C'est le huitième volume des Mystères romains, la suite des aventures de Flavia Gemina
et de ses amis, dans la Rome de l'empereur Titus. Un épisode captivant, qui plonge le
lecteur au coeur du monde des gladiateurs et des jeux du cirque, dans un Colisée tout
juste construit.
Les parents et les amis de Jonathan le croient mort. Mais selon une rumeur, un jeune garçon brun
aux cheveux bouclés aurait allumé l'incendie qui vient de ravager Rome, et aurait survécu. Flavia,
Nubia et Lupus sont décidés à enquêter et se font inviter aux jeux qui vont se dérouler dans le
Colisée.
Lupus se fait passer pour un esclave, afin de visiter les cellules des prisonniers, mais ne retrouve
pas Jonathan. Flavia est enrôlée pour participer à un numéro. sans savoir que les organisateurs,
qui la croient orpheline, ont prévu de l'exécuter, histoire de distraire le peuple : sa barque va
couler et l'eau qui remplit l'arène est pleine d'hippopotames et de crocodiles ! Mais ses amis
parviennent à la sauver in extremis. Enfin, les combats de gladiateurs commencent, et les trois
amis reconnaissent Jonathan ! Il est vivant !
Nubia a gagné le droit de rendre sa liberté à un gladiateur de son choix. Elle va pouvoir libérer
Jonathan... Mais voilà qu'elle reconnaît son frère, Taharqo, parmi les combattants. Cruel dilemme...
mais son frère la rassure : il est heureux de sa vie de gladiateur et ne veut pas être libéré. Nubia
peut donc libérer Jonathan, même s'il n'a pas l'air de tenir à la vie, mais l'empereur le reconnaît à
son tour et, croyant que Jonathan est responsable de l'incendie de Rome, se sent obligé de le
condamner à mort.
Les aventures des quatre héros sont toujours aussi captivantes. Caroline Lawrence a l'art de
dérouter son lecteur, de l'amener sur de fausses pistes, de maintenir jusqu'au bout l'incertitude.
Ici, le récit retrouve le ton épique et plein de rebondissements des premiers volumes de la série. Il
permet de plonger dans l'univers des jeux du cirque, mélange terrible de spectacle, de cruauté et
de mort.
Cette série des Mystères romains est désormais bien installée et bien connue des enseignants
prescripteurs, les professeurs d'histoire et de français-latin des collèges. Chacun des tomes déjà
parus est régulièrement réimprimé. Au second trimestre 2006, les ventes de l'ensemble de la série
s'élèvent à près de 80 000 exemplaires.
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