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Ne jamais sortir de chez soi en pantoufles avec ses clefs à l'intérieur ! Ou alors être prêt à l'aventure urbaine et sociale. Le héros de cette épopée urbaine va éprouver le pouvoir de ses charentaises et de quelle manière sa vie, pourtant si banale, peut en être changée. Face à ses collègues de travail, sa famille, ses amis, les forces de l'ordre, voire la confrérie des farfelus, il se lance pendant plusieurs jours dans un combat inattendu pour imposer sa si tranquille façon de marcher et de regarder les gens, à hauteur de chaussettes. Ce numéro de funambule s'achèvera devant un spectacle de Guignol, joliment.
Un homme se prépare pour aller travailler, sort de chez lui et la...stupéfaction!!! il oublie ses clefs a l'intérieur de l'appartement.
Mais le pire n'est pas la, le pire est qu'il est en pantoufles et qu'il va devoir affronter sa journée ainsi.
Journée qui commence par la rue et ses passants, le métro, les collègues.
On trouve vite que le récit se passe un peu trop bien et qu'en réalité je ne suis pas sure que certains d'entre nous aurait trouver un stratagème pour vite se sortir de la.
Mais on suit notre héros qui instaurera même une mode et un style jusque sur les cours de tennis.
Encore une fois une lecture sympa, loin du coup de cœur mais qui propose un moment distrayant.
Par inadvertance ou distraction, le narrateur quitte son appartement en claquant la porte et s’aperçoit qu’il a encore ses charentaises aux pieds. Ses clefs étant restées à l’intérieur, il est obligé d’assumer sa tenue vestimentaire, costard et pantoufles. Ce petit roman est un trésor d’humour, d’auto dérision, un régal de lecture qui fait un peu penser à « le discours » de Fabcaro. Des micro aventures se succèdent, le style est alerte, tout est bon pour passer un excellent moment !
Ne jamais sortir de chez soi en pantoufles avec ses clefs à l'intérieur ! Ou alors être prêt à l'aventure urbaine et sociale. Le héros de cette épopée urbaine va éprouver le pouvoir de ses charentaises et de quelle manière sa vie, pourtant si banale, peut en être changée. Face à ses collègues de travail, sa famille, ses amis, les forces de l'ordre, voire la confrérie des farfelus, il se lance pendant plusieurs jours dans un combat inattendu pour imposer sa si tranquille façon de marcher et de regarder les gens, à hauteur de chaussettes. Ce numéro de funambule s'achèvera devant un spectacle de Guignol, joliment.
Le rythme de la marche en charentaises donne le tempo en mots et en images de ce roman surprenant. @lucmichelfouassier nous place dans la vie d'un gars qui ne perçoit pas que les passants ou les collègues de bureau puissent l'etiqueter farceur, excentrique, salarié en burn out ou philosophe anticonformiste juste parce qu'il décide de transformer une bêtise en un joli moment de liberté.
Ce roman simplement poétique propose un grand pas de côté -en pantoufles françaises- pour regarder le monde différemment.
Voilà un très court roman intéressant qui va à l'encontre de la vie actuelle, qui prend son temps et prône la lenteur, l'appréciation de chaque instant de la journée, des rencontres. Les pantoufles agissent comme des ralentisseurs pour celui qui les porte, qui sent la pression et le stress s'éloigner pour le meilleur. C'est drôle et tendre, doucement mais sûrement critique de cette société qui va vite et ne prend plus le temps de s'intéresser aux individus, qui préfère s'émouvoir sans cesse et se faire peur avec tel ou tel fait divers multi-relayé et sur-commenté plutôt que de s'intéresser à son voisin, à celui ou celle que l'on croise.
Luc-Michel Fouassier que j'avais déjà lu grâce à son très beau recueil de nouvelles Petites foulées au bord d'un canal, écrit finement, délicatement, presque précieusement dans une langue désuète -c'est ici un compliment- et poétique, décalée qui colle parfaitement à son personnage principal. Ça grouille d'imparfaits du subjonctif dans un texte écrit principalement au passé simple ce qui donne cette élégance surannée qui fait tant de bien. L'auteur distille des références littéraires, musicales du rock à la variété, toujours de manière décalée et drôle : "Elle me tira par la manche et je me retrouvai, ni une ni deux, sur la piste de danse. Brune se positionna face à moi et commença à tortiller du croupion sur la musique d'un tube disco des années soixante-dix où il était essentiellement question de naître pour être vivant. [...] Tu es extrêmement magnétique, on te l'a déjà dit ? me glissa Brune, en rapprochant son visage du mien. Enfin, crus-je entendre. Avec les décibels que vomissait la sono, je n'étais pas sûr. Elle avait tout aussi bien pu dire tu es extrêmement sympathique, énergique, hypnotique. Ou encore, érotique, maléfique, authentique, excentrique, olympique, hygiénique, enfin, quelque chose dans le genre. A mon grand regret, ça ne pouvait être aristocratique, trop de syllabes." (p.71)
Si vous recherchez en littérature de la différence, du plaisir, du décalage, l'amour des belles phrases, des beaux mots, prendre le temps, un peu d'absurde et beaucoup d'humanité, arrêtez-vous sur ce roman de Luc-Michel Fouassier, il est fait pour vous.
Tout est une question de point de vue.
Avez-vous remarqué comme certaines personnes en jugent d'autres en baissant la tête, juste en regardant… leurs chaussures !
Peut-être fais-tu partie de ceux-là ?
Quoi qu'il en soit ce livre, un de mes coups de coeur de la rentrée, te fera réfléchir sur le vrai sens des choses !
Imagine-toi deux secondes, tu viens de sortir sur le palier de ta porte, elle claque et te voici à la rue chaussée de tes plus belles… charentaises ! OUPS ! Oseras-tu seulement affronter le regard des passants, de ton boss ou même de ta boulangère ?
C'est en très peu de mots, le fil conducteur de ce livre drôle et sarcastique ! J'ai ri en imaginant les scènes, ça m'a fait un bien fou !!!
Et si tout finalement était une question de confiance et d'auto-dérision ?! Si c'était ça la Liberté !
Je t'invite à découvrir ce nouvel OLNI chez Les éditions de l'arbre vengeur, si tu le lis en arborant tes plus belles charentaises tu auras définitivement toute ma gratitude (mais attention les vraies de vraies ! Je te regarde - je suis charentaise maritime - on ne rigole pas avec ça…).
Oseriez vous sortir en pantoufles ? :D
Résumé : Ne jamais sortir de chez soi en pantoufles avec ses clefs à l'intérieur ! Ou alors être prêt à l'aventure urbaine et sociale. Le héros de cette épopée urbaine va éprouver le pouvoir de ses charentaises et de quelle manière sa vie, pourtant si banale, peut en être changée. Face à ses collègues de travail, sa famille, ses amis, les forces de l'ordre, voire la confrérie des farfelus, il se lance pendant plusieurs jours dans un combat inattendu pour imposer sa si tranquille façon de marcher et de regarder les gens, à hauteur de chaussettes. Ce numéro de funambule s'achèvera devant un spectacle de Guignol, joliment.
C'est un court roman (113p) qui se lit d'une traite, non dénué d'humour. il aborde avec un certain cynisme, le conformisme, les convenances et les apparences dans la société moderne.
Une petite parenthèse légère qui vous donnera le sourire, c'est fin, satirique, ironique et décalé et le personnage principal, avec ses charentaises aux pieds, saura vous charmer ♡
Habiter en Terres Charentaises, détenir « Les Pantoufles » comprendre d’autant plus ce qui va advenir dans ce livre subtil. Une chance !
« Les Pantoufles » est une bouffée d’oxygène. Une histoire à dévorer au coin du feu. Captivante, contemporaine, elle apporte sa pierre à l’édifice des questionnements existentialistes. Les degrés savoureux, profonds, opèrent leurs champs d’actions. « Les Pantoufles » est un retournement de situation. Tel « Diogène » le narrateur s’épanche du côté des Cyniques. « Puis, ayant snobé l’ascenseur, à l’instant où l’on quitte la moquette du palier pour le carrelage de l’escalier, au bruit étouffé de ses pas, on se rend compte qu’on a oublié de chausser ses mocassins. On fixe un instant les pantoufles. Force est de constater qu’on a oublié aussi les clefs. » Charentaises magnétiques au pied, le narrateur part au travail. Une réunion capitale l’attend. « Je n’étais pas devenu l’homme invisible, mais l’homme silencieux. Je ne foulais plus le même sol que mes congénères, j’avançais en marge. A côté de mes pompes, en quelque sorte. » Sa dissidence est armure. Il va oser affronter les diktats sociétaux, bousculer les non-dits tels des pions sur un jeu de dames, ses pantoufles sont opératives. Il brise sa carapace. Se prend à les garder toujours au pied. Piège mental aussi. Se protéger de l’abîme causé par sa solitude, les difficultés, ses pertes de repaires affectifs. « Les Pantoufles » est énergisant, sociologique. L’écriture est souriante, formidablement maîtrisée. Que dire de l’humour qui étale ses crayons de couleur. Cette intelligence verbale qui balaie à coups d’envolées le conventionnel et le conformisme qui collent à la peau. Les faux-semblants qui dénaturent les essences mêmes, du réel qui se cherche. « De surcroit, dans un endroit où Les Sans-Culottes s’étaient illustrés un Sans-Chaussures ne pouvait que se sentir chez lui. » Les pantoufles vont se muer. Lancer des signaux. L’insistance d’affronter le semblant, de s’allier à l’esprit libertaire qui va bousculer la donne. « Otto vint prendre la défense de mes pantoufles en expliquant à Brune que, tu sais ma chérie, c’est la quintessence de la sublimation de l’objet, la dérive de celui-ci dans le champ du réel le plus trivial pour l’amener à quitter ce réel et parvenir au statut d’œuvre d’art. » Notre frondeur casse les codes. Il se métamorphose, bouscule les aprioris, tous. « D’aucuns se réclament de l’équerre et du compas ; il nous fallait un symbole fort pour exprimer notre refus de marcher en suivant le troupeau. Et surtout, elle avait applaudi au fait, que, depuis lors, j’avais décidé de les garder aux pieds, en manière de pied de nez envers mon destin. » « Les Pantoufles » est un récit bienfaisant. Il vous glisse une paire de pantoufles au pied. Kaléidoscope d’un pas de côté salvateur. Brillant, spéculatif, il est la solution pour un lendemain meilleur. Optimiste, volontaire, engagé, « Les Pantoufles » initie au possible. Il est pour tout à chacun. Publié par les Editions de l’Arbre Vengeur. Une belle surprise !
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