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Les problemes complexes flous en éducation ; enjeux et limites pour l'enseignement artistique et scientifique

Couverture du livre « Les problemes complexes flous en éducation ; enjeux et limites pour l'enseignement artistique et scientifique » de Michel Fabre et Constantin Xypas et Annick Weil-Barais aux éditions De Boeck Superieur
Résumé:

Comment l'introduction des « problèmes complexes flous » dans le champ de l'éducation permettrait de structurer et de problématiser les « Questions socialement vives », et d'ouvrir les matières scientifiques vers des problèmes autres que conventionnels. Après avoir publié de nombreux ouvrages -... Voir plus

Comment l'introduction des « problèmes complexes flous » dans le champ de l'éducation permettrait de structurer et de problématiser les « Questions socialement vives », et d'ouvrir les matières scientifiques vers des problèmes autres que conventionnels. Après avoir publié de nombreux ouvrages - en équipe ou séparément - au sujet de l'apprendre à penser, en général, et la démarche de problématisation, en particulier, les auteurs du présent ouvrage ont constaté deux impasses didactiques : d'abord, de ce qu'il est convenu d'appeler les « Questions socialement vives » qui traitent des grands problèmes de société relayés par les médias : elles se sont enfermées dans le champ de l'éthique et se contentent d'inciter les élèves à mener des débats idéologiques argumentés. Ensuite, de l'enseignement des disciplines scientifiques (biologie, physique, mathématiques). Dans le premier cas, l'impasse vient de ce que les préoccupations sociales restent des « questions » sans réponses, car elles ne sont pas construites en problèmes à partir de données objectives ; aussi ne sont-elles pas susceptibles d'être résolues. Dans le second cas, les disciplines scientifiques proposent aux élèves des problèmes « artificiels », sans connexion avec la réalité sociale et scientifique ; les énoncés contiennent toutes les données nécessaires à leur résolution. Les premières sont trop ouvertes, les secondes trop fermées. Les premières permettent des débats sans fin et sans solution sur des enjeux réels, les secondes appellent à des calculs précis et à des solutions sans enjeux. Progressivement, les auteurs sont arrivés à penser que l'introduction des « problèmes complexes flous » dans le champ de l'éducation permettrait à la fois de structurer et de problématiser les « Questions socialement vives », et d'ouvrir les matières scientifiques vers des problèmes autres que conventionnels. Entre ces deux extrêmes se situe la pédagogie de l'art non figuratif qui pourrait servir de situation prototypique.

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