plus dérangeant et je ne suis pas adepte des textes qu’il a pu écrire. Ces deux personnages sont complexes. L’enfance, l’adolescence, les non-dits, tout ce qu’ils ont enfoui au plus profond de leur mémoire, resurgissent au fil des chapitres.
Christian Carayon écrit toujours aussi bien, avec des touches d’humour. Il restitue avec force et justesse les décors dans lesquels il situe ses actions. Cette fois, il nous fait faire des allers-retours entre la Bretagne et le Massif Central. Néanmoins je n’ai pas ressenti la même force que dans Un souffle, une ombre, le roman par lequel j’ai découvert cet auteur. Il est vrai que ce roman m’a fait une si forte impression que j’y repense chaque fois que je vois des images de lacs de montagne.
La culture cinématographique de Christian Carayon est impressionnante et il m’a donné envie de voir certains des films cités dans son récit.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/02/22/les-saisons-dapres-de-christian-carayon%ef%bf%bc/
Charlotte Kuryani vient de perdre son mari. Ce drame l'incite à se remettre en question. Après avoir délaissé son métier de prof de lettres, et perdu la confiance de son éditeur suite aux échecs de ses deux derniers ouvrages, elle candidate pour animer un atelier d’écriture d’une durée de neuf mois à Trébeurden, en côte bretonne, dans un manoir au doux nom de Lighthouse. Contre toute attente, sa candidature est retenue. L’occasion pour elle de renouer avec l’écriture. Cet atelier s’articulera autour de thématiques sensées stimuler l’inspiration littéraire à travers le cinéma notamment. L’objectif de cet atelier est pour Charlotte de rendre un manuscrit. Une idée lui vient, elle écrira l’histoire de A’Land, ce livre qui plaisait tant à Laurent, son défunt mari, l’occasion de lui rendre hommage. Ce livre, écrit par un certain WXM, sera l’intrigue du roman. Il s’agit donc ici de deux histoires parallèles.
J’ai beaucoup aimé suivre ces tranches de vie. C’est joooliment écrit, le personnage de Charlotte très attachant et volontaire, elle qui n’hésite pas à plonger seule dans l’océan, par tous les temps, et qui s’intéresse aux autres. Sous la plume d’un homme je trouve que c’est toujours un plus. La narration à la première personne renforce cette impression de la connaître. Les sujets de fonds sont nombreux, la famille, les souvenirs, ce qu’il en reste, les liens que l’on noue, ceux que l’on perd. J’ai songé à la Recherche du temps perdu, en lisant, car il s’agit pour Charlotte, et les autres personnages des deux histoires qui se font écho, de (se) découvrir, comprendre ce qui nous motive, le sens de nos vies et les choix que l’on fait. Ces thèmes chers à Proust, trouvent une résonnance ici, je trouve. Les nombreux retours au passé sont des clés de compréhension. J’ai trouvé la construction du roman très intéressante. Les références aux films (plutôt américains) choisis par Charlotte sont autant d’indices pour mieux la comprendre. Les traits d’humour, nombreux, tels les surnoms qu’elle donne à ses compagnons d’écriture, comme Heckle et Jeckle (que les moins de vingt ans …), et même Reagan, ajoutent aux touches d’inspiration Outre-atlantique. Un bon moment de lecture.
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