Le terme de « médecine » employé seul désigne l'art de prévenir les maladies, de les soigner, de les guérir, tel qu'il est enseigné dans les facultés et pratiqué par des médecins diplômés. C'est l'unique référence officielle. Elle est étroitement associée au pouvoir politique via les ministères de la Santé, qui veillent sur l'état de santé de la population, mais aussi au contribuable par le biais du financement des hôpitaux et le fonctionnement des assurances sociales. Elle est également très liée à l'industrie pharmaceutique.
Pourtant, le monde n'a pas attendu l'avènement de la médecine moderne pour se soigner ! La médecine ayurvédique, la médecine chinoise, l'acupuncture existent depuis plus de 3 000 ans. L'homéopathie est née à la fin du 18e siècle, l'ostéopathie au 19e, la médecine anthroposophique au début du 20e. Ces trois médecines proposent des approches globales au large champ d'action à l'exception de la chirurgie, qu'elles ne remplacent pas.
Notre époque voit donc la cohabitation de deux façons de se soigner apparemment incompatibles : la médecine officielle, et des approches thérapeutiques différentes, de plus en plus plébiscitées par le public - c'est le domaine des «médecines complémentaires.» Ce Clin d'oeil présente les caractéristiques communes à la majorité des médecines complémentaires : médecine traditionnelle chinoise, médecine ayurvédique, médecine anthroposophique, acupuncture, homéopathie, osthéopathie, aromathérapie, techniques corporelles etc.
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